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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

“Cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira”
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Jeudi (23/06/22)
Le grand mystère caché de tout temps et dans tous les âges
Le grand, grand mystère, caché de tout temps et dans tous les âges, est révélé maintenant, non pas au monde, mais à l'Église, non pas aux chrétiens de nom, mais à tous ses saints, savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire (Col 1.26-27). Les saints sont tous ceux qui sont nés de nouveaux et qui ont reçu une nouvelle nature en esprit, semblable à celle de Jésus. Leur âme et leur corps ne sont pas encore sanctifiés, mais ils sont appelés saints parce que leur esprit est déjà parfaitement saint. La volonté de Dieu est de les conduire dans le perfectionnement. L'apôtre Paul a reçu de Dieu tout le programme qu'il nous révèle point par point dans ses lettres qu'il convient de lire et méditer pour avancer dans le plan unique de la gestation de Christ en nous. "C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi" (Col 1.28-29). L'Église fidèle de Jésus-Christ n'a pas d'autre but que celui-là.

Après avoir révélé ce grand mystère, Paul parle d'un grand combat qu'il a mené pour que ce mystère soit gardé et ne soit pas détourné de son contenu. Il ne cesse d'apporter les exhortations et les enseignements dont nous avons besoin de la part de Dieu, mais aussi des mises en garde, sachant que l'ennemi gronde devant cette révélation. C'est ce qui a coûté de nombreuses souffrances à l'apôtre tout au long de sa vie. Dans le chapitre 2 de sa lettre aux Colossiens, nous relevons plusieurs mises en garde qui ont besoin d'être rappelées pour notre bien :

"Que personne ne vous trompe par des discours séduisants" (Col 2.4).

"Que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ" (Col 2.8).

"Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats" (Col 2.16).

"Qu'aucun homme, sous une apparence d'humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course, tandis qu'il s'abandonne à ses visions et qu'il est enflé d'un vain orgueil par ses pensées charnelles" (Col 2.18).

À nous de garder ces mises en garde. Quant aux exhortations, elles abondent toujours sous la plume de l'apôtre. Jésus lui a confié l'Évangile. C'est une source d'eau vive qui coule du Seigneur Jésus lui-même à travers son serviteur qu'il a choisi dès le début comme un instrument pour porter son nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël. Avec la parole annoncée, des fleuves d'eau vives couleront du sein de quiconque croit en Jésus (Jean 7.38). Mais cela ne s'est pas déroulé sans la souffrance. Les persécutions ont été le lot de toute la vie de Paul comme Jésus l'avait dit : "Je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom" (Actes 9.16). L'apôtre, rempli d'amour pour ses églises, n'avait qu'une réponse venant droit de son coeur renouvelé : "Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église" (Col 1.24).

"À quelles souffrances n'ai-je pas été exposé à Antioche, à Icone, à Lystre ? Quelles persécutions n'ai-je pas supportées ? Et le Seigneur m'a délivré de toutes" (2 Tim 3.11). Paul parle de ses épreuves avec émotions, mais sans se laisser abattre parce que sa foi en Christ est sa force. Il a compris que dans sa faiblesse, il peut puiser autant la force que la joie en vue de l'accomplissement du projet de Dieu, l'expansion de l'Évangile du monde juif au monde païen. C'est ainsi que la gloire céleste du Seigneur Jésus se reflète dans toutes ses pensées et dans tous ses écrits. Il pourra vraiment dire : "Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ" (1 Co 11.1).

La justice, c'est le temps qui passe, n'est-ce pas ? Personne n'est exclu. Pourtant, si vous avez pris connaissance du mystère de Dieu, vous pouvez regarder avec sérénité la fuite du temps qui laisse des marques sur votre visage et votre corps. Vous avez compris que cette apparence n'est que celle du corps extérieur et qu'elle ne correspond pas du tout à votre véritable identité. Si vous avez Christ en vous, c'est là qu'il faut voir votre véritable identité. Votre corps intérieur, constitué d'esprit, ne vieillit pas et se trouve renouvelé de jour en jour. Il est éternel. Il sera revêtu d'un corps incorruptible lorsque Jésus reviendra : "Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur" (1 The 4.16-17). Y a-t-il plus grande promesse adressée à tous ? Voilà, en tout cas, comment la parole de Dieu, acceptée dans le coeur, produit en nous qui croyons, la consolation et l'espérance. Nous apprenons à regarder, non pas aux choses visibles qui sont passagères, mais aux choses invisibles qui sont éternelles. Nous sommes devenus calmes et paisibles devant le temps qui passe. Dieu ne peut pas mentir, ce qu'il nous promet par la foi en Christ, nous le verrons. "C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles" (2 Co 4.17-18). Paul va même plus loin dans la vision de notre avenir réel en nous invitant aussi à porter notre regard au-delà des épreuves les plus éprouvantes de la vie quotidienne, il dit : "J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous" (Ro 8.18). Plus nous bâtissons notre vie avec Christ en nous, plus notre espérance grandit et permet à Dieu d'illuminer notre coeur. Il n'y a pas plus grand mystère révélé qu'une nuit illuminée d'étoiles. Vous ne pouvez pas les compter, mais elles sont réelles au point que Dieu les connaît toutes. "Il compte le nombre des étoiles, il leur donne à toutes des noms" (Ps 147.4). Faites un pas de foi vers ce Dieu tellement merveilleux pour entrer dans la contemplation à travers la lecture d'un psaume, le psaume 147. Ouvrez votre Bible. Les mots viennent à manquer devant la grandeur et la majesté de Dieu. Que notre coeur ne soit pas à l'étroit ! Celui que les cieux des cieux ne peuvent contenir a choisi notre coeur pour lieu d'habitation ! Le mien, le vôtre ! Voilà, dans sa simplicité, le grand, très grand mystère, révélé à tous ceux qu'ils aiment : "Christ en vous, l'espérance de la gloire !" (Col 1.27). Aimez Dieu !

Ecrit par alberto, a 10:43 dans la rubrique Dire Dieu.
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Lundi (20/06/22)
Comprendre, discerner et affronter le système de la fin des temps.
Nous sommes dans les temps de la fin. Ce sont des temps désordonnés par rapport au Dieu éternel qui n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. À cause de ce dérèglement produit par l'abandon général de la foi au Créateur du ciel et de la terre, nous avons assisté à l'apparition d'un autre monde, celui du virtuel. Un système qui vise à relier toutes les créatures à un système numérique, finalement pour en dépendre. Si l'homme était un être automne comme il a tendance à le croire, il ne tomberait pas dans ce piège. Mais il en ressent le besoin, et comme un poisson qui ne voit pas l'hameçon d'une ligne, il mord à l'appât pour être pris. L'homme a été créé pour dépendre de quelqu'un. Si ce n'est pas de son Créateur, de qui l'homme peut-il dépendre ? La Bible nous dit que ce système de la fin des temps se rattache à une bête au sujet de laquelle, nous n'avons pas intérêt à rester passifs, mais au contraire, à nous mobiliser pour comprendre, discerner et affronter ce système : "C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six" (Ap 13.18). Seulement, comprendre, discerner et affronter ce système avec succès implique la foi en Christ. "L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé" (Jean 6.29). Avant de remonter au ciel, après trois ans et demi de ministère terrestre, Jésus a envoyé dans le monde les onze disciples qu'il a préparés, afin qu'ils soient ses témoins : "S'étant approché, il leur parla ainsi : Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" (Mat 28.18-19). La stratégie du Dieu trinitaire est parfaite. Elle se déroule depuis le commencement et se terminera bientôt. Son Église sera bientôt terminée. Le Fils fera paraître devant son Père "cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible" (Ep 5.27), qui n'est pas destinée à la colère, qui sera donc enlevée avant les tribulations de la fin décrites dans le livre de l'Apocalypse. C'est ce que Dieu voudrait faire savoir à tout le monde, par le moyen de tous ses disciples. Mais pour ouvrir vraiment la bouche en ces temps de rébellion, il faut avoir vu spirituellement l'enfer où souffrent cruellement les âmes perdues qui ne pourront jamais de toute éternité recouvrer la liberté.

