"Je suis le chemin" a dit Jésus
Dieu ne change pas. Il habite les lieux invisibles du ciel. Lorsque l'apôtre Paul fut ravi jusqu'au troisième ciel, qu'il fut enlevé au paradis, et qu'il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer, il parle de visions et de révélations du Seigneur (2 Co 12.1-4). Ces révélations sont aussi pour nous et servent à fortifier notre foi. Nous savons que c'est la vérité. Dieu a fait l'homme à son image, et il lui a donné la terre pour première demeure, sous le premier ciel. Entre Dieu et l'homme se trouve un espace spécial, un deuxième ciel, qu'il ne connaît pas. Imaginons que l'homme veuille faire une petite visite à son Créateur, il devrait alors traverser ce deuxième ciel. Il aurait du mal, parce que le ciel placé entre la demeure de Dieu et la demeure des hommes issus d'Adam, est le ciel habité par le diable que Dieu a chassé du paradis après sa révolte. Quand Jésus viendra enlever son Eglise, le diable sera précipité définitivement du ciel sur la terre : "Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui" (Ap 12.9). Voilà pourquoi je voudrais participer à l'enlèvement de l'Eglise qui aura lieu avant cet événement.
Jésus est d'accord, il voudrait que tous aient cette même volonté portée par la foi et la confiance en lui, le Fils de Dieu. Il est venu avec l'objectif de nous prendre un jour avec lui pour nous emmener dans la demeure du Père. Jamais homme ne pourrait de lui-même entreprendre cette démarche. Les petits voyages sur la lune ou sur Mars ne sont rien à côté du voyage vers la demeure de Dieu, où il faut pratiquement traverser la demeure du diable. Il n'y a que notre Père dans le ciel, dont la puissance est infinie, qui a ce pouvoir de nous faire passer des ténèbres à la lumière, pour nous transporter dans le royaume du Fils de son amour (Col 1.12-14). C'est le sujet d'une très grande joie, puisque Jésus a assuré la rédemption pour nous ; en lui, nous avons la rémission des péchés. Après s'être abaissé au plus bas, le Père l'a élevé au plus haut et lui a donné tout pouvoir dans le ciel et sur la terre (Mat 28.18).
Avons-nous pris conscience vers qui nous allons grâce à la foi en Christ ? "Nous allons vers le roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l'immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n'a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l'honneur et la puissance éternelle“ (1 Tim 6.15-16). Au départ, nous ne le savons pas vraiment. Nous ignorons tout de la sainteté de Dieu et de sa demeure. Puis Jésus vient vers nous humblement. Sans Jésus, nous serions irrémédiablement perdus. Si le Fils de Dieu ne s'était pas abaissé au plus bas comme simple serviteur, nous n'aurions aucun avenir, aucune espérance. Mais il vient vers nous et répond individuellement à toutes les questions. Quel amour ! Jésus incarné dans un corps semblable au nôtre s'est d'abord identifié à nous, pécheurs, de manière qu'en retour, nous puissions nous identifier à lui, le Saint de Dieu. Avec ses disciples, nous allons de question en question et de réponse en réponse. Finalement, nous devons à Thomas la fameuse affirmation du Seigneur Jésus : "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14.6).
Voilà qui est clair. Il suffit de se lever et de se mettre en route. Il y a un commencement à tout, et ce commencement n'est pas le moindre puisqu'il est celui de ta propre vie. La vie éternelle t'est donnée dès ta nouvelle naissance. Il faut donc t'assurer que tu es vraiment né(e) de nouveau, si tu veux vivre de la vraie vie qui n'a pas de fin, qui commence ici-bas et qui t'entraîne jusque là-haut dans le paradis. Et sans transition, la mort physique n'étant que l'abandon (dans la poussière) de la chair qui enveloppait ton âme et ton esprit, et dans laquelle habitait l'aiguillon de la mort. Ton corps physique retourné à la poussière te sera remplacé à la résurrection des morts par un corps immortel qui ne connaîtra jamais la corruption.
Mais nous n'y sommes pas encore. Jésus qui s'est incarné te fait comprendre qu'il y a un cheminement terrestre (charnel) ; puis, comme il est ressuscité, il te montre que le cheminement devient céleste (spirituel), en fonction de ta croissance spirituelle. Considère que le Seigneur Jésus t'emmène dans la demeure de Dieu, dont il est écrit : "Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité" (Jean 4.24). Il te fait comprendre que la chair est une substance visible réelle, et que l’Esprit en est une autre, aussi réelle sinon plus, et invisible avec nos yeux. Tu es appelé(e) à le croire. C'est pourquoi il est question de marcher selon la chair ou selon l'Esprit. Cela ne s'apprend pas du jour au lendemain. En fait, tu as tous les jours de ta vie pour connaître Dieu et apprendre qui il est, en même temps tes yeux s'ouvriront sur ta propre identité, celle que tu as en Christ. Choisis donc bien tes priorités !
Le cycle des saisons nous donne un aperçu des étapes de l'existence, depuis la naissance (le printemps), jusqu'à la mort (l'hiver), en passant par les différentes périodes rappelant le dur labeur des travailleurs de la terre, depuis le temps des semailles jusqu'à celui de la moisson. Notre coeur est le champ de Dieu. Lorsqu'il nous dit à travers la bouche du prophète Osée: "Semez selon la justice, moissonnez selon la miséricorde, Défrichez-vous un champ nouveau ! Il est temps de chercher l'Éternel, Jusqu'à ce qu'il vienne, et répande pour vous la justice" (Osée 10.12), il nous encourage à ne pas reculer devant l'effort, et à travailler à notre salut, comme un agriculteur travaille assidument dans son champ avec l'espérance de faire une bonne récolte. L'agriculteur compte sur la pluie au bon moment comme sur le soleil. Nous, nous comptons sur la bénédiction permanente de notre Dieu qui nous a appelés à nous lever et à le suivre sur le chemin.
"Je suis le chemin" a dit Jésus. Il ne change pas. Il est assis à la droite de Dieu depuis qu'il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis (1 Pi 3.22). Toutes sortes de promesses sont à notre disposition pour que nous les saisissions par la foi. Plus notre engagement sera ferme, plus nous en profiterons. Rappelons-nous chaque jour la parole de Jésus, le bon berger, qui donne sa vie pour ses brebis, qui nous met en garde contre l'ennemi, et qui promet en toutes circonstances, de nous donner une vie en abondance : "Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance" (Jean 10.10).
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