En attendant de comprendre (suite)... La descendance d'Abraham
--> ... le conflit Palestine-Israël
Le conflit Palestine-Israël n'est pas un conflit comme les autres. D’une manière générale, l'espérance de paix n'est possible que lorsqu'il y a espérance de changement. Or que faire lorsque ce n'est pas le cas ? Que faire lorsque deux enfants se chamaillent indéfiniment ? Nul doute qu'à la longue, une telle situation devient insupportable. Pour éviter le pire, les parents (à bout de force) choisiront peut-être de les séparer. Si cette séparation ne réussit pas, le pire est à craindre. Pourquoi la paix devient alors impossible ? Tout bien-pensant espère quand même la paix. C'est pourquoi malgré quantités d'échecs, tous les politiques qui se succèdent continuent de croire en une solution en vue d’instaurer enfin la paix entre ces deux pays.
Cependant, certains spécialiste du moyen Orient commencent à douter et à parler “d’illusions” ou encore de “rêves de paix”.
Il faut remonter la lignée de ces deux peuples jusqu’à leur origine pour comprendre leur destinée. Pour élucider cette question, la Bible est nécessaire.
En réalité, ce qui réussit sur terre, c’est ce que Dieu bénit. Lorsque Dieu crée Adam et Eve, il les bénit. Après la tentation et la chute dans le jardin d’Eden, le serpent est maudit ainsi que le sol de la terre. Chassés du jardin d’Eden, Adam et Eve engendrent une postérité qui finit par se corrompre. Alors Dieu est attristé et regrette d’avoir fait l’homme sur la terre. Il décide de les détruire, et même les animaux. Seul Noé bénéficie de la bienveillance de Dieu et se trouve épargné, lui et sa familles (8 personnes) lors du déluge. La bénédiction repose alors sur Noé et ses trois fils qui (comme autrefois Adam et Eve) se voient confiés l’ordre de féconder et de multiplier sur la surface de la terre. Dieu scelle une nouvelle alliance avec Noé, tout en décidant de ne plus jamais maudire la terre. L’arc en ciel est le signe de cette nouvelle alliance entre Dieu et l’homme : “Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.” (Genèse 8.22)
Quelques siècles plus tard, en choisissant Abram, en l’invitant à quitter son pays et sa patrie, Dieu a assurément un grand projet : “Le Seigneur dit à Abram : “Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père et va dans le pays que je te montrerai. Je ferai naître de toi une grande nation ; je te bénirai et je rendrai ton nom célèbre. Tu seras une bénédiction pour les autres. Je bénirai ceux qui te béniront, mais je maudirai ceux qui te maudiront. A travers toi, je bénirai toutes les nations de la terre.” (Genèse 12.1-3)
La promesse - qui à ce jour n’est pas encore totalement accomplie- est renouvelée plusieurs fois, de manière progressive. Abram, qui fait confiance aux paroles du Seigneur, comprend alors qu’un héritier sortira de ses entrailles. Mais le temps passe et sa femme Saraï ne lui donne pas d’enfants. Alors celle-ci envoie Abram coucher avec sa servante Agar. La loi hébraïque le permet en cas de stérilité. Mais lorsque Agar est enceinte, Saraï est jalouse et maltraite sa servante au point de la faire fuir. Agar se retrouve dans le désert, auprès d’une source d’eau. Comme elle est enceinte d’un homme nommé Abram, dépositaire d’une promesse divine extraordinaire, Dieu vient à son secours. Il la visite à cet endroit, la conseille de retourner chez sa maîtresse et lui transmet une promesse qui rappelle celle d’Abram mais qui n’est pas du tout la même : “Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu’on ne pourra la compter... Tu enfanteras un fils à qui tu donneras le nom d’Ismaël... Il sera comme un âne sauvage ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera en face de tous ses frères” (Genèse 16.10-12) Agar, effectivement, enfante un fils à Abram âgé alors de quatre-vingt-six ans, et Abram lui donne le nom d’Ismaël.
