Je me lève et je vais dans ma maison
Devant mon Seigneur Jésus, je me considère comme pardonné, entièrement pardonné, et si je suis entièrement pardonné, c'est comme si je n'avais jamais péché. Et si je suis comme si je n'avais jamais péché, rien, rien, ne doit empêcher la guérison de toutes mes maladies – de toutes mes maladies quelles qu'elles soient ! C'est pourquoi je n'accepte dans mon corps aucune douleur, aucune maladie. Il est écrit : "Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" Esaïe 53.4-5).
Jésus guérit un paralytique : "Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, prends ton lit, et marche? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l'instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu'ils étaient tous dans l'étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n'avons jamais rien vu de pareil" (Marc 2.9-12).
Je me considère guéri comme ce paralytique et j'obéis à mon maître : je me lève et je vais dans ma maison.
"Je me lève et je vais dans ma maison", ça veut dire quoi ? Il faut que tous comprennent le sens des paroles de Jésus à ce paralytique lorsqu'il lui dit : "Je te l’ordonne, lève-toi prends ton lit et va dans ta maison". Le paralytique a obéi, le miracle s'est accompli, il s'est levé, il a pris son lit et s'en est allé dans sa maison. Mais plus tard, nous retrouvons cet homme dans le temple.
Lorsque j'obéis à mon maître, je me lève et je vais dans ma maison. Mais ma maison, est la maison de Dieu ! Si j'ai parfaitement obéi, je me retrouve dans la maison de Dieu. Ma véritable maison n'est pas celle de pierre, mais celle de chair. Pour comprendre, j'ai besoin de l'Esprit de Dieu.
L'Esprit de Dieu me fait arrêter un moment sur le verset où Jésus retrouve cet homme dans le temple et lui dit : "Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire" (Jean 5.14). C'est un peu la même parole adressée à la femme adultère : "Va et ne pèche plus" (Jean 8.11).
Dans les deux cas, l'homme et la femme s'en allèrent pour témoigner de Jésus qui, par sa bonté et sa puissance, ne condamne pas le pécheur mais le guérit.
Néanmoins, l'Esprit montre à l'un et à l'autre qu'il ne faut plus jouer avec le péché, parce que la guérison en dépend. La guérison est attachée à l'ordre de Jésus qui a dit "Va et ne pèche plus". Non pas en fonction de la loi, mais en fonction de la grâce. Jésus sait très bien que l'un et l'autre pécheront encore, mais il leur sera pardonné. "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1.9). Jésus compte bien plus sur leur obéissance à sa Parole qui les conduira dans la victoire complète sur le péché. Ils seront délivrés des péchés grossiers (sexuels, cupides). En persévérant, ils apprendront à marcher selon l'Esprit et non selon la chair, et seront conduits inévitablement dans la sanctification et dans la guérison de l'âme et du corps.
Le fin mot est "persévérer" dans la foi et dans la Parole de Dieu. "C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté" (Eph 6.13). Après avoir tout surmonté, il faut encore tenir ferme. Satan essayera toujours de revenir à la charge. Il ne faut donc pas le laisser faire et le repousser à chaque attaque, sachant toujours qu'il est un ennemi vaincu. Soit qu'il vous envoie ses mauvaises pensées, ses mauvais désirs, ses mensonges, pour vous faire douter, vous faire sombrer dans la dépression, soit qu’il vous envoie des douleurs, vous ramène votre maladie ou vous en colle une autre. Vous devez rester ferme et lui résister avec la Parole de Dieu : "Il est écrit..."
Si je me considère comme guéri et habitant de la maison de Dieu*, au nom de mon Seigneur Jésus-Christ, je n'accepte rien de l'ennemi, ni aucune douleur, ni aucune maladie, car il est écrit que : "C’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris"… non pas que "nous serons", mais que "nous sommes guéris" !
Au début de notre vie chrétienne, la chair nous domine encore trop souvent. Nous sommes comme un bébé qui apprend à marcher. C'est normal. Mais peu à peu, avec la bonne nourriture de la Parole de Dieu, nous passerons du lait à une nourriture plus solide, et le travail du Saint-Esprit en nous, nous amènera à porter son fruit : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance (Ga 5.22).
L'Esprit commencera à dominer la chair. Cela arrivera d'autant que nous aurons compris les enseignements des lettres des apôtres, et que, par la grâce de Dieu, les yeux de notre coeur se seront ouverts sur les révélations que le Seigneur Jésus veut nous donner. Ayant crucifié la chair avec ses passions et ses désirs, le but est d'arriver à marcher avec Jésus, par la foi, toujours plus dans le même Esprit, vers une maturité spirituelle et dans un corps guéri de toutes maladies.
Quelle que soit votre situation, faites le bon choix, saisissez la grâce de Dieu !
* "Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?" (1 Co 3.16).
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