Si quelqu’un est épargné au cours de sa vie, c’est qu’il n’a peut-être pas part au royaume éternel de Dieu... à l’éternité à ses côtés. Pourquoi souffrir ?
Difficile de s’accommoder à la souffrance sans y trouver un amer goût de non-sens. L’ explication du péché d’ Adam et Eve, ayant entraîné la chute de l’homme avec la mort -et la souffrance- permet d’assouvir en partie notre soif de comprendre, mais ne vient pas combler le désespoir de notre coeur. Regarder en arrière ce qui s’est passé ne suffit pas. Il faut aussi regarder en avant.
Comment regarder en avant ?
L’explication des choses qui se passent en avant ne coule pas non plus de source ! Ce ne sont plus des choses historiques que notre intellect pourrait assimiler à la manière d’un PC. Non, car l’être humain créé à l’image de Dieu a d’autres facultés que le cerveau pour assimiler les choses. Quand Dieu s’adresse à lui, il s’adresse également à son coeur. Il sait que son intellect est limité. Comment l’homme comprendrait-il les choses de Dieu ? Finalement, si Dieu peut parler à l’être humain, « d’homme à homme », c’est bien parce qu’il s’est fait homme en la personne de Jésus-Christ.
Ce qui est devant -l’avenir-, Jésus nous le révèle : « Le Père qui m’a envoyé est avec moi. Je parle selon ce que le Père m’a enseigné (1)».
Pas de vie sans souffrance
Si la vie est un mystère, il semble en effet que la souffrance est au coeur de ce mystère. Nous aimerions qu’il n’en fût pas ainsi, comme dans le bon vieux Paradis de Dieu, avant la chute... Mais la réalité nous rattrape dans nos rêves. La souffrance est là, au quotidien, dans nos membres, dans nos fibres... révoltante autant qu’injuste. Même si nous en savons le « pourquoi », nous ne l’acceptons guère. La souffrance est de plus en plus difficile à supporter, d’autant que, en plus de la souffrance personnelle, il y a maintenant celle d’une multitude qui ne nous échappe pas en raison de l’ampleur des moyens d’information. Faudra-t-il savoir s’imposer des limites strictes à l’empire de l’audio-visuel ? Faut-il tout savoir ?
Quand Jésus reviendra
A un moment précis de notre histoire, Jésus est venu sur la terre. Il était auparavant avec son Père. Une jeune femme, Marie, choisie par Dieu, vierge, enfanta l’enfant Jésus non pas à la suite d’une union avec Joseph, son fiancé, mais par l’intervention du Saint-Esprit. La naissance de Jésus demeure inexplicable. Le fait est que Dieu est venu parmi nous en la personne de Jésus-Christ. Il a marché sur la terre. Il y a vécu une trentaine d’années, dans une chair semblable à la nôtre. Il a donc éprouvé ce que nous éprouvons tous au quotidien.
Avant d’être crucifié, Jésus a fait de nombreuses choses. Grâce à sa divinité, il a prodigué beaucoup de soins autour de lui en guérissant des malades, en ressuscitant même des morts. Et il a abondamment enseigné ses disciples. Les quatre évangiles (Matthieu, Marc, Luc, Jean) nous rapportent ses enseignements, faits et gestes. Ce qui est frappant dans la vie de Jésus, c’est qu’il fait de sa crucifixion, dont il n’ignore rien de l’échéance, le centre de ses discours : Jésus va souffrir et mourir pour abolir le péché une fois pour toutes. C’est la raison pour laquelle il est venu. Celui qui croit en lui est sauvé.
Que signifie « être sauvé » ?
« Le salaire du péché c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu c’est la vie éternelle en Jésus-Christ (2) ». Jésus, venu du Père, conçu par le Saint-Esprit, ne portait pas le péché en lui. Etant resté sans péché, il ne serait jamais mort. Mais les hommes, en le crucifiant, ont accompli sans le savoir le dessein de Dieu. Le jugement de Dieu contre le péché a été accompli sur son Fils. Celui qui s’approprie cette mort, par la foi, est sauvé. Il mourra certes, mais il ne subira pas de jugement. De même que Jésus est ressuscité, celui qui croit en lui ressuscitera aussi pour être introduit dans sa présence éternelle, et être semblable à lui.
Pourquoi avons-nous du mal à croire ces choses ? Sans doute aujourd’hui, comme au temps de ses disciples, Jésus aurait à reprocher la dureté de notre coeur.
Après sa résurrection, Jésus s’est montré à de nombreux disciples, il a parlé et mangé avec eux. Certains, comme Thomas, ont pu toucher ses plaies. Ensuite il s’est élevé dans les airs pour retourner là où il était auparavant: auprès du Père.
Lorsque Jésus s’éleva vers le ciel, ceux qui étaient réunis avec lui, le regardèrent. « Puis un nuage le cacha à leurs yeux. Ils avaient encore les regards fixés vers le ciel où Jésus s’élevait, quand deux hommes habillés en blanc se trouvèrent tout à coup près d’eux et leur dirent : Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? Ce Jésus, qui vous a été enlevé pour aller au ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu y partir (3) ».
Trouver un sens à la souffrance, c’est savoir orienter son regard intérieur sur Celui que le prophète Esaïe, des siècles à l’avance, a nommé : « L’homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage (4)...» Et c’est aussi, humblement, se laisser guider par la foi pour bien saisir le message de la résurrection et « voir » le Christ ressuscité tel qu’il est aujourd’hui et éternellement dans sa grandeur divine... en attendant de voir réellement ce que nous avons cru lorsqu’il reviendra.
©Alberto
Citations de la Bible:
1, Evangile de Jean, chapitre 8, versets 16 et 28
2, Epître aux Romains, chapitre 6, verset 23
3, Actes des Apôtres, chapitre 1, versets 9-11
4, Esaïe, chapitre 53, verset 3
Voici comment Dieu a manifesté son amour pour nous : il a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous ayons la vie par lui. Et l’amour consiste en ceci : non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et envoyé son Fils pour que, grâce à son sacrifice nos péchés soient pardonnés.
1 Jean, chapitre 4, versets 9-10
je te propose d'y refaire un chtit tour , stp.
QDTB
SYLVIE