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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

“Cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira”
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© Alberto
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Dimanche (12/10/08)
"Le temps va"
--> Bonheur de l’espérance

Tout le monde sait que le temps passe. Pourtant, la prise de conscience des choses éphémères de la vie est plus ou moins forte chez les uns que chez les autres. Beaucoup savent que le temps passe, mais ils prennent à la légère le fait qu’il sont nés pour mourir, et à la limite ils s’en fichent éperdument. Moi non. Lorsque j’ai pris conscience de cette réalité (très tôt dans ma vie, en 1974), cela m’a plongé dans une forte crise dépressive. La petite chanson (1) qui en a résulté (merci à Briget de me l'avoir remise en mémoire), je ne l’ai pas écrite pour la frime, mais par nécessité, comme pour graver cette émotion liée à la découverte de ce fichu temps qui passe, emportant avec lui tout, tout ce qui fait notre vie ! Comment s’accomoder de cette réalité ? Y-t-il une solution ?
Jamais un animal ne sera tourmenté par cette réflexion. Au creux de ma crise, en regardant Miraud, le chien qui m’accompagnait partout dans ma campagne, j’enviais sa condition animale, plus que celle des humains (lui au moins n’avait pas besoin de travailler et était logé nourri par son maître).
À tout considérer, triste condition que celle des humains ! Pas facile de se regarder dans la glace tout en cherchant un sens à notre pérégrination sur la planète terre ! Mais bonheur de l’espérance, car la promesse de trouver reste évidente pour les chercheurs, ceux qui cherchent vraiment de tout leur coeur ! Oui : il est impossible qu’un être humain cherchant Dieu de tout son coeur ne le trouve pas !



 
Ecrit par alberto, a 09:16 dans la rubrique Chansons d'une vie.
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Jeudi (06/09/07)
Si je chante une chanson
SI JE CHANTE UNE CHANSON

Refrain
Si je chante une chanson C’est que tu viens dans ma vie
Toi l’amour toi le pardon Toi le jour d’aujourd’hui

Si je chante une chanson C’est le chant de mon merci
Pour l’amour pour le pardon Pour le jour d’aujourd’hui

1
Hier c’était toi La fille de l’hiver
Ma branche de bois Mon foyer de misère

A ta flamme ma peau Est devenue bien noire
Calciné le manteau Qui cachait mon histoire

Hier c’était toi La fille de l’été
Etalée sur le plat Des plages ensoleillées

A tomber du regard Le péché consommé
Sous ma peau comme un dard M’a fait succomber
Refrain

2
Hier c’était toi La fille de la nuit
Qui me disait moi Je suis ton amie

Tu es mon amant Tous les deux nous aurons
Beaucoup beaucoup d’enfants Des filles et des garçons

Hier c’était toi L’espace parfumé
Du parfum joli-bois Nature condamnée

0 divine forêt 0 paradis perdu
0 homme qu’as-tu fait Pourquoi te caches-tu
Refrain

3
Hier c’était lui Lui cet homme blessé
Cet homme meurtri Méprisé dédaigné

Il n’avait ni beauté Ni éclat pour nous plaire
Cependant il portait Nos peines et nos misères

Hier c’était lui L’homme de Galilée
Mort et enseveli Et puis ressuscité

Sur la croix l’Ecriture Il a tout accompli
C’est par ses meurtrissures Que nous sommes guéris
refrain


©Guy Marchal (archives)
Ecrit par alberto, a 13:59 dans la rubrique Chansons d'une vie.
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Dimanche (22/10/06)
Je reviens au pays
--> Chanson pour les moins de 30 ans
JE REVIENS AU PAYS

Je reviens au pays, la la la
Le coeur plein de chansons, la la la
Je reviens au pays, la la la
Où m’attendent mes amis

J’ai déjà préparé
Ma valise mon billet
Mon visa de retour
Mon complet de velours

Je reviens au pays, la la la
Le coeur plein de soleil, la la la
Je reviens au pays, la la la
Où m’attendent mes amis

J’ai passé tout mon temps
A rêver de ce jour
Et même de temps en temps
J’ai pensé à l’amour