Ici-bas, nous pouvons nous saouler avec le vin et nous pouvons nous saouler avec les réseaux sociaux. Il faut savoir que les temps actuels dans lesquels nous sommes sont semblables au temps de Noé et de Lot, à la seule différence qu'ils n'avaient pas l'internet. Aujourd'hui, le caractère perverti de notre société se retrouve multiplié par le moyen des réseaux sociaux. Tout le monde peut en voir les signes. Impudicité, impureté, passions, mauvais désirs, cupidité, sont devenus les marques de notre civilisation. La Bible dit que c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion (Col 3.6). Nous qui marchions autrefois dans ces péchés, nous en étions, mais nous y avons renoncé pour plaire à Dieu et faire sa volonté en annonçant tout son conseil.

La vérité, c'est que Satan veut te détruire, il veut que ta vie soit un cauchemar. Dieu, lui, veut que chacun, au lieu de se plaindre, saisisse la vérité qui est en Lui et dans la personne qu'il a envoyée, Jésus-Christ, lui-même sorti de Dieu pour répondre à notre détresse. La Bible dit que le Fils de Dieu a paru pour détruire les oeuvres du diable. Il veut que nous regardions tout ce qu'il a accompli à la croix pour nous, afin que notre foi en Lui soit réelle et forte. Sa victoire sur les puissances des ténèbres est la nôtre. Et quelle victoire ! "Il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix" (Col 2.14). C'est gigantesque ! "Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix" (Vol 2.15). C'est glorieux ! La foi en Christ me libère du poids de mes péchés et de la condamnation qui mène à l'enfer.

Mais le nombre des sauvés reste toujours une minorité. Comme pour Israël : "Quand le nombre des fils d'Israël serait comme le sable de la mer, un reste seulement sera sauvé" (Ro 9.27). Dans sa rébellion, au lieu d'accepter de se connecter à Dieu par Jésus-Christ, l'homme a accepté de se connecter au système numérique planétaire, rendu possible par l'internet. C'est vrai qu'il n'avait pas le choix. N'empêche que, bientôt, tout ce réseau sera mis entre les mains de l'antichrist. Ceux qui ne nourrissent pas leurs pensées d'une réflexion sage venant de Dieu, seront pris au piège. Il vaut mieux prévenir que guérir. Dieu prévient le monde entier par le témoignage de ses serviteurs que la fin arrive, et que le signe le plus évident de cette fin est manifesté par la chute des valeurs morales. Le bien est appelé mal et le mal bien, il s'agit d'un grand malheur, a prophétisé Esaïe. Jésus a dit : "Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l'homme. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement" (Luc 17.26-28).

Noé n'a pas fait de compromis avec le monde. L'arche que Dieu lui a ordonné de construire représente l'Église. Il a obéi. Dès qu'il se fut réfugié dans l'arche, lui et sa famille, le déluge vint sur la terre et toute chair périt. Noé, qui était le seul juste, fut sauvé, lui et sa famille, au total huit personnes.

Lot, le neveu d'Abraham, fit des compromis avec le monde. Abraham intercéda en sa faveur auprès de Dieu, qui a promis de ne pas détruire la ville où Lot habitait, tant qu'il y aurait dix justes. Mais pour un seul juste, Dieu n'aurait pas détruit cette ville. Néanmoins, Dieu envoya deux anges pour faire sortir Lot et sa famille de la ville avant de la détruire. Lot fut sauvé et une partie seulement de sa famille. "Souvenez-vous de la femme de Lot" a dit Jésus (Luc 17.32). Elle était trop attachée à la ville (aux choses du monde). Au lieu de courir hors de la ville sans se retourner comme Dieu avait dit, elle s'est retournée et devint une statue de sel. Jésus veut nous faire comprendre que son avènement sera brusque, et que seuls ceux qui se seront préparés ne seront pas surpris pour être enlevés. Il dit à tous : "Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure" (Mat 25.13).

Ceux qui n'ont pas d'espérance voient leur vie se terminer le jour de leur mort. Ils se trompent, ils n'ont pas lu ou ni cru ce qui est écrit : "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement" (Hé 9.27). Pour les sauvés, l'espérance qui les remplit par la foi en la parole de Dieu, va se réaliser, ils verront tout ce qu'ils ont cru. Grâce à leur foi, le jugement de Dieu n'aura aucun effet sur eux, puisqu'ils sont au bénéfice du sang de Jésus-Christ. Ils recevront alors pour récompense l'héritage que Dieu leur a réservé dans les cieux. D'ailleurs, rien ne nous empêche de puiser dès maintenant par la foi dans notre héritage qui se trouve dans le monde spirituel. Ce n'est que par la foi que nous pouvons faire descendre dans le monde physique ce que nous avons besoin (guérison ou autres bénédictions). Pour cela, il faut juste le savoir et le croire. "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ !" (Ep 1.3).

Ecrit par alberto, a 13:22 dans la rubrique Dire Dieu.
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Vendredi (17/06/22)
Le véritable pas de la foi en Jésus-Christ
Comment apprendre à discerner ceux qui appartiennent à Christ de ceux qui ne lui appartiennent pas ? Une foule unie en une seule voix peut donner l'image de la force et du succès. Mais la foule est trompeuse, versatile et sujette à de graves changements. Elle a glorifié un jour Jésus, le lendemain, elle l'a crucifié. Il faut apprendre à se méfier des foules.

La religion attire la foule. Vous pouvez l'observer partout, devant les cathédrales ou les lieux de pèlerinage. Portée par la croyance d'un Dieu extérieur qui marche devant elle, elle marche à sa suite. Cette foule est encore dans l'ignorance du grand mystère que l'apôtre Paul a reçu par révélation, à savoir : "Christ en vous, l'espérance de la gloire" (Col 1.27). La foule qui suivait Jésus y trouvait son intérêt par les miracles qu'il accomplissait en réponse à leurs besoins immédiats : nourriture, délivrances démoniaques, guérisons des maladies et des infirmités. On peut entretenir longtemps une telle situation et tirer profit d'une foule. C'est ce que font les gourous, les chefs de sectes, les faux pasteurs, qui ne sont pas dans la vérité, mais dans le mensonge. Ils aiment l'argent plus que Dieu. Ils professent de fausses doctrines et de faux enseignements.

Jésus n'était pas dupe. Il connaissait tout homme, toute femme. Il ne voyait pas seulement leur apparence, il voyait ce qui motivait leur coeur. Dans son évangile, Jean rapporte ce témoignage : "Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous, et parce qu'il n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme" (Jean 2.24-25). La motivation avec laquelle un homme ou une femme décide de suivre Jésus a toute son importance. C'est ce que le Seigneur Jésus va mettre au grand jour. On racontait toutes sortes de choses à son sujet, sur son identité, ce qui l'amena un jour à questionner ses disciples : "Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme ? Ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean Baptiste ; les autres, Élie ; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes. Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux" (Mat 16.13-17).

C’est pourquoi, à un moment donné, Jésus aura une démarche décisive face à la foule, pour inciter chaque individu à le suivre uniquement pour ce qu'il est : le Christ, le Fils de Dieu, le Rédempteur. "Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive" (Marc 8.34). Voilà qui est clair et précis. Mais une confirmation de la part de ses disciples s'avère encore nécessaire. "Et il ajouta : C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu" (Jean 6.65-69).