Lorsque Abram est âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, Dieu lui apparaît pour lui renouveler la promesse, dans tous ses détails, et lui dit : “On ne t’appellera plus Abram, mais Abraham, car je ferai de toi l’ancêtre d’une foule de nations.... A toi et à tes descendants, je donnerai le pays où tu séjournes en étranger, tout le pays de Canaan. Il sera leur propriété pour toujours et je serai leur Dieu... Votre circoncision sera le signe de l’alliance établie entre vous et moi...Ne donne plus à ta femme le nom de Saraï, car désormais son nom est Sara. Je vais la bénir et te donner par elle un fils. Je la bénirai et elle deviendra l’ancêtre des nations entières...” (Genèse 17...)
Abraham a cent ans. Sara ne peut plus espérer d’avoir des enfants. Pourtant, comme Dieu le lui a promis, elle enfante un fils dans sa vieillesse. Abraham lui donne le nom d’Isaac : c’est lui le fils héritier de la promesse.
Des problèmes ne tardent pas à surgir. Les deux enfants ne peuvent grandir ensemble. Sara, qui sait que le fils de la servante n’héritera pas avec son fils Isaac, oblige Abraham à la chasser avec son fils. Il obéit car Dieu lui parle et lui dit qu’il fera aussi une nation du fils de sa servante, car il est sa postérité. Agar se retrouve dans le désert, égarée avec l’enfant, et dans une très grande détresse. Lorsqu’il n’y a plus d’eau dans son outre, Agar pense que c’est la fin. Elle s’éloigne de l’enfant pour ne pas le voir mourir et se met à pleurer en criant. A nouveau Dieu vient à son secours et lui montre tout d’abord une source d’eau qu’elle n’a pas vue et lui dit, comme à Abraham, qu’il fera d’Ismaël une grande nation.(Genèse 21.18-20) Ismaël grandit dans le désert et devient un habile tireur à l’arc. Sa mère lui fait épouser une égyptienne.
Ismaël engendre douze fils. Il est l’ancêtre du peuple arabe. Mahomet, le fondateur de l’Islam, est issu de la postérité d’Ismaël.
Abraham engendre Isaac. Isaac engendre Jacob. Jacob engendre douze fils qui constituent le peuple d’Israël, le peuple élu de Dieu, dont Moïse prendra le commandement pour le sortir de l’esclavage des égyptiens, lui donner les dix commandements et le conduire vers la terre promise (pays où coule le lait et le miel, mais un pays à conquérir). Jésus est issu de la postérité d’Abraham. Il y a en tout trois fois quatorze générations entre Abraham et Jésus.
Voilà, à l’éclairage biblique, les deux sources de ces deux grands peuples, le peuple arabe et le peuple juif qui, selon Dieu, ont bien leur place légitimée sur la terre.
Maintenant, depuis la venue de Jésus, l’alliance nouvelle et définitive de Dieu avec les hommes est caractérisée par le sang du Fils de Dieu versé à la croix en sacrifice pour le pardon des péchés. Maintenant, ce que Dieu bénit sur la terre est toujours lié à la foi -à la foi en Jésus-Christ. L’arabe, le juif, le non-juif : tous, nous avons besoin de la foi en Jésus-Christ si nous voulons hériter le salut, si nous voulons voir des beaux jours, avant, et surtout, après, notre mort. C’est ce pays qu’il nous appartient de conquérir, cette “terre promise”, qui n’est autre que le royaume de Dieu !
Cependant la réalité de l’histoire biblique sur laquelle repose notre propre histoire, est inchangeable. La connaître permet de mieux comprendre la constellation toujours en mouvement de ces peuples issus du grand patriarche Abraham, père des 3 grandes religions monothéistes, mais en même temps : père des croyants.
Partant de là, il est illusoire de voir se réaliser une cohabitation sans problème des enfants d’Isaac avec les enfants d’Ismaël autrement que par la foi dans le Christ.
©Alberto
Oups
Incroyable de faire un pareil contresens. Dieu est perfection, c'est ce qui le definit. Par nature, il ne peut donc pas se tromper, et encore moins regretter quelque chose. Comment peut-on calquer des sentiments humains sur Dieu avec autant d'assurance.
Qui lit ce blog ?