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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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L'association du religieux avec le politique
Le problème des nations dans le monde est essentiellement religieux et non politique. En tout cas, c'est un problème auquel la solution impose l'association du religieux avec le politique. Nous le voyons déjà à travers les actions du Pape. S'il démissionne, cela présage un successeur encore plus féru pour conditionner la société à accepter un mélange sympathique et non contraignant des religions déjà en place. Celles-ci seront modelées pour qu'elles plaisent aux foules et qu'elles soient acceptées dans les églises.

L'homme est foncièrement religieux puisqu'il a été fait pour adorer. Chaque être humain porte en soi la signature de Dieu, qu'il le veuille ou non. "Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme (Genèse 1.27). Si vous ne le savez pas encore, le diable le sait et il travaille en usant de cette réalité incontournable. Il sait que Dieu a fait l'homme pour que celui-ci adore Dieu. Mais il y a longtemps que le diable, dans son orgueil, a renversé le plan divin pour se l'accaparer et prendre sa place jusqu'à s'asseoir un jour sur son trône. C'est un plan diabolique, c'est le plan du diable ! Après des siècles de travail dans les ténèbres, le combat fait rage dans le ciel de Satan. Dieu a chassé le diable du paradis, bientôt Dieu va le chasser radicalement du ciel, et il va être jeté sur la terre. "Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui" (Apocalypse 12.9).

"C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps" (Apocalypse 12.12). Nous allons vers l'accomplissement de cette prophétie. Comment le diable va-t'il se faire adorer sur la terre ? La Bible nous explique qu'il y a une bête qui sort de la mer, l'Antéchrist, et une bête qui sort de la terre, le faux prophète (Apocalypse 13.1 et 11). Nous avons donc, côté politique l'Antéchrist, et côté religieux le faux prophète. De même que Jean a ouvert la voie à Jésus-Christ, le faux prophète va ouvrir la voie à l'Antéchrist. De même que Jésus a fait des miracles en guérissant des malades afin de montrer sa divinité, l'Antéchrist, toujours associé au faux prophète, va user de pouvoir surnaturel pour faire également des miracles et des prodiges jusqu'à survivre à une blessure mortelle, afin d'imiter la résurrection du Christ. Et le monde le croira et sera prêt à adorer la bête. Jésus avait dit : "Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez" (Jean 5.43). C'est ainsi qu'une grande partie du peuple juif va recevoir ce faux Messie. L‘Antéchrist, associé au faux prophète, va faire briller aux yeux de tous ce que la chair aime par dessus tout. Ici nous pourrions citer toutes les oeuvres de la chair (l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie…). Le plus grave, c'est qu'il imposera le marquage, celui de la bête, sur tous les habitants du monde : "Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom" (Apocalypse 13.15-17). Ceux qui accepteront le marquage seront perdu définitivement. Ceux qui refuseront seront tués, martyres, mais ils ressusciteront pour régner avec Christ pendant mille ans (Apocalypse 20.4).

Actuellement, l'idée de marquage est déjà dans l'air, précisément dans la pensée de nos dirigeants politiques. A se demander honnêtement comment en sommes-nous arrivés là ? Les élus au pouvoir ne sont-ils pas ceux que le peuple a voulu par le suffrage universel ? Pourquoi veulent-ils nous faire du mal ? À ce sujet, la Bible dit qu'il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et que les autorités qui existent ont été instituées de Dieu, et elle nous invite donc à nous y soumettre (Romains 13.1-2). Mais la Bible dit encore une chose importante que nous devons savoir : "Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien" (Romains 13.4). Notez cette petite phrase, et que chacun trouve sa propre réponse en agissant en conséquence. Est-ce que nos dirigeants sont serviteur de Dieu ? Est-ce qu'ils nous veulent du bien ?

Si mon dirigeant politique n'est pas serviteur de Dieu (comme il est précisé dans la Bible), il ne pourra pas me faire du bien, il me fera du mal. Nous allons donc vers des situations à travers lesquelles notre foi va être éprouvée et où nous devrons prendre position, obéir aux hommes ou à Dieu. Pour y arriver, nous avons besoin d'être affermis dans la foi et dans la connaissance de la Parole, afin que la puissance du saint-Esprit soit effective dans notre vie pratique. "Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance" (1 Corinthiens 4.20). Avec une bonne disposition du coeur, notre foi peut faire briser des murs.

Nous connaissons la réponse de Pierre et des apôtres, mis en prison par les autorités parce qu'ils enseignaient le peuple, ils répondirent : "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" (Actes 5.29). Leur exemple s'adresse à nous chrétiens réveillés. Finalement ils furent relâchés, mais pas gentiment : "Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent. Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d'enseigner, et d'annoncer la bonne nouvelle de Jésus Christ" (Actes 5.40-42).

Ecrit par alberto, le Samedi 2 Janvier 2021, 23:05 dans la rubrique Dire Dieu.
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