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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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Entre la chair et l'Esprit
--> Le monde et le royaume de Dieu
Le monde vit dans la chair. Comme une personne qui ne connaît que son corps, ses membres et les pulsions incontrôlables le conduisant d'abord à des pensées, puis à des actes essentiellement charnels, et finalement à la mort. "L'affection de la chair, c'est la mort", dit la Bible, "tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix" (Romains 8.6). Les oeuvres que le monde entier produit sont toutes charnelles ! Le monde – c'est-à-dire le système par lequel tous les habitants de la planète évoluent, vivent, travaillent ou se distraient –, ce monde-là ne peut produire que des oeuvres selon la chair, et cela pour une seule raison : l'esprit qui l’anime est mort. (C'est un esprit qui vit dans la mort, tandis que l'Esprit venant de Dieu vit dans la vie).

La spiritualité attribuée habituellement aux personnalités du monde païen qui ont fait l'Histoire et dont les noms sont restés gravés dans la mémoire collective et qui ont même leur statue ici et là, n'est pas une vraie spiritualité. Parce que L'Esprit, le souffle de vie que Dieu avait insufflé dans le premier homme a été retiré à toute la descendance d'Adam et Eve, nos premiers parents dont nous sommes issus. Ce que la plupart des gens refusent de croire ! Pourtant la réalité biblique, sous l'inspiration de Dieu, demeure intacte. À cause d'un acte de désobéissance qui a occasionné la chute de l’humanité, Adam et Eve ont été chassés du paradis et privés de l'Esprit qui les reliait à Dieu, leur Père. Nous, les descendants, sommes de la même manière privés de l'Esprit qui devrait nous relier à Dieu, notre Père. Nous sommes donc depuis cet origine, tous coupés de Dieu et tous spirituellement morts.

Quand un individu ne connaissant pas Dieu se dit spirituel, il se ment à lui-même. Il ignore que la vérité ne se trouve que dans l'Esprit. Coupé de Dieu, il n'a pas l'Esprit et il ne peut avoir la vérité en lui. Alors il prend le mensonge qui est en lui pour une vérité. Toute son existence s'en trouve faussée. Toute sa vie va reposer sur le mensonge. Pour s'en sortir, il va puiser dans son âme qui est riche en toutes sortes de ressources, une intelligence humaine qui va peut-être le conduire sur la lune ou sur Mars, mais qui ne pourra jamais lui permettre d'atteindre Dieu et sa vérité. Alors dans sa folie, il va s'imaginer pouvoir se passer de Dieu !

Le monde pense se passer de Dieu ! C'est la raison pour laquelle il va mal ! Il ressemble à un champ de mauvaises herbes. Mais pas seulement. Il n'y a que Dieu qui voit clairement dans ce champ d'ivraie, une autre herbe, bonne celle-là, qui pousse avec la mauvaise herbe. Jésus a proposé à ses disciples une parabole pour expliquer la situation de ce monde et pour montrer à quoi ressemble l’autre monde que Dieu est en train de préparer. Il leur dit : "Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire: Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? Il leur répondit: C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions l'arracher ? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier" (Matthieu 13.24-30). Dans la parabole, nous apprenons l'origine de l'ivraie : "C'est un ennemi qui a fait cela". L'ennemi de Dieu n'est autre que le diable. Mais Dieu laisse pousser la mauvaise et la bonne herbe ensemble jusqu'au temps de "la moisson" qui est la fin du monde.

S'il y a un commencement, il y a une fin. Mais les païens ne voient, ni l'un ni l'autre. Ils ne croient ni à un commencement, ni à une fin, ni en Dieu, ni au diable ! Cela représente l'ivraie qui pousse. Elle a été semée par le diable. À la moisson, elle sera coupée, elle séchera et elle brûlera.

La bonne herbe, c'est la bonne semence semée par Dieu, par sa Parole ! Elle pousse avec l'ivraie, mais n'aura pas le même sort que l'ivraie. À la moisson, la bonne herbe sera amassée dans le grenier de Dieu. Le grenier de Dieu, c'est le paradis ! Souvenons-nous que le paradis était le lieu de nos premiers parents Adam et Eve où ils vivaient heureux avant qu'ils n'en soient chassés à cause de leur désobéissance. Nous découvrons que Dieu opère dans sa Création un rétablissement extraordinaire, en rétablissant le vieil Adam déchu à cause du péché, par un nouvel Adam qu'il a réconcilié avec Dieu, par sa grâce et par le moyen de la foi en Christ !

Dieu parle, mais le diable aussi parle ! L'homme, la femme, vous et moi, lorsque nous entendons des paroles, nous les recevons avec notre intelligence, nos sentiments, et tout cela passe dans notre tête. Lorsque nous sommes d'accord avec les paroles que nous avons entendues, elles descendent dans notre coeur et elles y demeurent, non pas dans l'inactivité, mais dans une activité semblable à de la semence qui a été semée. Les paroles sont comme de la semence, lorsque cette semence arrive dans notre coeur, elle pousse. C'est pourquoi, l'une des exhortation les plus puissantes de la Bible est certainement celle-ci : "Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie" (Proverbes 4.23).

Maintenant, tout dépend des choses que nous laissons entrer dans notre coeur ! Nous en sommes responsables puisque nous avons libre choix d'entendre la paroles des hommes ou la Parole de Dieu. De ce choix dépend notre avenir, pas seulement terrestre, mais éternel. Il est évident que si notre choix de vie s'accorde à ne laisser entrer dans notre coeur que la parole des hommes, notre coeur en sera rempli ! Dans ce cas, l'exhortation la plus puissante de la Bible sera inversée, nous ne pourrons plus dire que "de lui viennent les sources de la vie", mais "de lui viennent les sources de la mort". La Bible dit encore que "la foi vient de ce qu'on entend", cependant, il y a plusieurs sortes de foi ! Si nous entendons la parole des hommes, notre foi va s'associer à la paroles des hommes, mais si nous entendons la Parole de Christ, notre foi va s'associer à la Parole de Christ, et c'est celle-là la bonne foi ! "Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ (Romains 10.17).

Le monde vit dans la chair parce qu'il a rejeté Dieu, le Christ, la croix, son amour, sa justice. Le monde ne veut pas écouter ce que Dieu dit, alors que lui reste-t-il ? Il ne lui reste que la parole des hommes, celle venant d'un coeur endurci où l'ivraie a poussé. Et maintenant, le temps de la moisson est proche ! Quelques uns seulement entendent le message de l'Evangile éternel et se convertissent. Quelques uns seulement – et c'est peut-être toi ! De l'ivraie, ils deviennent de la bonne herbe. Ils passent de la mort à la vie. Le Saint-Esprit vient en eux et les voilà reliés à Dieu dans une communion (le ciel chante). Leurs yeux s'ouvrent et ils voient le royaume de Dieu. Le voile de leur coeur se déchire et la vérité les inonde d'une clarté révélatrice. Ils comprennent alors que c'est par l'Esprit que Dieu contrôle les hommes, et c'est par la chair que le diable les contrôle ! Ils prennent conscience de leur appartenance à Dieu, de leur nouvelle identité, et, frappés d'étonnement, ils voient la planète entière avec les yeux illuminés de leur coeur dans une vision confirmée par l'Ecriture sainte : "Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin" (1 Jean 5.19).

Mais, le Seigneur Dieu, assis sur son trône et qui a vaincu le malin, dit encore : "Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, -je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays" (2 Chroniques 7.14).

Ecrit par alberto, le Mercredi 26 Août 2020, 10:13 dans la rubrique Dire Dieu.
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