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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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La descendance d’Abraham
Quelle est l'origine du peuple musulman et du peuple juif ? Pour trouver une vraie réponse à cette question, la Bible est nécessaire.

"Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave (Ismaël), et un de la femme libre (Isaac)" (Galates 4.22).

L'ancienne alliance avec l'arc-en-ciel

En  réalité, ce qui réussit sur terre, c’est ce que Dieu bénit. Lorsque  Dieu crée Adam et Eve, il les bénit. Après la tentation et la chute dans  le jardin d’Eden, le serpent (qui a entraîné Eve à désobéir à Dieu) est maudit ainsi que le sol de la terre. Chassés du jardin d’Eden, Adam et  Eve engendrent une postérité qui finit par se corrompre. Alors Dieu est  attristé et regrette d’avoir fait l’homme sur la terre. Il décide de  l'exterminer, et même les animaux. Seul Noé bénéficie de la  bienveillance de Dieu et se trouve épargné, lui et sa familles (8  personnes) lors du déluge. La bénédiction repose alors sur Noé et ses  trois fils qui (comme autrefois Adam et Eve) se voient confiés l’ordre de féconder et de multiplier sur la surface de la terre. Dieu scelle une  nouvelle alliance avec Noé, tout en décidant de ne plus jamais maudire la terre. L’arc-en-ciel est le signe de cette nouvelle alliance entre Dieu et l’homme : “Tant que la terre subsistera, les semailles et la  moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point” (Genèse 8.22).

Quelques siècles plus tard, en choisissant Abram, en l’invitant à quitter son pays et sa patrie, Dieu a assurément un grand projet : “Le Seigneur  dit à Abram : “Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père et va dans le pays que je te montrerai. Je ferai naître de toi une grande nation ; je te bénirai et je rendrai ton nom célèbre. Tu seras une bénédiction pour les autres. Je bénirai ceux qui te béniront, mais je maudirai ceux qui te maudiront. À travers toi, je bénirai toutes les nations de la terre” (Genèse 12.1-3).

La promesse – qui à ce jour n’est pas encore totalement accomplie – est  renouvelée plusieurs fois, de manière progressive. Abram, qui fait confiance aux paroles du Seigneur, comprend alors qu’un héritier sortira de ses entrailles. Mais le temps passe et sa femme Saraï ne lui donne pas d’enfants. Alors celle-ci envoie Abram coucher avec sa servante Agar. La loi hébraïque le permet en cas de stérilité. Mais lorsque Agar est enceinte, Saraï est jalouse et maltraite sa servante au point de la faire fuir. Agar se retrouve dans le désert, auprès d’une source d’eau (1). Comme elle est enceinte d’un homme nommé Abram, dépositaire d’une promesse divine extraordinaire, Dieu, miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, vient à son secours. Il la visite à cet endroit, la conseille de retourner chez sa maîtresse et lui transmet une promesse qui rappelle celle d’Abram mais qui n’est pas du  tout la même : “Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu’on ne pourra la compter... Tu enfanteras un fils à qui tu donneras le nom d’Ismaël... Il sera comme un âne sauvage ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera en face de tous ses frères”. Agar, effectivement, enfante un fils à Abram âgé alors de quatre-vingt-six ans, et Abram lui donne le nom d’Ismaël (Genèse 16.7-12).

Lorsque Abram est âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, Dieu lui apparaît pour lui renouveler la promesse, dans tous ses détails, et lui dit : “On ne t’appellera plus Abram, mais Abraham, car je ferai de toi l’ancêtre d’une foule de nations.... A toi et à tes descendants, je donnerai le  pays où tu séjournes en étranger, tout le pays de Canaan. Il sera leur propriété pour toujours et je serai leur Dieu... Votre circoncision sera le signe de l’alliance établie entre vous et moi...Ne donne plus à ta  femme le nom de Saraï, car désormais son nom est Sara. Je vais la bénir  et te donner par elle un fils. Je la bénirai et elle deviendra l’ancêtre des nations entières...” (Genèse 17...)

Abraham a cent ans. Sara ne peut plus espérer d’avoir des enfants. Pourtant, comme Dieu le lui a promis, elle enfante un fils dans sa vieillesse.  Abraham lui donne le nom d’Isaac : c’est lui le fils héritier de la promesse.