La véritable motivation pour suivre le Seigneur Jésus s'en trouve clarifiée. Si quelqu'un le suit pour une autre motivation, il peut s'attendre à des déceptions ou dépressions qui peuvent être graves, surtout si l'ennemi s'en mêle et l'entraîne vers le reniement, comme Judas l'Iscariot qui livra Jésus pour trente pièces d'argent et qui finit par aller se pendre (Mat 26.15 et 27.5).

Comment discerner dans la foule ceux qui appartiennent à Christ et ceux qui ne lui appartiennent pas ? Dieu seul qui regarde au coeur en a le pouvoir. L'ivraie pousse avec la bonne herbe. Pourtant, le chrétien est facilement reconnaissable du non-chrétien. Si la bouche parle de l'abondance du coeur, en écoutant l'un et l'autre, je vais pouvoir les identifier. Dans le réel, le chrétien a l'Esprit de Dieu en lui, tandis que le non-chrétien ne l'a pas. Voilà toute la différence, mais qui est de taille, parce qu'elle est comme le jour et la nuit ! "Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas" (Ro 8.9).

Ce n'est pas l'adhésion à une religion ou la pratique d'une doctrine qui fait de moi un enfant de Dieu, et encore moins l'application assidue de la loi de Dieu. "Car tous ceux qui s'attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique" (Ga 3.10).

Connaissez-vous une seule personne capable d'observer tout ce qui est écrit dans le livre de la loi ? Il n'y en a aucune. Or, l'accomplissement sans faute de la loi divine est la seule justice agréée par Dieu. Voilà pourquoi, lorsqu'il regarde le monde, Dieu déclare : "Il n'y a point de juste, pas même un seul" (Ro 3.10). La justice des hommes ne peut être comparée à la justice de Dieu. Pour qu'un homme (une femme), puisse entrer dans son royaume, il a besoin d'être rendu juste selon la justice de Dieu. C'est ce qu'il a déclaré au monde pour la première fois par le prophète Habacuc : "Le juste vivra par la foi" (Habacuc 2.4). Il prophétisait en même temps la venue de Jésus, le Juste, qui allait justifier, par son sacrifice sur la croix, quiconque croirait en Lui. En étudiant les lettres de l'apôtre Paul, nous comprenons comment Dieu nous a libérés de la malédiction de la loi en nous faisant passer sous la bénédiction de la grâce qui est en Jésus-Christ : "Nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché. Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ" (Ro 3.20-24).

Jésus-Christ, le Fils de Dieu, demeuré sans péché, est le seul à avoir accompli la loi divine. Il ne l'a pas abolie, mais il l'a accomplie pour nous, afin que par son Esprit, nous puissions l'accomplir sans effort, en vivant non selon la chair, mais selon l'Esprit.

La vie chrétienne se caractérise par la manière dont nous marchons, soit selon la chair, soit selon l'Esprit. Le lait est la nourriture des bébés. Quand l'enfant a grandi, il a besoin d'une autre nourriture. S'il se contente du lait dans sa vie d'adulte, il y a un problème. À une église charnelle, celle de Corinthe, Paul a déclaré : "Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels" (1 Co 3.2). Voilà le problème de notre époque qui affecte l'Église. Non pas qu'il y ait un manque d'enseignants, puisque Paul précise que l'église de Corinthe ne manquait d'aucun don (1 Co 1.7). C'est plutôt en nous qu'il faut rechercher le problème. Si je me laisse gagner par la chair avec ses désirs contraires à ceux de l'Esprit, j'aurai un comportement charnel. En revanche, si je choisis de me laisser gagner par l’Esprit, qui a des désirs contraires à ceux de la chair, j'aurai un comportement spirituel. Je dois donc savoir et appliquer ce que me dit la Bible : "Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix ; car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas" (Ro 8.5-9).

Soyez certains d'être nés de Dieu, d'être son enfant et de lui appartenir. C'est ce qui compte dans ce monde. Si vous ne l'êtes pas, faites aujourd'hui même le nécessaire pour naître de nouveau, selon Jean 1.12-13. Prenez votre Bible, croyez tout ce qui y est écrit. Confessez vos péchés par une prière, au mieux avec un frère ou une soeur en Christ, renoncez à votre vie passée sans Dieu et commencez une nouvelle vie en acceptant le Seigneur Jésus comme votre Sauveur et Seigneur. Entretenez une relation personnelle avec Dieu par Jésus-Christ, en vous joignant avec des frères et soeurs également nés de nouveau. Lisez régulièrement dans la Bible et apprenez à méditer ce que vous lisez. "Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l'envie, et toute médisance, désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon" (1 Pierre 2.1-3). Vous ne regretterez jamais d'avoir fait ce pas de la foi, – de la véritable foi en Jésus-Christ, notre Sauveur et Seigneur !

Maintenant, si vous levez les yeux avec foi, vous verrez comme moi, l'évangile de Jésus briller à l'horizon sur les ruines d'un monde qui sera entièrement changé et où la justice de Dieu régnera à toujours.

Ecrit par alberto, a 12:40 dans la rubrique Dire Dieu.
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Mardi (14/06/22)
Une foi bien éclairée
Les ténèbres ont une puissance, mais c’est une puissance négative qui produit la mort. Nous naissons tous avec cette puissance négative qui se trouve dans la chair de notre corps. Ce n'est pas de notre faute puisque cette puissance de péché et de mort se transmet de chair en chair à chaque naissance, depuis nos premiers parents, Adam et Eve. Ainsi, nous héritons tous du péché qui produit la mort. Mais si nous sommes tous pécheurs, nous ne sommes pas obligés de le rester. Il y a deux mille ans, Dieu nous a donné son Fils unique pour nous faire passer, si nous le voulons, des ténèbres à la lumière. "Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur" (Ro 6.23).

Voulons-nous passer des ténèbres à la lumière ? Ce n'est pas gagné d’avance, il faut d'abord être convaincu de péché. Qui peut nous convaincre que la lumière qui est en nous est ténèbres ? Es-tu prêt à écouter Jésus, le don de Dieu ? Il est venu pour nous parler, pour nous apprendre des choses que nul homme n'a jamais enseignées. Il a dit : "L'oeil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres !" (Mat 6.22-23).

Plus nous sommes disposés à écouter les enseignements de Jésus, plus nous serons éclairés par une lumière que nous n'avions pas imaginée auparavant : la lumière spirituelle. La lumière spirituelle vient uniquement de Dieu qui est Esprit. Elle n'est pas dans l'homme d'une manière naturelle, parce que tout homme naît pécheur. Être pécheur signifie être coupé de Dieu. Jésus est venu pour nous réconcilier avec Dieu, pour nous remettre en contact avec Dieu, comme si nous n'avions jamais péché. Étant réconciliés avec Dieu, nous recevons sa lumière qui vient dans notre coeur. Cette lumière que nous recevons lorsque nous entendons la parole de Dieu et que nous la croyons, a le pouvoir de faire de nous des enfants de Dieu. C'est le miracle des miracles lorsque nous passons de la mort à la vie par une conversion. Écoutons Jésus nous le confirmer : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie” (Jean 5.24).

Nous pouvons avoir beaucoup de savoir terrestre, connaître toutes sortes de choses, rayonner devant les auditoires, être applaudis, avoir le plus grand talent du monde, être une bonne personne, si nous n'écoutons pas Jésus, nous restons dans nos ténèbres, sans nous en rendre compte, ainsi que dans la mort. Pire encore, si nous n'écoutons pas Jésus, nous irons en jugement. Qu'est-ce que le jugement de Dieu ? Le jugement de Dieu est le moment le plus épouvantable qu'auront à subir les hommes et les femmes ayant renié le Christ. Ils ressusciteront tous pour être jugés devant un grand trône blanc. Jean en a reçu la révélation pour que toute l'humanité soit prévenue et que nul ne soit dans l'ignorance : "Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu" (Ap 20.12-15).