Je reviens au pays, la la la
Le coeur plein de bonheur, la la la
Je reviens au pays, la la la
Où m’attendent mes amis

Maintenant c’est fini
Plus de jours sans amour
Plus de nuits sans sommeil
Loin de celle que j’aime

Je reviens au pays, la la la
Je reviens en chantant, la la la
Je reviens au pays, la la la
Où m’attendent mes amis (3 fois)
©Guy Marchal (archives)
Ecrit par alberto, a 15:26 dans la rubrique Chansons d'une vie.
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Jeudi (12/10/06)
Où vais-je te trouver ?
--> ma première chanson (valse)
OU VAIS-JE TE TROUVER

Dans cette grande ville j’aimerais bien trouver
Quelqu’un qui puisse me dire où vais-je te trouver
Au détour d’une rue avec les bras croisés
Des enfants me saluent où vais-je te trouver

Refrain
Je n’suis pas le bon Dieu je n’ai que mes deux yeux c’est pas miraculeux
Si avec tes doux yeux ton regard en feu ce soir je te veux
A ton dernier sourire juste avant de partir tu voulais bien me dire
Que j’aurais dû choisir et ne pas trop courir j’aurais voulu mourir
Pourtant tu savais bien ton amour et le mien s’épanouissaient sans fin
J’étais là dans mon coin en te tendant les mains alors tu me reviens

Avec pour tout bagage que l’envie de t’aimer
J’ai suivi ton sillage où vais-je te trouver
J’ai pas envie de dire le mal que je t’ai fait
Pourtant c’est pas pour dire j’étais pas le premier

Refrain

Nuremberg, 1973
Ecrit par alberto, a 09:46 dans la rubrique Chansons d'une vie.
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Jeudi (13/07/06)
Quand il pleut

Quand il pleut je regarde
Par la fenêtre
Et je vois couler
Des larmes
Sur ton visage (bis)
Je sais que là-bas
La pluie vient trop tard
Alors dépêche-toi
Viens plus près de moi
Raconte raconte-moi dis
Une belle histoire

Je m’souviens quand même
Des soirs d’orage
Tu glissais ta peine
Entre les pages
De ma mémoire (bis)
La pluie de juillet
Mouillait le couplet
Du temps triste à pleurer
Gris à tout jamais
Alors j’te racontais dis
Une belle histoire

Je m’souviens quand même
De ton sourire
De ta voix tes je t’aime
Et même pire
Et même pire (bis)
Je sais que là-bas
L’amour vient trop tard
Alors dépêche-toi
Va plus loin de moi
Raconte raconte-lui va
Une belle histoire


Quand il pleut je regarde
Par la fenêtre
Et je vois couler des larmes
Sur mon visage (bis)

Nuremberg, le 14 juillet 1977

Oh je m’aperçois que mes 14 juillet d’anton n’étaient pas roujours roses ! Conséquences de ceux qui partent à l’étranger peut-être...Mais depuis que j’ai quitté mon pays et que je vis en Allemagne, j’ai appris, non seulement à manger sans pain et sans fromage, mais aussi à travailler avec le sourire les jours fériés !

Et surtout, depuis, j’ai appris une chose : Partir, oui mais pas seul !


Ecrit par alberto, a 15:15 dans la rubrique Chansons d'une vie.
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Quand j’ai quitté mon pays
Quand j’ai quitté mon pays
J’ai laissé pleurer ma mère
J’ai laissé pleurer mon père
Abandonnés sous la pluie
Quand j’ai quitté mon pays
J’ai gardé au fond du coeur
L’image mouillée de pleurs
De la chambre où j’ai grandi
L’amour m’a pris m’a brûlé l’esprit
Et mon âme se condamne
À suivre celle qui m’ensorcelle
A rire ou à pleurer d’amour

Quand j’ai quitté mon pays
Il m’est arrivé souvent
De penser à mes amis
Qui laissent passer le temps
Quand j’ai quitté mon pays
Je les ai perdus de vue
Ils ne m’ont plus reconnu
Quand je suis rentré vaincu
Le temps passé me laisse vieilli
Comme un fruit tout desséché
Les yeux vidés par tant de pitié
Pour la fille qui a tué l’amour

