Jésus est vraiment le Sauveur du monde
Lorsque nous annonçons la bonne nouvelle, en général elle trouve une opposition et n'est pas vraiment reçue de bon coeur. Exactement comme il est écrit dans l'évangile de Jean : "La lumière est venue dans le monde et le monde ne l'a pas reçue". Et le monde ne la reçoit toujours pas ! À part les exceptions, une grande foule rejette l'Evangile et la croix de Christ. Les opposants, nourris de la culture déchristianisée, celle qui fait actuellement l'Histoire, font systématiquement l'amalgame avec les religions, les sectes, la haine, enfin avec tout ce qui cause le péril de la civilisation. En plus, les gens ont tellement vu de films de science-fiction, de jeux vidéos où la mort est rendue fictive, pratiquement sans effet, qu'ils en ont perdus la réalité. Il n'y a que les vrais chrétiens nés de nouveau qui peuvent mesurer au niveau des consciences l'ampleur du désastre causé par l'incrédulité – un désastre qui s'annonce par des âmes perdues en quantité ! Il ne s'agit pas seulement des morts tombés à cause d'une guerre, mais des âmes damnées à cause du rejet de Christ ! L'amour pour ces âmes qui se perdent devrait faire réagir davantage les églises, mais ce n'est pas le cas. Tandis que les églises-bâtiment sont à vendre, les églises dénominationnelles continuent à se diviser. Pourtant, dans le silence, loin des médias, la véritable église de Christ, l'Epouse, grandit et se sanctifie dans l'attente de l'époux qui viendra bientôt l'enlever.
Passé l'an 2000, les années semblent s'égrener de plus en plus vite. Nous voilà rendus actuellement à des temps semblables au temps de Noé. Là encore, tous n'en sont pas conscients. Il faut avoir observé les signes des temps décrits dans la Bible pour s'en rendre compte. Jésus a dit : "Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme" (Matthieu 24.37). Noé, en son temps, était le seul juste parmi une génération corrompue et pleine de violence et, pour l'affranchir du jugement que Dieu allait infliger à la terre entière, il lui ordonna de construire une arche qui permettrait de le sauver lui et sa famille, ainsi que les animaux. Car Dieu allait envoyer un déluge d'eau sur la terre qui allait détruire toute chair. Noé obéit et il se mit à construire un bateau sur le sec. On peut imaginer les railleries quotidiennes qu'il a dû subir venant d'observateurs au coeur incrédule. On peut imaginer aussi la porte de l'arche restée ouverte jusqu'au dernier moment pour permettre éventuellement à quiconque d'entrer et de rejoindre Noé. Mais personne d'autre n'entra dans l'arche que les animaux et Noé avec sa famille (au total huit personnes). "Puis l'Éternel ferma la porte sur lui" précise la Bible (Genèse 7.16).
"Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme" (Matthieu 24.37) a dit Jésus. Il y a donc un jour marqué où Dieu lui-même fermera la porte de son Eglise avant de l'enlever brusquement hors du monde, en un clin d'oeil. Cette porte, cependant, est encore ouverte. Les témoins de Christ ne cessent de le dire, parfois de le crier, autant qu'ils le peuvent et selon leur dose de foi. D'ailleurs, cela ressemble au dernier cri de Jésus avant son arrestation et sa crucifixion : "Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s'écria: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture" (Jean 7.37-38). Hélas, nous ne voyons pas que la soif des êtres humains se rapporte aux choses d'en haut d'où nous est venu le Christ, mais plutôt aux choses d'en bas. La grande majorité a soif des choses d'en bas, celles qui sont charnelles, au lieu d'avoir soif aux choses d'en haut, celles qui sont spirituelles et qui se rapportent à Jésus-Christ. Mais il n'est pas trop tard pour changer de comportement et pour se repentir, puisque la porte, celle du salut, est encore ouverte. Il est encore temps de se tourner vers le Sauveur qui a donné sa vie pour chacun de nous. Même si toutes les églises sont vendues, la croix restera jusqu'à la fin le symbole de notre salut que nous a obtenu le Christ une fois pour toutes. "Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" (Romains 10.13), celui-là n'ira donc pas en enfer, mais au paradis !
Gardons les yeux ouverts sur les événements principaux qui ont illustré l'Histoire du monde, afin de ne pas se laisser conduire comme un troupeau sous la séduction vers un abîme irréversible. Il y a un peu plus de deux mille ans, Jean Baptiste a préparé la voie au Seigneur Jésus, en disant : "Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde" (Jean 1.29). Aujourd'hui, sous son habit blanc, le pape prépare la voie à l'antéchrist, "l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu" (2 Thessaloniciens 2.3-4).
D'où la dernière mise en garde de Jésus, le dernier jour, lorsqu'il s'écria, se tenant debout : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture". C'est exactement ce que Jésus avait déjà expliqué à la femme samaritaine puisant de l'eau dans le puits de Jacob : "Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle" (Jean 4.13-14). Après avoir échangé quelques paroles, Jésus se révéla à la femme et celle-ci reconnut le Messie, celui qu'on appelle Christ, et qui devait venir ! Aussitôt, ayant laissé sa cruche, elle s'en alla vers les siens pour leur annoncer cette bonne nouvelle qui porta du fruit. Car ils disaient à la femme : "Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde" (Jean 4.42).
Maintenant et heureusement, nul besoin d'être pape pour rappeler les paroles de l'apôtre Pierre ! "Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l'une et dans l'autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence, afin que vous vous souveniez des choses annoncées d'avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres, sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant: Où est la promesse de son avènement? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau, et que par ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies" (2 Pierre 3.1-7).
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