En revanche, (en vérité, en vérité), si nous écoutons Jésus, nous recevons la vie éternelle et nous sommes délivrés du jugement devant le grand trône blanc. C'est un soulagement de bonheur intense lorsque la lumière vient illuminer le coeur d'un croyant. Quand cela arrive, c'est un grand miracle qui se produit sur la terre, et cela vient de Dieu. Écouter Jésus n'est pas difficile. Mais pourquoi tant de gens s'y opposent ? Qu'est-ce qui les en empêche ? L'obstacle numéro un, c’est l'orgueil. Tout ce qui vient nourrir l'égo jusqu'à la démesure : le savoir, un grand talent, le génie, l'argent… Le plus grand péché de l'homme est son refus de croire en Dieu et en Jésus-Christ. Pourtant, Dieu, qui a bien fait les choses, a donné une bonne portion de foi à tout le monde, mais le monde attache la foi qu'il a reçue en tout, sauf en Dieu qui est la vérité. Pour attacher sa foi en Dieu, il faut donc aimer la vérité. Tous ceux qui n'aiment pas la vérité auront des difficultés pour écouter Jésus, ils ne le pourront même pas. L'évangile explique comment le jugement de Dieu, – avant d'être effectif à la fin du monde –, comment il est venu parmi nous avec la venue du Fils de Dieu, celui qui est la véritable lumière du monde qui éclaire tout homme (Jean 1.9). Pour comprendre, il n'y a pas d'autre solution que d'ouvrir son coeur à la parole de Dieu, de la lire lentement et de la méditer : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu" (Jean 3.16-20).

Chaque parole de Jésus est éternelle et plus précieuse que l'or. Écouter parler Jésus ouvre l'intelligence du coeur : "Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour" (Jean 12.46-48). Comme il est le Fils de Dieu, seul Jésus peut parler de la sorte. Il n'y a pas de péché en lui. Il n'y en a jamais eu et il n'y en aura jamais. "Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement" (Hé 13.8). Et il est notre Sauveur ! Lorsqu'une personne est convaincue de péché, il suffit qu'elle se tourne vers Lui avec foi, le coeur repentant, et qu'elle reçoive le plein salut qu'il a accompli pour nous tous sur la croix, selon les Écritures : "Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies" (Mat 8.17). Cette personne passe de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière, et un grand avenir s'ouvre à elle, un avenir qui va jusque dans l'éternité. Nous sortons du schéma tellement terre à terre de notre société empêtrée dans les problèmes, les angoisses, les discussions, les combines d'un système usé par le péché de l'incrédulité. Un monde où règne la peur et le mensonge, parce que là où il n'y a pas de vérité, le mensonge règne.

Par ta réconciliation avec Dieu par Jésus-Christ, Dieu t'offre la pleine libération par le Saint-Esprit qui est la puissance de l'esprit de vie en Jésus-Christ. Face à la puissance du péché et de la mort qui habite dans ta chair, tu as maintenant en toi, dans ton être intérieur renouvelé, la puissance de l'esprit de vie en Jésus-Christ. C'est ce qui fait de toi une nouvelle créature, capable de triompher sur le péché. Appuie-toi toujours sur la parole de Dieu (ce qui déstabilisera l'ennemi) : "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles" (2 Co 5.17). "Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a libéré de la loi du péché et de la mort" (Ro 8.1-2).

Voilà ce qui continue de se mouvoir pour un peu de temps au-dessus de la surface du globe, la lumière spirituelle personnifiée en Jésus-Christ. À l'image du soleil, "Jésus est la lumière du monde qui éclaire tout homme". Si quelqu'un ne l'a pas cette lumière, ne la veut pas, ne la saisit pas, c'est son droit, mais il n'est pas éclairé (même s'il est docteur en philosophie) et demeure dans les ténèbres spirituelles que sont les démons et leur chef, Satan. La loi du péché et de la mort domine de la sorte sur le monde. Seule la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ a le pouvoir, par la simple foi en Christ, d'arracher tout homme, femme, de cette emprise du diable conduisant à la perdition éternelle. D'où l'importance de l'évangile qui doit être prêché partout et dans les moindres recoins de la terre, dans toutes les sphères sociales et politiques, dans les familles, partout ! La foi bien éclairée permet de reprendre avec détermination et générosité les paroles de l'apôtre Paul : "L'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !" (2 Co 5.14-20).

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Samedi (11/06/22)
L'avènement du Seigneur Jésus
Au-delà des questions existentielles que l'homme peut se poser, il y a celle du retour de Jésus. Les athées n'y feront jamais allusion, seuls les chrétiens chercheront à savoir. Pour que Jésus revienne, il faut qu'il y ait d'abord le chaos sur la terre. C'est peut-être l'une des choses les plus difficiles à comprendre. Jésus exprime la même chose lorsqu'il prophétise sur les guerres et les bruits de guerres, et qu'il conclut : "Il faut que ces choses arrivent, mais ce ne sera pas encore la fin" (Marc 13.7). Ce que nous ne souhaitons pas voir arriver en matière de fléaux, porteurs de souffrance, s'avère nécessaire pour l'avènement du Seigneur Jésus. L'Ordo Ab Chao, le plan maçonnique des hommes pour dominer le monde, sert mystérieusement aux plans de Dieu. Pour nous enseigner et nous rassurer, Dieu parle des douleurs de l'enfantement qui surprennent la femme enceinte avant la venue du bébé. Quand le bébé est là, la mère se réjouit et oublie toutes les souffrances.

Si nous raisonnons comme les gens du monde, nous serons dans l'erreur. Le risque est grand de se laisser contaminer, non seulement par des virus, mais par la propagande ambiante. Nous qui sommes de la vérité, nous sommes entourés et immergés dans un monde de mensonges. À ce point de vue, rappelons-nous la prière de Jésus à son Père en notre faveur, afin d'en recevoir la bénédiction : "Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité" (Jean 17.14-17).

Lorsque nous considérons les grands changements de la société depuis quelques années, notre réaction a besoin d'être recentrée par rapport à la parole de Dieu. La connaissance de la parole de Dieu qui produit la foi en nous, nous évitera d'avoir une position charnelle. Pour rester calme devant le résultat des élections, il est nécessaire de regarder à Jésus. Si nous regardons la tempête, nous allons être apeurés et couler comme Pierre a coulé dès qu'il a cessé de regarder à Jésus. "Seigneur, sauve-moi ! s'écria-t-il. Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?" (Matthieu 14.30-31).

Seul notre regard sur Jésus, et non sur le monde, nous rassurera et nous mettra en confiance. Il s'agit de la mise en pratique de notre foi, - notre foi qui a besoin d'être centrée sur Jésus afin d'en tirer la puissance. Nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles. "C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles" (2 Corinthiens 4.16-18).

C'est dans ce contexte que Dieu réalise son oeuvre la plus grande : la recréation de l'homme par le moyen de l’Évangile éternel. Il aura bientôt terminé. À la fin ultime, c'est un ange, volant par le milieu du ciel, qui l'annoncera aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple : "Il disait d'une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux" (Apocalypse 14.6-7).

L'heure du jugement approche. Nous avons compris la nécessité par Dieu, qui dirige l'univers, d'avoir la mainmise sur toute élection politique. Le diable a peut-être son plan, mais Dieu a le sien. Après son triomphe à la croix, le Seigneur qui s'est assis à la droite de Dieu au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir, laisse évidemment concourir toutes choses au bien de son plan. Il veut aussi nous rappeler une chose que nous oublions trop vite et qui nous pousse malheureusement à murmurer trop souvent : "Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu" (Romains 13.1). Dans sa lettre aux Romains, Paul explique le rôle des magistrats qui portent l'épée : "Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience" (Romains 13.4-5). Lorsque les tribulations contre les chrétiens arriveront (elles sont déjà arrivées dans certains pays), le Saint-Esprit est là pour nous guider et nous conduire dans toute la vérité. Le Saint-Esprit nous montrera quand il faudra résister contre les autorités, à la manière des apôtres à qui les autorités avaient expressément défendu d'enseigner au nom de Jésus. Ce à quoi Pierre et les apôtres avaient répondu : ”Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" (Actes 5.29).

