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Vaincre les géants
L'on apprend que les géants Facebook et Twitter ont fermé le compte de Donald Trump ! À se demander de quoi ils se mêlent ! De quel droit censurent-ils les uns et pas les autres ? De quel droit jugent-ils de ce qui doit être dit et pas dit ?
Croyez-vous que l'on vous veut du bien ? La planète est devenue un lieu austère comme ces régions sauvages où il n’est pas bon de poser le pied à cause des nombreuses bêtes féroces qui vous attendent et vous guettent. Si vous êtes pris, elles vous dévorent sans pitié. Je crois que c'est la leçon que nous devons apprendre. Dans notre beau pays se tapissent dans l'ombre des bêtes prêtes à vous dévorer. Ce sont des dinosaures sans pitié que nos yeux ont besoin de découvrir comme à travers un brouillard. Ils étaient petits et ils ont grandi. Ils sont devenus des géants, à première vue intéressants et inoffensifs, mais qui se révèlent monstrueux dès que la conscience en nous se réveille et que nous en voyons se dessiner les réels contours.
Il est loin le paradis de notre enfance ! Nos enfants naissent maintenant dans la jungle. Qui les protègera du lion, du léopard et de l'ours ? Je vous le garantis : personne ! Les héros libérateurs ne se trouvent que dans l’imagination des hommes et dans les fictions qu’ils produisent en spectacle. Mais la réalité nous rattrape toujours lorsque des eaux nous inondent, et nous font perdre pied rapidement. À qui crier : "Au secours" ? Les hommes de bonne volonté vous entendent, mais que peuvent-ils faire contre les géants qui vous étranglent ?
Qui sont les GAFA et autres du genre, qui, par leur nature, prennent contrôle sur le monde et donc sur chaque personne ? Ma conscience se réveille-elle ? Ma réflexion se met-elle en route dans la bonne direction ? De mon brouillard, suis-je capable de discerner qui est mon ennemi ? Car si je l’ignore, je ne peux pas le combattre ! Je serai comme Don Quichotte à me battre contre des moulins à vent et ma lutte n’aura de sens qu’à me vider de mon énergie. David, qui fut roi d'Israël, était d'une autre trempe. Il raconte lui-même que dans sa jeunesse, il gardait les troupeaux de son père, et quand un lion ou un ours venait enlever une brebis du troupeau, il courait après lui, le frappait et arrachait la brebis de sa gueule. S'il se dressait contre lui, il le saisissait par la gorge, le frappait et le tuait. (1 Samuel 17.34-35).
C'est ce même David qui tua le géant Goliath par un seul tir à la fronde, une petite pierre qui le frappa au front. La pierre s'enfonça dans le front du géant, qui tomba le visage contre terre. La Bible rapporte : "Ainsi, avec une fronde et une pierre, David fut plus fort que le Philistin ; il le terrassa et lui ôta la vie, sans avoir d'épée à la main. Il courut, s'arrêta près du Philistin, se saisit de son épée qu'il tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête" (1 Samuel 17.49-51).
David n’a pas eu peur du géant qui avait insulté Israël, se croyant le plus fort à cause de sa taille et de ses muscles. C’était sans compter sur la force qui animait le jeune David, une force qui n'était pas la sienne, mais celle de l'Eternel qu'il servait de tout son coeur. La petite pierre tirée avec sa fronde, nous fait penser à la pierre qui, sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de fer et d'argile de l'immense statue de Nebucadnetsar, roi de Babylone, et qui les mit en pièces (Daniel 2.31-45). La pierre qui n'est autre que Jésus. Car personne n’a en soi assez de force naturelle pour vaincre un géant. Si David a vaincu le lion, l’ours, et maintenant ce géant, c'est uniquement parce que l'Eternel était avec lui. Nous devons comprendre aussi que David ne tua pas le géant par la violence de l'épée, mais par la petite pierre lancée avec sa fronde. Après seulement qu'il fut tombé face contre terre, il tira son épée de son fourreau et lui coupa la tête. "Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes" (Ephésiens 6.12). Rappelons-nous aussi ce que Jésus dit à Pierre lorsqu’il voulu empêcher son arrestation en le défendant par l'épée : "Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée" (Matthieu 26.52). Ce n'est pas par la violence de l’épée (des armes) que Dieu nous donne la victoire, mais par la foi en lui. L'épée que nous utilisons est une épée spirituelle. "Prenez l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu" (Ephésiens 6.17). Ainsi, sous la nouvelle alliance, celle du Nouveau Testament, on ne fait plus la guerre comme sous l'ancienne alliance, celle de l'Ancien Testament.
Derrière les géants de notre siècle, il y a des puissances cachées, ce sont les puissances du malin, les puissances du diable, de Satan. Ce sont elles que nous sommes appelés à combattre, non pas avec les armes traditionnelles, mais avec les armes de l'Esprit. Les combattre physiquement ne sert à rien, sinon qu'à se détruire soi-même. Voilà pourquoi il est important de connaître Dieu, de capituler avec soi-même et de recevoir par la foi le Seigneur Jésus-Christ, d'avoir une communion avec lui, et de marcher humblement avec lui. L'Esprit du Sauveur du monde nous rendra forts ! Le diable a la particularité de se déguiser en bon berger, alors que sous son habit se cache une personnalité de brigand et de voleur. Or, Jésus le bon berger, nous a prévenus : "Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance" (Jean 10.10).
Je suis fort, fort ! oui, plus que vainqueur,
Par le sang de Jésus !
Je suis fort, fort ! oui, plus que vainqueur,
Par le sang de Jésus, mon Sauveur !
(Chant : "Veux-tu briser du péché le pouvoir")
https://youtu.be/vzaoVkp_d3o
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