Quand j’ai quitté mon pays
La vie m’a donné sa main
Je l’ai suivie dans la nuit
Sans trouver le bon chemin
Le temps passé me laisse vieilli
Mais la vie n’a pas changé
Il y a ma mère il y a mon père
Qui sourient pendant que moi je pleure

Nuremberg, le 14 juillet 1974

Ecrit par alberto, a 14:44 dans la rubrique Chansons d'une vie.
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Mercredi (08/03/06)
Il faut chanter
IL FAUT CHANTER

Pour la première fois
Ton âme vagabonde
Par les champs et les bois
En pleurant dans sa ronde
Le printemps qui s’enfuit
Les élans de tendresse
Les mille et une nuits
Qui voilent ta jeunesse

Pour la première fois
Il pleut sur ton visage
Sur ta robe de soie
C’est la faute aux nuages
Tu te laisses emporter
Par l’orage qui passe
Si au moins tu savais
Que les tourments s’effacent

Il faut chanter et croire encore
À des étés tout comme avant
Il faut chanter et ne jamais
Se retourner sur le passé
Il faut chanter

C’est peut-être le vent
Qui te prend dans ses bras
C’est peut-êre son nom
Qu’il murmure tout bas
Quand il n’y a plus rien
Plus l’ombre d’un espoir
Quand le soleil s’éteint
Ton coeur s’habille de noir

Il faut chanter et croire encore
À des étés tout comme avant
Il faut chanter et ne jamais
Se retourner sur le passé
Il faut chanter


C’est peut-être cet air
Qui fait briller tes yeux
C'est peut-être l’hiver
Qui refroidit l’adieu
Pour le temps qui se meurt
Plein de mélancolie,
Ma douce mélodie
Réchauffera ton coeur

Il faut chanter et croire encore
À des étés tout comme avant
Il faut chanter et ne jamais
Se retourner sur le passé
Il faut chanter


©Guy Marchal (archives)

Ecrit par alberto, a 16:39 dans la rubrique Chansons d'une vie.
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Mardi (14/02/06)
L'homme nu
L’HOMME NU

https://youtu.be/YoBbtr9ZkLo

1
Le diable mort assassiné
A l’aube bleue de tous les temps
Les bras ouverts à la pitié
Du pitre monstre de satan
Agite encore de sa croix
Son sabre rouge sanguinaire
Sanguinolent dans le crachat
De ma blessure de misère
Mathématique de gerçures
Où je calcule la douleur
Où s’accumulent à ma mesure
Des quantités de casse-coeurs
Ô Dieu des temps démesurés
Mesure l’antre d’Arcadie
Où l’homme meurt avec sa plaie
Sur le grabat de l’agonie
Et cette soeur qu’on vient chercher
A la veillée des soirs de pluie
Cette moitié qui se défait
A la lueur d’une insomnie
Mélancolie de l’âme soeur
A la façade de néant
Où s’entrelacent comme un coeur
Les tresses bleues de l’illusion

2
Je suis l’homme habillé de nu
De nymphes mornes apprivoisées
Nymphomane de l’inconnu
De l’inutile vérité
Ma cabane c’est l’Acropole
Où croulent les pâles étoiles
Tambourinant la farandole
Depuis le temps du premier bal
Cathédrale de fanfreluches
Où je m’invente mes prières
Où je blasphème les perruches
Et leurs perroquets de bréviaires
Ô Dieu de la fécondité
Arrête ta valse féconde
La musique de la destinée
N’a pas germé comme à la ronde
Les nénuphars de noir plastique
Bien épanouis sur les phonos
Qui bradent leurs sons maléfiques
En cataractes de grelots
Aux avatars ébouriffés
Du simulacre de combat
Aux vieux routiers dévergondés
Qui se relâchent sur le tas