Mais regarder à Jésus peut être très difficile, je le sais. Regarder vers l'invisible revient parfois à regarder comme dans le brouillard. Tu ne vois rien. Console-toi, cependant, si tu es sur la bonne route, si tu as choisi d'être sur le bon chemin qui s'appelle Jésus-Christ. Tu sais qu’il est lui-même "le chemin, la vérité, et la vie, et que nul ne peut venir au Père que par lui" (Jean 14.6). Il a été visible. Tous ses amis, les apôtres, ont vécu avec lui pendant trois ans et demi. Puis, après avoir offert son corps sur une croix, pour le péché du monde, il leur a été enlevé. Il est maintenant invisible. Mais avant de les quitter, il leur a dit : "Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous" (Jean 14.15-18).

"Si vous m'aimez", a dit Jésus. Si tu aimes Jésus, il ne peut pas faire autrement que de te donner le Saint-Esprit par lequel il sera lui-même avec toi. Étant retourné au ciel, Jésus a retrouvé ses attributs divins. Il est omnipotent, omniscient et omniprésent. Il a la toute-puissance, la toute-science, et il est présent partout dans le temps et l'espace. Il n'est plus limité comme dans sa condition d'homme sur la terre. Glorifié dans le ciel, assis à la droite du Père, Jésus-Christ est avec chacun de ses enfants dans la plénitude de Dieu. Si tu es connecté avec Lui par la foi, tu as part à cette plénitude, tu as l’assurance qu'il te conduit d'une manière parfaite au travers du brouillard vers le but. "Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas" (Hébreux 11.1). Si tu voyais, ce ne serait pas la foi. Dieu nous a donné les arrhes de l'Esprit, afin que nous marchions par la foi et non par la vue. C’est par la foi que Dieu nous arrache de ce monde de ténèbres pour nous sauver de sa colère et nous conduire dans son repos : une demeure éternelle en sa présence. Et c'est par la foi que nous recevons dès maintenant la vie éternelle dans notre nouvelle nature en esprit, qui subsistera jusque dans l'éternité. Seul notre corps corruptible sera changé en corps incorruptible le jour où le Seigneur reviendra pour nous prendre tous avec lui, avant que la colère ne vienne sur la terre, lorsque le chaos y sera à son comble.

”Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts.
Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles" (1 Thessaloniciens 4.15-18).

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Jeudi (09/06/22)
Dieu veut que tous les hommes soient sauvés
"Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2.4).

Dieu a une seule raison d'avoir ce rêve, parce que son Fils unique qu'il a envoyé dans le monde est mort pour tous. Si tous les hommes prenaient la décision de se repentir et de croire en Jésus-Christ, tous seraient sauvés. Malheureusement, nous savons que cela n'arrivera pas ! Depuis que le monde est monde, même s'il y a parfois de grands réveils, le nombre des sauvés reste une minorité par rapport à la population mondiale.

Néanmoins, la volonté de Dieu, notre Sauveur, n'en demeure pas moins de sauver tous les hommes, par le fait unique et éternel que son Fils est mort pour tous. Nous sommes tous pécheurs et, pour l'amour de Dieu et de sa justice, il fallait que son Fils unique s'offre en sacrifice pour le péché de tous les hommes. Son sang pur a été versé à la croix et il est la rançon pour notre rachat. "Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur" (Romains 6.23).

Depuis la désobéissance de nos premiers parents, le péché est entré dans le monde. Cette puissance de péché et de mort s'est logée dans la chair et elle se transmet à chaque naissance, de génération en génération. Elle est reliée à Satan qui contrôle ainsi tous les hommes dès leur naissance.

Nous sommes tous nés dans le péché, nous sommes tous pécheurs, mais nous ne sommes pas obligés de le rester. Tôt ou tard, nous allons prendre conscience, à la fois de notre propre nature et de notre environnement. Quelle position allons-nous adopter ? C'est là une responsabilité qui appartient à chacun d'accepter ou non, le monde dans lequel il évolue. Tout dépend du regard que l'individu porte sur le système avec lequel le monde fonctionne. On peut l'accepter ou s’y opposer. Toutefois, il y a une marge de compréhension qui est plus ou moins franchissable selon que l'on est chrétien né de nouveau ou pas. Il faut être réellement chrétien, né de Dieu, pour discerner la nature pécheresse d'un système fait de pécheurs. L'incompétence dans tous les domaines reste à la mesure humaine, même au niveau des dirigeants. Un monde contrôlé par Satan aura le caractère de Satan. Un monde contrôlé par Dieu aura le caractère de Dieu. C'est le jour et la nuit. Qu'on ne s'y prenne pas ! Justement, l'ennemi fait tout pour aveugler.

Avec Dieu, il n'y a pas de hasard, tout ce qu'il fait a un sens. Tout regard observateur pourra s'en rendre compte dans la plus simple nature des choses, dans la contemplation de la création : "La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables" (Romains 1.18-20).

La nature qui nous entoure porte la signature du Créateur. Il n'y a que beauté, ordre, grandeur, émerveillement et révélation de Celui qui les a faites : Dieu ! Et maintenant la question est de savoir qui est Dieu ? La réponse est dans la bouche du Fils : "Celui qui m'a vu a vu le Père" (Jean 14.9). Les yeux du coeur qui voient cette vérité, seront récompensés. Mais les yeux qui ne voient pas et qui étouffent cette vérité, sont inexcusables et se retrouvent sous la colère de Dieu, avec des conséquences gravissimes, ce que révèle la suite du texte qu'il faut lire jusqu'au bout : "Puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs coeurs ; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !
C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèce d'injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d'intelligence, de loyauté, d'affection naturelle, de miséricorde. Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font" (Romains 1.21-32).

Pourtant, Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Pour éviter le pire, que fait Dieu ? Il nous parle ! Il agit sur tous les registres en nous envoyant des messagers, grands et petits. Les grands se distinguent par Moïse et Jésus. N'oublions pas Elie et Jean Baptiste. Puis il y a les apôtres et tous les serviteurs du Seigneur Jésus, qui nous transmettent des exhortations pleines de la sagesse d'en haut et qui peuvent sauver nos vies. Écoutons le grand apôtre Paul : "J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2.1-4). Nous voyons peut-être l'incapacité de certains leaders politiques, mais Dieu nous demande de prier pour eux.

Même le plus petit des messagers de Dieu a son importance. N'oublions pas que Dieu lui-même s'est abaissé jusqu'au dépouillement extrême. C'est encore l'apôtre Paul qui nous exhorte : "Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2.5-11).

Pour que tous les hommes soient sauvés, Dieu ne peut plus rien faire d'autre. Il a tout fait. Quel que soit ton rang social, que tu sois un grand dirigeant, ou un petit employé, ou un simple balayeur, il te dit : "Viens". Il ne tient qu'à toi d'entendre l'invitation de Christ, de venir à Lui par la foi, et d'être sauvé pour l'éternité.

Le royaume de Dieu est proche. Il est juste derrière la prochaine et grande guerre mondiale. Entre temps, comme Jésus l'a dit, nous entendrons parler de guerres et de bruits de guerres : gardons-nous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin (Matthieu 24.6). Des tisons s'attisent, des bouches soufflent sur la braise. Le feu prendra d'un seul coup après une accalmie, ou plus précisément, après la promesse d'une accalmie. Tout ce qui est écrit s'accomplira. Ne nous laissons pas détourner de notre sincérité de coeur par les mensonges et la propagande d'une presse qui fait corps au système d'un monde corrompu par le péché. Ce système sera brisé le jour du retour de Jésus et sera remplacé par le royaume de Dieu. Jésus sera alors couronné Roi de son royaume auprès de son Épouse (sa chère Église) parée comme une reine ! Et le monde nouveau sera dans la joie ! Il n'y aura plus de malheureux !

