Le vrai privilège au sein de ce monde
Je l'ai dit souvent à mes amis : je me demande comment l'homme d'aujourd'hui arrive à vivre sans Dieu ! Comprendre tout de travers, se boucher les oreilles, les yeux, la bouche, n'est qu'une caricature qui ne correspond pas à la réalité. Jamais l'homme d'aujourd'hui n'a autant parlé, écouté, observé, grâce à tous les moyens mis à sa disposition. C'est que le progrès voulu par l’humanité, a porté ses fruits ! Je n'écris plus à la main dans un cahier, mais sur un smartphone. Je ne marche plus à pied, car ma petite voiture me conduit où je veux. Dans ma maison, j'ai le chauffage, l'eau courante, l'électricité ! Ce confort me classe déjà dans le rang des privilégiés, mais pas dans le rang des nantis, ni des riches, loin s'en faut ! Que dire de ceux qui ont perdu leur travail, qui souffrent d'une maladie, ou qui sont carrément rejetés de la société pour une raison ou une autre ? Combien de ces non-privilégiés peuplent la planète ? L'évidence crève les yeux : il y a beaucoup plus de pauvres que de riches ! Pire encore, les mauvaises langues racontent qu’il y aurait trop de monde sur la planète et que certains s'octroieraient le droit d’imaginer des plans en vue d’éliminer certains surplus. Le diable sait y faire !
Bref ! Que les riches arrivent à vivre sans Dieu, portés seuls par leur argent sacré, cela se comprend. Mais les pauvres, comment arrivent-ils à s'en sortir, d’abord sans le sou, ensuite sans la volonté de s’approprier une certaine spiritualité ? Vivre sans avenir, sans espérance, est-ce possible ? Oui et non… Oui, peut-être pour un temps, le temps de la jouissance des amours naissant, de la jeunesse, ce temps merveilleux de la beauté du corps et de son exaltation, que le monde moderne voudrait à tout prix prolonger, toujours grâce aux techniques nouvelles, fruits du progrès. Que nous le voulions ou non, nous travaillons tous pour le progrès. Le voyage sur la lune y a contribué, le voyage sur Mars y contribuera, soyons-en sûrs. Sauf lorsque des imprévus viennent gâcher les plans humains… Voilà qu'une pandémie a paralysé l'humanité et elle continue de le faire, comme pour l'asseoir (l'humanité entière) dans un fauteuil roulant ! Or, même dans cette situation de détresse, nous voyons les êtres qui continuent de vivre sans Dieu. À l'heure du confinement, voyez-vous quelqu'un se mettre à la recherche de Dieu, sortir une Bible, la mettre sur la table ? Je veux croire qu'il y ait quelque part dans les chaumières ce genre de décision. Mais ce n'est pas ce que les réseaux sociaux rendent compte. Et je ne vois guère de témoignages. Qu'est-ce que les gens veulent vraiment ? Si vous leur demandez, ils répondent : La liberté, respirer, sortir, voir le soleil, marcher sous la pluie, rire, embrasser, étreindre, se jouer de toute entrave et de tout lien, s’en libérer, être libre ! Voilà résumé le souhait profond de ceux, celles, que nous côtoyons, vous et moi.
Et pourtant, quand vous auriez tout cela, seriez-vous heureux ? Croyez-vous encore que l'argent fait le bonheur ? Moi non, parce que personne ne peut nourrir son âme avec de l'argent et encore moins son esprit. Votre corps physique a besoin d'une nourriture physique, mais pas votre esprit. Ce qui est spirituel a besoin d'une nourriture spirituelle. Dieu l'a voulu ainsi. La nourriture physique nous vient d'en bas, de la terre, tandis que la nourriture spirituelle nous vient d’en haut, du ciel. Qui le sait ? Ce qui nous relie à la terre sont nos cinq sens qui sont au service de notre corps physique. Tandis que notre esprit devrait nous relier au ciel, mais hélas ce n'est pas le cas pour tous ceux qui sont dans le rejet du Christ. Le péché qui est entré dans la civilisation humaine à cause de la désobéissance d'Adam et Eve a coupé toute chair d'avec Dieu et a entraîné chaque individu dans la mort. Voilà pourquoi l'homme pécheur coupé de Dieu ne peut pas connaître le bonheur profond de l'être. Il a besoin de l'espérance que seul Dieu peut lui donner.
La repentance est d'abord ce que Dieu nous demande, parce qu’il a donné son Fils unique comme gage de son amour, et le Fils a été d’accord. Le Fils a accepté de venir, de s'incarner, et de porter en son corps, à notre place, la condamnation à mort qui nous était destinée à cause de toutes nos fautes. Le Père a accepté une fois pour toutes le sacrifice parfait de son Fils comme celui d’un Agneau sans défaut et sans tache. Son sang pur versé à la croix nous purifie de tous nos péchés et nous rend justes devant Dieu.
Le vrai privilège au sein de ce monde est donc de recevoir par la foi la grâce qui est en Jésus-Christ, afin d'être libéré de toute condamnation et de recevoir la vie éternelle. "Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! " (Ps 32.1). La clé du véritable bonheur est ici. Sortir des controverses de ce monde, cesser de croire en la parole menteuse des hommes et mettre sa confiance dans le message d'amour du Fils de Dieu. Croire en sa Parole, parce qu'elle est vraie et véritable, c'est la même Parole qui a créé les cieux et la terre. "Car il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et elle existe" (Ps 33.9). Avec Christ je suis plus que nanti, je suis plus que riche, plus que tous les riches de la terre, je suis enfant de Dieu ! "Enfants de Dieu ? Mais alors, nous sommes aussi ses héritiers. Nous aurons donc part à tous les trésors de Dieu, exactement comme le Christ, et tout ce que Dieu donne à son Fils sera aussi nôtre. Oui, si maintenant nous sommes unis à lui, si nous portons ses souffrances, nous serons aussi à ses côtés, associés à sa gloire dans le monde nouveau" (Ro 8.17). Le monde nouveau, ce n'est pas celui des hommes, mais celui de Dieu, celui que Jésus a prêché : "Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche" (Mat 4.17).
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