3
Regardez-moi se dessiner
En frime rose ce tableau
Métamorphose du péché
De la bergère et son troupeau
Filant sa laine sous la lune
Ecarquillée sous sa carcasse
Où passe comme une rancune
Une lueur un peu fugace
De figurants défigurés
Où je figure à ma manière
Où je repère à la ramée
Les héros de la boutonnière
Ô bergère à la face d’ange
Epanche ta chaste froidure
Majuscule d’un autre temps
Aie pitié de ta pourriture
Et ces moutons tout moutonnés
Comme une mer où bat le roc
Où bavent des épaves nées
D’une croisière d’équivoques
Barques futiles au bois gercé
Par les années qui se trimbalent
Vous coulerez à la marée
De la dernière mer étale

4
Je suis l’homme habillé de nu
De ma parure je confesse
A la clarté de votre cul
La communion de la sagesse
Et je m’en lave la vertu
Ce rat d’égout dégoulinant
A ras des pages révolues
De la révolution des temps
Les soirs de brume où la raison
Se met à battre la chamade
Où se débattent les tourments
Claquemurés de mascarade
Ô Dieu des hommes fabriqués
Des analphabètes stupides
Des saltimbanques endimanchés
Qui banquent dans les poches vides
Dans le désert de tes entrailles
Où les corbeaux claquent des ailes
Où la porno de tes tripailles
Flagelle l’âme démentielle
Dans ce désert où bat la vie
A la lueur de tant de fables
Je ne sais pas si je souris
Ou si je pleure dans ton étable
Ou si je pleure dans ton étable
©Guy Marchal (Nuremberg, 25 janvier 1977)

Ecrit par alberto, a 13:58 dans la rubrique Chansons d'une vie.
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Jeudi (08/12/05)
Entre nous la vie

Entre nous la vie
C’est du pain en vitrine
C’est du jazz en sourdine
C’est ta main qui se tend
Là-bas
Là-bas la vie
C’est un bout de nuage
Un affreux corps en nage
Un oiseau de passion
Qui s’en va
Entre nous la vie
C’est d’la joie raccolée
A la gare des paumés
C’est d’la guinche à gogo
De la came à fiasco
C’est le guide des nuits
Habillé de mes nuits
C’est le noir accroché
Au plafond des années
Et qui donne le ton
Et qui donne le ton
Mon amour
Mon amour

Entre nous la vie
C’est du coeur en remise
C’est du pic à la mise
C’est ta main qui se tend
Là-bas
Là-bas la vie
C’est du bath portefeuille
Du trèfle à mille feuilles
Du carreau cotillon
Sous les doigts
Entre nous la vie
C’est du toc trafiqué
A l’usine d’à côté
C’est d’la guigne têtue
De la poigne férue
C’est la gueule des jours
Qui s’étiolent d’amour
C’est la claque battant
Les fenêtres du temps
Et la porte du coeur
Et la porte du coeur
Mon amour
Mon amour

Entre nous la vie
C’est l’autre qui se casse
C’est le cri le mot de passe
C’est ta main qui se tend
Là-bas
Là-bas la vie
C’est la pierre tombale
Là où tombent les balles
Des petits et des grands
Et de moi
Entre nous la vie
C’est d’la mort en bataille
Qui vous bat dans l’poitrail
C’est les loups qu’on croyait
Disparus à jamais
C’est les croupes croupies
Des marchandes de vie
C’est le manteau d’azur
Sur la déchiqueture
Et les pas de mesdames
Et les pas de mesdames
Entre nous la vie
C’est le diable en goguette
Sur un air de braguette
C’est la valse panache
Sur le plancher des vaches
C’est la bouiffe de kif
A l’anglaise et au pif
La vie
C’est du tout et du peu
C’est tout ce que tu veux
Mais pas ce que je veux
Mais pas ce que je veux
Mon amour
Mon amour
©Guy Marchal (archives)

Jésus-Christ : “Je suis la vraie vie” (Bible). Je l’ai appris quelques deux années après avoir écrit cette chanson.