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Mardi (07/06/22)
Le jour où Jésus reviendra, le malin ne sera plus.
En ces temps spéciaux, il y a une grande mise en garde qui s'opère au coeur des croyants. Le Saint-Esprit qui les conduit dans toute la vérité les pousse dans un retranchement pour un ressourcement, à l'image des disciples rassemblés dans la chambre haute, et auxquels Jésus avait donné l'ordre d'attendre et de ne pas en sortir avant la venue de ce qui leur avait promis : le consolateur, le Saint-Esprit. Lorsqu'il dit : "Sans moi vous ne pouvez rien faire" (Jean 15.5), il veut dire aussi : "Sans le Saint-Esprit, vous ne pouvez rien faire". Certes, on peut faire beaucoup de choses sans le Saint-Esprit, mais ce seront des oeuvres mortes qui brûleront le jour où elles seront manifestées et éprouvées par le feu. C'est pourquoi Dieu nous demande d’y renoncer (Hébreux 6.1). Périodiquement, et à l'image du vigneron, le Seigneur taille les sarments de sa vigne : "Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit" (Jean 15.2). Cela arrive lorsque Dieu travaille en profondeur dans le coeur de ses disciples. Il ordonne une coupure avec le monde pour opérer une plus grande intimité avec lui. Il peut y avoir plusieurs phases, comme pour Elie, le prophète : "Et la parole de l'Éternel fut adressée à Élie, en ces mots : Pars d'ici, dirige-toi vers l'orient, et cache-toi près du torrent de Kerith, qui est en face du Jourdain. Tu boiras de l'eau du torrent, et j'ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là" (1 Rois 17.2-4). Puis une seconde phase : "Mais au bout d'un certain temps le torrent fut à sec, car il n'était point tombé de pluie dans le pays. Alors la parole de l'Éternel lui fut adressée en ces mots : Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j'y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir" (1 Rois 17.7-9). Elie fut reçu comme un hôte par cette femme. Mais pendant cette période, le fils de la femme veuve tomba malade et mourut. Alors Dieu manifesta sa puissance à travers son serviteur Elie. Celui-ci le porta dans sa chambre haute où il demeurait. Après avoir prié , il s'étendit trois fois sur l'enfant, demandant que son âme revienne au dedans de lui. "L'Éternel écouta la voix d'Élie, et l'âme de l'enfant revint au-dedans de lui, et il fut rendu à la vie" (1 Rois 17.22).

Cette période, pendant laquelle il n'y eut pas de pluie, dura trois ans et six mois. C'est exactement le temps de chacune des deux tribulations de la fin : d'abord une tribulation moyenne, le temps à l'antichrist de préparer le gouvernement mondial, suivie d'une grande tribuation où il exercera son pouvoir totalitaire avec la puissance de Satan, jusqu'à s'asseoir dans le temple reconstruit à Jérusalem. Ce qui provoquera le retour triomphal de Jésus-Christ et le début de son règne de mille ans. Le Nouveau Testament juge bon de nous rappeler ces faits : "Élie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu'il ne plût point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit" (Jacques 5.17-18).

Qui ne croit pas encore à l'existence du Seigneur Jésus ? Il est assis à la droite de Dieu et il dirige le monde entier ? Qui ne croit pas encore ce qui est écrit dans la Bible, le livre saint, inspiré directement par Dieu ? Jésus, qui est un avec tous les écrits bibliques, a dit : "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Mat 24.35). Il n'y a rien de plus sûres et vraies que les paroles qui sortent de la bouche du Fils, dont l’union avec le Père est parfaite. "Moi et le Père nous sommes un" (Jean 10.30). Il est toujours intéressant de constater dans la vie de Jésus la manière dont il agissait. Quel contraste entre l'individualisme de l'homme terrien qui agit de lui-même et Jésus qui fait uniquement ce que le Père lui dit de faire et qui parle selon ce que le Père l'a enseigné ! "En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement" (Jean 5.19). Combien avons-nous besoin de l'enseignement de Jésus ! Chaque vie a ses changements. Pour tout disciple consacré, vient un jour le moment où il est appelé à se détacher des commodités usuelles d'une vie chrétienne sécurisante avec une assemblée et un pasteur, pour ne dépendre que du Seigneur Jésus-Christ seul. De même que Jésus ne dépendait que de son Père, nous ne devons dépendre ni des hommes ni de l'Etat, mais du Seigneur Jésus seul. "Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité" (Col 2.9-10).

Le perfectionnement des saints auquel Dieu nous appelle ne se fait pas du jour au lendemain. Cela nécessite de nombreuses périodes, ou saisons, qui nous permettent de grandir dans la foi et de mûrir.

Comme Moïse, demandons à Dieu qu'il nous enseigne à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse (Ps 90.12). Attendons-nous à la puissance de Christ qui est toujours fidèle pour confirmer sa parole. Il répondra à nos prières selon notre foi. Si Dieu s'est engagé dans une promesse à ton égard, elle s'accomplira, car Dieu n'est pas un homme pour mentir. Si l'accomplissement de la promesse tarde, attends-la. "L'Éternel m'adressa la parole, et il dit : Écris la prophétie : Grave-la sur des tables, afin qu'on la lise couramment. Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement" (Habacuc 2.2-3). C'est par notre foi qu'elle s'accomplira. Quelle est la qualité de notre foi ? Sommes-nous assez persévérants dans l'attente ? Ne perdons pas courage surtout ! Nous sommes dans un temps de formation par lequel Dieu ne souhaite pas nous voir en train de perdre courage, mais au contraire, de prendre courage. Rappelons-nous qu'il est un Père d’amour qui tend constamment sa main à ses enfants. Il s'adresse à ses disciples comme autrefois à son serviteur Josué face à la conquête de Canaan, le pays promis où coulent le lait et le miel : "Ne t'ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras" (Josué 1.9). Il faut méditer la parole de Dieu et la garder dans son coeur. C'est de la parole et de son application que dépend notre avancement spirituel. Celui qui néglige la lecture biblique se trouvera bloqué dans une marche charnelle et sera désarmé devant l'ennemi dont il sera la proie facile. N'hésite pas à lâcher prise de tout ce qui te retient encore et à recommander ton sort au Seigneur Jésus en lui faisant confiance et il agira. Le Saint-Esprit est là pour éclairer ton sentier. L'obéissance à sa parole déterminera la qualité de ta vie de disciple. "Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres" (Jean 8.31-32). C'est cette liberté, selon la nouvelle nature que Dieu nous a donnée, qui nous permet de nous défaire de notre propre justice, de notre égoïsme, de l'attirance des choses du monde, pour atteindre le véritable but de l'existence. Mais l'obéissance précède cette liberté. Par exemple, si tu décides d'appliquer l'ordre de Dieu de te faire baptiser, tu es dans l'obéissance. Sachant, cependant, que dans toutes ces choses, le Créateur respectera toujours le libre arbitre qu'il a donné à ses créatures.

L'un des plus grands cadeaux que Dieu puisse donner à l'homme, en plus du don de son Fils, est le temps qu'il lui accorde pour se repentir. C'est cette générosité qui retarde la venue de Jésus, comme Pierre a tenu à le souligner : "Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance" (2 pierre 3.8-9).

Mais au lieu de se repentir, que font les hommes du temps précieux qui leur est offert ? Ils font la guerre ! Par leur incrédulité, ils ne connaissent pas la paix et deviennent meurtriers comme leur père est meurtrier. Durant tout son ministère terrestre, Jésus a dû faire face à ce genre d'incrédules qui ne voulaient rien entendre de ses discours et qui voulaient le tuer : "Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas" (Jean 8.43-45). C"est ainsi que le monde entier est sous la puissance du malin. Mais plus pour très longtemps, puisque nous sommes arrivés à la dernière heure. Le jour où Jésus reviendra, le malin ne sera plus.

