Où avez-vous placé votre foi ?
"Je suis croyant", "Je suis croyante", est une expression courante qui, en réalité, ne veut pas dire grande chose. Elle indique seulement que la personne a mis sa foi quelque part, mais où ? en qui ? en quoi ? Cela reste encore à définir !
À la base, nous apprenons d’abord par la Bible que Dieu a donné à tout individu une mesure de foi. L’apôtre Paul s’exprime ainsi : "Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun“ (Romains 12.3). Il dit encore expressément que la foi que nous avons ne vient pas de nous : "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu“ (Ephésiens 2.8). Enfin, Paul,se démarque par rapport à l'apôtre Pierre appelé "l'apôtre des Juifs", en se tournant vers les païens pour devenir "l’apôtre des païens". Dans sa lettre aux Romains, il développe en long et en large tout ce qui caractérise son ministère : "Jésus Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l'apostolat, pour amener en son nom à l'obéissance de la foi tous les païens, parmi lesquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus Christ" (Romains 1.4-6).
Nous n'aurions pas de foi, si Dieu, dans sa grâce, ne nous l'avait pas accordée. Maintenant, la foi que nous avons, il ne s’agit pas de la placer n’importe où, n’importe comment, ou de la gaspiller ! Tout le conseil de Dieu annoncé par l'apôtre Paul, sans en rien cacher (Actes 20.17), est écrit dans la Bible pour nous conseiller d'attacher notre foi au Seigneur Jésus-Christ.
Au-delà de la simplicité qui consiste à attacher notre foi au Seigneur Jésus-Christ, nous devons entendre l'avertissement qui en découle exprimé par le même apôtre : "Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis… Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc !" (Actes 20.28-31). Combien de fois la Parole de Dieu nous exhorte à prendre garde et à veiller ! C'est que nous ne devons pas ignorer les desseins de l'adversaire, "le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan" (Apocalypse 20.2), qui fera tout pour fausser notre foi, la détourner, ou la détruire !
Nous sommes sauvés, si nous attachons notre foi au Seigneur Jésus-Christ. "Celui qui m’a vu, a vu le Père" (Jean 14.9) ; "Moi et le Père nous sommes un" (Jean 10.30), a dit Jésus. Si nous l'attachons à une autre personne que Jésus-Christ, ou à autre chose, nous sommes perdus. "Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle. Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4.11-12). Il suffit de lire les évangiles, d'écouter les paroles de Jésus et de croire tout ce qu'il a dit ! "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle" (Jean 6.47). Toutes les actions de Jésus confirment sa divinité. Qui peut faire les miracles de Jésus sinon Dieu ! Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu ! "Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison" (Luc 5.24).
Il y a sur la terre une loi immuable, éternelle, qui exprime la justice divine, cette loi est celle du péché et de ses conséquences : "Le salaire du péché c'est la mort", suivie d'une autre loi, céleste, immuable et éternelle, qui exprime l'amour divin : "mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur" (Romains 6.23). Ceux qui ne voient en Jésus qu'un prophète ou qu'un simple homme, se trompent. Ceux-là sont encore dans leurs péchés et sous la malédiction. S'ils ne se convertissent pas, ils n'hériteront pas la vie éternelle dans le paradis auprès de Dieu, mais ils hériteront la mort éternelle loin de la face de Dieu dans un lieu de tourments, avec le diable et ses démons. Ceux-là ne voient pas la divinité de Jésus – Jésus qui n’a pas été créé, puisqu’il n’a ni commencement, ni fin (Hébreux 7.3). Ils n'ont pas compris que sa naissance est miraculeuse. Il n'est pas né comme vous et moi de l'union d'un homme et d'une femme, sinon il serait pécheur comme tout le monde. Or, Jésus est né sans péché par la puissance du Saint-Esprit. Un ange visita Marie, la jeune fille vierge choisie par Dieu, pour lui annoncer cette grande nouvelle : "Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu" (Luc 1.35). Il fallait que Dieu, le Dieu éternel, s'incarne dans un corps de chair semblable au nôtre afin de prendre en lui le péché de toute la race humaine, "car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ" (Romains 3.23). Dieu n'a pas voulu que toute sa création périsse sous la condamnation du péché. Par amour pour nous, le Fils, qui vit de toute éternité dans une communion parfaite avec le Père, a accepté de prendre un corps semblable au nôtre pour venir ici-bas s'offrir comme un agneau sans défaut et sans tache, en sacrifice pour le péché de tous les hommes. Il n'y avait pas d'autre solution pour sauver le monde de l'enfer.
Durant tout son ministère terrestre, Jésus a prouvé son humanité parfaite : "Il allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui" (Actes 10.38). Les miracles qu'il a accomplis prouvent amplement sa divinité. Qui peut guérir les malades, ressusciter les morts sinon Dieu ! "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné" (Jean 8.28) ; "Celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable" (Jean 8.29). Après sa résurrection, lorsque Jésus fut élevé dans le ciel, il a envoyé aux disciples et de la part du Père, ce qui le leur avait promis : le Saint-Esprit. De la même manière, nous recevons personnellement le Saint-Esprit lorsque nous plaçons notre foi en Jésus-Christ. Et c'est le saint-Esprit qui nous convainc de péché, de justice et de jugement. Sans la présence du Saint-Esprit en nous, il nous serait impossible de comprendre la Parole de Dieu, la Bible, qui resterait alors lettre morte. La promesse, cependant, reste pour tout le monde : "Quand le consolateur (le Saint-Esprit) sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé" (Jean 16.8-11).
Pour résumer, il suffit de bien réfléchir où vous attachez votre foi. Car il vous sera fait selon votre foi. Il vous arrivera ce que vous croyez. Si vous croyez que votre vie tournera mal, elle risque de tourner mal, si vous croyez qu'elle tournera en bien, elle risque de tourner en bien pour votre bonheur. Avant de ressusciter Lazare, le frère de Marthe, Jésus lui a dit : "Je suis la résurrection et la vie... Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?" (Jean 11.25 et 40). "Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement" (Hébreux 13.8)". Ecoutez-le lorsqu'il nous dit, à vous et à moi : "Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi" (Jean 14.1).
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