Ecrit par alberto, a 15:04 dans la rubrique Chansons d'une vie.
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Mardi (08/11/05)
Terre au secours
TERRE AU SECOURS
https://youtu.be/omE8L7jnzRA

1
Sa chambre est tapissée de tapis envoûtants
Qu’elle aime piétiner le soir en s’endormant
Entre les draps glacés de sa nuit qu’est fauchée
Elle appelle au soleil pour lui faire du pied
Pour qu’il se pose là dans le bas de ses reins
Ses reins qui font si mal d’avoir trop... et pour rien
Juste pour un bout de pain grignoté dans un coin
Juste pour un bout de pain qu’a même plus l’goût du grain
Y’a des souvenirs qui sont longs à venir
Y’a des sourires qui sont près de mourir
Y’a comme un arbre qui penche sur l’eau
Un pauvre saule qui pleure ses maux
Ô terre d’amour
Ô terre au secours
2
Sa chambre est habitée de princes pas charmants
Qui sautent les moutons à l’heure du berger
Quand la lune est tout’ nue et que le loup attend
Quand le chien de sa vie en crève de hurler
A la mort qui divague un couteau à la main
Et qui cherche ses reins son ventre et puis ses seins
Juste pour un bout de pomme à s’ carrer sous la dent
Juste pour un bout de pomme à s’ bouffer jusqu’au sang
Y’a des premiers de novembre à revendre
Y’a des premiers d’avril à s’y méprendre
Y’a comme un ciel qui caille ses eaux
Mathusalem aux marches du tombeau
Ô terre d’amour
Ô terre au secours
3
Sa chambre est ce rafiot qu’a jamais vu la mer
Parce qu’il est mouillé là-haut sous les goutières
Sous les flaques mourantes qu’éclaboussent les pieds
Des matous qui n’ont plus que leur crin pour crier
Que leurs yeux pour cracher l’éclair et le tonnerre
A se payer le large des vieux loups de mer
Juste un petit voyage à la rame du vent
Juste un petit voyage à la rame d’antan
Y’a des valises de nuits à défaire
Y’a des cantines de jours à refaire
Y’a comme un trait tiré sur la peau
Une paupière qui gonfle ses eaux
Ô terre d’amour
Ô terre au secours
4
Sa chambre est le berceau de la lande égarée
Des songes maraudés là-bas dans les vergers
Entre cuirasse et roc banières et bagnards
Elle bat sa retraite à grands coups de cafard
Elle appelle au soleil pour qu’il se pose là
Pour qu’il fasse du plat à son ventre trop plat
Juste pour un p’ tit bout d’ chou qui pousserait sous son sein
Juste pour un p’ tit bout d’ chou qui serait son jardin
Y’a des revers de veste et de médaille
Des retrouvailles de l’âme au bercail
Y’a comme un fleuve qu’a mal à son eau
A ses rives à son lit et à ses bateaux
Ô terre d’amour
Ô terre au secours
©Guy Marchal (archives)

Rajout :
Je n’ai pas toujours été chrétien. Il m’a fallu exactement trente années avant que je capitule et que j’accepte l’existence de Dieu !
Les chansons que je mets dans cette rubrique ont été écrites pendant la fin de cette période de luttes et de recherche. Elles veulent simplement rapporter dans ce site le cheminement de ma pensée qui a abouti à la découverte de Dieu
“Terre au secours” fut la dernière de la série. Après avoir écrit cette chanson dans une petite chambre sous les toits de Paris, Dieu s’est révélé en me donnant la conviction inébranlable de son existence. Un peu comme si vous touchiez de la main le fil d’une clôture électrique, vous recevez une décharge qui se répand brusquement dans tout le corps. Là vous êtes informé ! (c’est dans ce sens que je parle d’une conviction inébranlable). Si quelqu’un vous demande ensuite : “Ça fait quoi de toucher une clôture électrique ?” Vous lui dites alors qu’il n’a qu’à toucher lui-même le fil !
Le fil, on le voit, tandis que le courant, on ne le voit pas. S’il y a une indication, on la lit ou on ne la lit pas, ou on n’y croit pas. Alors au risque de se perdre dans des explications sans fin, le mieux, me semble-t-il, est de faire sa propre expérience.

Ecrit par alberto, a 09:30 dans la rubrique Chansons d'une vie.
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