Ecrit par alberto, a 16:20 dans la rubrique Dire Dieu.
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Samedi (04/06/22)
La stratégie de Dieu pour sauver l'homme
Vous n'avez pas d'autre moyen que de croire en l’homme, si vous ne croyez pas en Dieu. Pour rendre le monde vivable, l’homme déploie des milliers d'options qu'il essaye d’appliquer depuis des millénaires. Dans sa petitesse, il ne s'étonne pas d'avoir pour ambition de réparer le monde. Et le temps passe, et le monde n'est toujours pas vivable. L’Histoire montre que les pays d'appartenance au christianisme s'en sortent plus facilement. Malheureusement, les périodes de paix ne durent jamais trop longtemps, une guerre finit toujours par prendre le dessus. Pourtant, nous venons de vivre en Europe la période de paix la plus longue de l'Histoire. Comment l'homme pourra-t-il éviter une troisième guerre mondiale ?

Dieu, lui, n'a qu'une option, c'est celle qu'il a déclarée dès le début à son peuple pour l’éduquer : "Ôtez le péché (le méchant) du milieu de vous" (1 Co 5.13). Et Dieu a mis en oeuvre une stratégie applicable à la fois pour son peuple, le peuple juif, et pour le reste du monde. Cette stratégie s'applique en deux phases, une période avec Moïse, suivie d'une période avec Jésus, celle que nous vivons actuellement. Dieu agit avec une connaissance que l'homme n'a pas. Le but divin est de lui amener cette connaissance. L'homme est pécheur et il ne le sait pas. Il ignore que la cause de sa mort vient du péché qu'il porte en lui. La stratégie de Dieu consiste d'abord à lui prouver qu'il est pécheur, ensuite à lui montrer son incapacité à se débarrasser du péché, afin qu'il reconnaisse le besoin personnel d'un Sauveur. Dieu va donc apporter au monde sa loi divine, par son serviteur Moïse. La Bible dit : "Avant que Dieu ait révélé la loi à Moïse, le péché existait déjà dans le monde, mais, comme il n’y avait pas encore de loi, Dieu ne tenait pas compte du péché." (Ro 5.13). En apportant la loi, Dieu va tenir compte du péché, parce que c'est la loi qui révèle le péché à l'homme : "Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : Tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort" (Ro 7.7-8). Dieu va commencer à tenir compte du péché au sein de son peuple et, dans son amour et sa justice, il va instituer la notion de grâce par le sacrifice d'animaux, car pour Dieu, "sans effusion de sang il n'y a pas de pardon" (He 9.22). C'est pourquoi il va ordonner à Moïse de construire un tabernacle selon le modèle qu'il y a dans le ciel. "Aie soin, lui fut-il dit, de faire tout d'après le modèle qui t'a été montré sur la montagne" (He 8.5). Tout cela était l’ombre des choses à venir. Ensuite, au temps marqué, Dieu a envoyé son Fils Jésus, le véritable Sauveur du monde, l'Agneau parfait de Dieu qui ôte le péché du monde. Rendez-vous compte qu'actuellement, Jésus est en train d'ôter le péché du monde ! Tous ceux qui croient en lui, sont justifiés, mis à part et retirés spirituellement du monde. Le sang de Jésus-Christ a coulé, il est offert dans le ciel, dans le véritable tabernacle où Jésus est devenu pour toujours le grand souverain sacrificateur. Le sang de Jésus-Christ est le prix qu'aucun homme ne peut payer pour être libéré de son péché et vivre éternellement.

Lorsque Dieu versera sa colère sur la terre pour punir et détruire les nations incrédules, les rachetés dans le ciel chanteront et verront celui en qui ils ont cru : "Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre" (Ap 5.9-10). Voilà qui devrait fortifier l'espérance des chrétiens. Il faut simplement comprendre Dieu et sa stratégie, comment il sauve et justifie l'homme pécheur, par la foi en celui qu'il a envoyé et qui s'appelle Jésus-Christ. La puissance du sauvé est dans le nom de son Sauveur. "Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ" (Jean 1.17). Quant à ceux qui ne croient pas en cette grâce personnifiée par le Christ et qui persistent à le rejeter, s'ils meurent dans leurs péchés sans se repentir, ils seront perdus définitivement. Leur âme sera jetée dans l'étang de feu et de soufre, dans le même endroit où le diable, Satan, sera bientôt jeté.

Nous vivons les temps de la fin, c'est le Saint-Esprit qui l'atteste. De nombreux chrétiens n'en parlent pas parce qu'ils ne sont pas touchés du Saint-Esprit, ils sont les victimes de fausses doctrines et d'égarement. Mais Dieu n'a qu'une option : il ôte le péché du monde, par le moyen de son évangile éternel. Si cet évangile ne trouve pas de priorité dans la vie d'un homme, d'une femme, un voyant rouge devrait s'allumer. Qu'il soit président, ministre, chef, roi, reine ou simple employé, serviteur, chômeur, c'est pareil.

"Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable" (Actes 10.34-35).

"Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent" (He 11.6).

De toute évidence, Dieu détruira bientôt ceux qui détruisent la terre. Sa justice s'établira par la venue de son royaume, selon tout ce qui est écrit dans la Bible. Si quelqu'un n'a pas encore cette espérance, il s'égare. Qu'il revienne vite de son égarement pour retrouver l'essentiel. Pour cela, il est nécessaire d'écouter Dieu en priorité et non les hommes. Seul Dieu, qui est esprit et vie, vous dira la vérité : "C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien" (Jean 6.63).

Ecrit par alberto, a 11:47 dans la rubrique Dire Dieu.
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Jeudi (02/06/22)
Qui peut nous donner un avenir, sinon le Dieu qui a créé le ciel et la terre ?
Parfois, quand je parle de l'espérance que nous avons en Jésus-Christ et de notre présence avec lui quand il sera dans son règne, certains ne le supportent pas et ils me disent avec véhémence : "Tais-toi !" Cette résistance vient du malin. Certains chrétiens qui ne sont pas encore assez éclairés à cause d'un manque de connaissance de la Parole, offrent une résistance provenant du malin qui les contrôle encore.

Quel contraste avec David, l'homme selon le coeur de Dieu, qui écrit dans un Psaume : "Je suis plus instruit que tous mes maîtres, car tes préceptes sont l'objet de ma méditation" (Ps 119.99). Les préceptes de Dieu, l'enseignement que l'on en tire par la réflexion et la méditation, sont incontournables pour un enfant de Dieu. Plus il en a part, plus il en redemande, parce qu'il s'aperçoit qu'ils produisent un grand bien dans sa vie, tant sur le plan intellectuel, spirituel, que sur le plan physique. La joie, la paix, lui procurent de l'assurance en toute situation et l'apaisent dans ses souffrances. Suivre le Christ en portant sa croix n'a rien à voir avec une randonnée avec un sac à dos. La souffrance guette tout chrétien engagé, et dans ce domaine, il faut reconnaître que de nombreux chrétiens sont dans une souffrance qui ne nous laisse pas insensibles.

Si tu souffres, dis-toi que Jésus a souffert et qu'il est le seul Dieu des délivrances. N'oublions pas que notre Dieu est aussi un Dieu dévorant qui châtie celui qu'il aime. Il nous parle dans la Bible et il nous demande de l'écouter pour un recadrage. Nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce. Nous ne nous sommes pas approchés de la montagne du Sinaï, mais de la montagne de Sion : "Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête... Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit : Je suis épouvanté et tout tremblant !... Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges... Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle" (He 12.18-25).