Des problèmes ne tardent pas à surgir. Les deux enfants ne peuvent grandir ensemble. Sara, qui sait que le fils de la servante n’héritera pas avec son fils Isaac, oblige Abraham à la chasser avec son  fils. Il obéit car Dieu lui parle et lui dit qu’il fera aussi une nation du fils de sa servante, car il est sa postérité. Agar se retrouve dans le désert, égarée avec l’enfant, et dans une très grande détresse. Lorsqu’il n’y a plus d’eau dans son outre, Agar pense que c’est la fin. Elle s’éloigne de l’enfant pour ne pas le voir mourir et se met à pleurer en criant. À nouveau Dieu, miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, vient à son secours et lui montre tout d’abord un puits d'eau (2) qu’elle n’a pas vu ("Dieu lui ouvrit les yeux") et lui dit, comme à Abraham, qu’il fera d’Ismaël une grande nation. Ismaël grandit dans le désert et devient un habile tireur à l’arc. Sa mère lui fait épouser une égyptienne (Genèse 21.18-20).

– Descendance d'Ismaël, fils de la femme esclave, "celui de l'esclave naquit selon la chair" (Galates 4.23) : Ismaël engendre douze fils. Il est l’ancêtre du peuple musulman. Mahomet (six cents ans après J.C.), le  fondateur de l’Islam, est issu de la postérité d’Ismaël.

– Descendance d'Isaac, fils de la femme libre, "celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse" (Galates 4.23) : Abraham engendre Isaac. Isaac engendre Jacob. Jacob engendre douze fils qui constituent le peuple d’Israël, le peuple élu de Dieu, dont Moïse prendra le commandement pour le sortir de l’esclavage des Egyptiens, lui  donner Les Dix Commandements et le conduire vers la terre promise (pays où coule le lait et le miel, mais un pays à conquérir). Jésus est issu  de la postérité d’Abraham. Il y a en tout trois fois quatorze générations entre Abraham et Jésus.

Voilà, à l’éclairage  biblique, les deux sources de ces deux grands peuples, le peuple musulman  et le peuple juif qui, selon Dieu, ont bien leur place légitimée sur la  terre. Notons aussi que les deux fils : "Ismaël et Isaac ensevelirent Abraham, leur père" (Genèse 25.9).

La nouvelle alliance – définitive – avec le sang du Fils de Dieu versé à la croix.

Maintenant, depuis la venue de Jésus, l’alliance nouvelle et définitive de Dieu  avec les hommes est caractérisée par le sang du Fils de Dieu versé à la  croix en sacrifice pour le pardon des péchés (de la désobéissance à Dieu). Maintenant, ce que Dieu bénit sur la terre est toujours lié à la foi – à la foi en Jésus-Christ. Le musulman, le juif, le non-juif : tous, nous avons besoin de la foi en Jésus-Christ si nous voulons hériter le salut, si nous voulons voir des beaux jours, avant, et surtout, après notre mort. C’est ce pays qu’il nous appartient de conquérir, cette “terre promise”, qui n’est autre que le royaume de Dieu !
Cependant  la réalité de l’histoire biblique sur laquelle repose notre propre  histoire, est inchangeable. La connaître permet de mieux comprendre la constellation toujours en mouvement de ces peuples issus du grand patriarche Abraham, père des 3 grandes religions monothéistes (judaïsme, christianisme, islam), mais en  même temps : père des croyants.

Il  faut garder cet espoir que Dieu est un Dieu d'amour qui répond à tous  ceux qui crient vers lui, et qui a depuis longtemps prévu le nécessaire  pour les sauver.

(1) La source dans le  désert où Agar s'est enfuie alors qu'elle était enceinte, et (2) plus  tard, le puits dans le désert que Dieu lui montre alors qu'elle s'est  éloignée de son enfant pour ne pas le voir mourir, nous orientent vers le Christ, Sauveur du monde, et sa Parole qui s'adresse à tous sans exception : "Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture" (Jean 7.38).

La bénédiction d’Abraham est pour nous !

Aujourd'hui, nous devons savoir que la bénédiction d'Abraham est pour nous et pour tous ceux qui sont "en Christ", selon ce qui est écrit : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous - car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3. 13-14).

Ecrit par alberto, le Dimanche 13 Septembre 2020, 07:34 dans la rubrique Dire Dieu.
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