Les héros de la foi, d'Abraham à Jésus, en passant par Abel, Énoch, Noé, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse, Rahab et tant d'autres comme Gédéon, Barak, Samson, Jephthé, David, Samuel, et les prophètes, tous nous ont devancés dans la foi. Ils nous servent d'exemples de persévérance dans la souffrance. "Eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection" (He 11.38-40).

Ils ne connaissaient pas Jésus, mais nous, aujourd'hui, nous le connaissons ! Avons-nous pris conscience de notre privilège ? "Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l'âme découragée. Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l'exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils" (He 12.3-6).

Si tu souffres comme fils (ou fille) de Dieu, tu es heureux (heureuse). Ta souffrance passera. "Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté" (He 12.10).

Afin que nous participions à sa sainteté... "Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice" (He 12.11). Lorsqu'un enfant de Dieu découvre les bienfaits de l'éducation de son Père qui est dans les cieux, il ne désire plus s'y soustraire. "En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort" (2 Co 7.10).

Quel genre de tristesse peut offrir un monde qui a perdu toute éducation, sinon une tristesse qui produit la mort ? Il ne faut pas s'y résigner. Il faut résister et se lever. Faute d'éducation, l'âme des hommes et des femmes est lâchée dans sa nature la plus destructrice qui est celle du péché. Seule la repentance à salut peut changer les choses. Mais cela reste une question individuelle. Voilà pourquoi Dieu ne se lasse pas de parler. Le jour où Dieu ne parlera plus, l'heure sera grave, car ce sera le silence avant l'explosion de sa colère. Mais avant, comme un bon Père, il mettra ses enfants en sécurité dans son sein. Lui qui a créé le ciel et la terre, il tient le monde dans ses mains. Pour Dieu, la terre est en sécurité, il l'a fondée sur un fondement sûr. "Il a établi la terre sur ses fondements, elle ne sera jamais ébranlée" (Ps 104.5). Dieu n'est pas en souci de la terre, il est en souci de l'homme qui l'habite, de celui (celle) qui ne veut pas se repentir et qui périra. C'est pourquoi, Dieu parle encore. Il a parlé autrefois de diverses manières, par diverses bouches, aujourd'hui, il nous parle par le Fils. Avec quel amour il nous aime ! Il nous a aimés le premier pour que l'on puisse l'aimer en retour. Il a fait le premier pas. L'infinie puissance de son amour veut atteindre notre coeur jusqu'à l'illuminer. Il veut nous faire comprendre quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, et quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints, à tous ses enfants qu'il chérit (Ep 1.18). Qui peut nous donner un avenir, sinon le Dieu qui a créé le ciel et la terre ?

Ecrit par alberto, a 23:08 dans la rubrique Dire Dieu.
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Mercredi (01/06/22)
Nous sommes dans un monde sans Dieu
Quand je pense que j'ai vécu trente années de ma vie dans la pleine ignorance de l'existence de Dieu, je suis sans voix. Des années après, je me dis encore : "Comment est-ce possible ? Alors que l'évidence de son existence saute aux yeux !" Combien sont-ils dans le monde à demeurer dans cette ignorance, pour ne pas dire, dans cet aveuglement ? À part un petit nombre de croyants ayant reçu la révélation de l'existence de Dieu, l'ensemble des habitants de la planète demeure dans l'ignorance de Dieu. Et cela, de génération en génération, depuis Adam et Eve. La Bible dit : "Puisque le monde, avec sa sagesse, n'a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication" (1 Co 1.21). La Bible regorge aussi d'explications : "Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit : Il prend les sages dans leur ruse" (1 Co 3.19).

Ces quelques données bibliques coïncident parfaitement avec ce que nous voyons dans le monde qui nous entoure et qui nous gouverne : un renversement des valeurs. Le mal est appelé bien, et le bien mal. Les sages de ce monde n'ont qu'une sagesse humaine et qui est essentiellement charnelle. Le vrai sage étant celui à qui Dieu donne son Saint-Esprit.

Nous sommes dans un monde sans Dieu. La pensée qui habite ce monde n'est donc pas la pensée de Dieu, mais la pensée des hommes. Certaines associations, cependant, sont attirées par leurs activités à rechercher la vérité. De ce point de vue, leurs oeuvres sont intéressantes, même si celles-ci ne gardent qu'un caractère humain ou humanitaire. Il faut savoir, toutefois, que l'humain, comme l'humanitaire, est de caractère charnel et non spirituel, parce que c'est l'esprit du monde (l'esprit humain) qui l'anime et non l'Esprit de Dieu. La pleine vérité ne se fait que lorsque le divin vient à percer, par la foi en Christ. "Jésus est la vérité" (Jean 14.6). Là où Jésus n'est pas, il y a donc un vacuum, une ignorance de la vérité en Christ, une absence de lumière divine, qui se caractérise par des ténèbres. Or, c'est dans les ténèbres que se cache le diable, Satan, l'adversaire de Dieu, le père du mensonge qui, actuellement et depuis la chute d'Adam et Eve, s'emploie à prendre le contrôle du monde. Tous ceux qui ne sont pas instruits de Dieu sont sous son contrôle.

Depuis que le péché est entré dans le monde, par la désobéissance d'Adam, tous les hommes sont coupés de Dieu. Leur esprit étant mort, Dieu ne peut plus les contrôler. Dans cette situation où l'homme est coupé de Dieu, mort spirituellement, il est passé sous le plein contrôle de Satan. Satan a le moyen de les contrôler, par le moyen de la chair. La Bible nous enseigne que c'est dans la chair qu'habite, telle une loi, la puissance du péché et de la mort. La chair est collée dans notre corps durant notre vivant. Il nous faudra donc supporter cette loi jusqu'à ce que notre corps retourne en poussière. Mais Dieu ne nous a pas abandonnés dans cette situation de pécheur coupé de Dieu. Il nous a envoyé son Fils Jésus ! De même que le péché est entré par un homme, et avec le péché, la mort, c'est par l'obéissance d'un homme, Jésus, que nous vient le salut, et avec le salut, la vie. La foi en Christ permet à tout homme, toute femme, de recevoir, telle une loi, l'Esprit de Dieu, par lequel Dieu peut reprendre le contrôle de tout notre être (esprit, âme et corps). Ce qui poussera l'apôtre Paul à dire : "Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'Esprit. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort" (Ro 8.1-2).

La Bible dit par ailleurs que "Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable" (1 Jean 3.8). Ainsi, nous qui sommes devenus chrétiens, nous savons et nous croyons que Jésus est venu, il y a un peu plus de deux mille ans, et que son oeuvre rédemptrice, accomplie sur la croix du Calvaire, marque à tout jamais et de toute éternité la pleine victoire sur les ténèbres. Par sa mort en sacrifice pour le péché et par sa résurrection, Jésus a vaincu le diable et s'est assis à la droite de Dieu dans les lieux célestes : "au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. (Ep 1.21)

C'est pourquoi les démons croient en Dieu et ils tremblent. Et au nom de Jésus-Christ, ils doivent reculer !

Les païens, ceux qui ne sont pas instruits de Dieu, ignorent toutes ces choses, mais ceux qui écoutent la bonne nouvelle et qui l'acceptent, finissent par sortir de leurs ténèbres pour venir en pleine lumière, celle de Christ. C'est possible : Il suffit d'avouer ses péchés avec un repentir sincère, et de croire qu'il nous écoute lorsque nous lui parlons directement par la prière. Alors il nous pardonne et nous donne une vie nouvelle. "À tous ceux qui l'ont reçue (la lumière), à ceux qui croient en son nom (Jésus), elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu" (Jean 1.12-13). Ceux qui se convertissent réellement en Jésus-Christ et qui sont nés de nouveau, ne sont plus appelés païens, ni catholiques, mais plus communément chrétiens. On les reconnaît à leurs fruits.

Ecrit par alberto, a 15:09 dans la rubrique Dire Dieu.
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