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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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Sûrement qu'il nous reste encore un bon bout de chemin à faire !
"Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair" (Ga 5.16). Un chrétien qui en arrive à recevoir ce verset dans le coeur et à en prendre conscience, on peut dire qu'il a déjà fait un grand pas ! Le verset dit : "Marchez", il ne dit pas : "Prenez le train", ou je ne sais quel engin motorisé. Marcher, c'est mettre un pas devant l'autre, et pour nous humains, c'est la meilleure façon d'avancer d'un point à un autre. Nous admettons que certains marchent à petits pas d'autres à grands pas, mais peu importe. Quand il est dit que "Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu" (Luc 8.1), cela veut dire qu'il marchait. La seule fois où il a pris un moyen de locomotion, c'est en entrant à Jérusalem à la fête de la Pâque, la dernière avant sa crucifixion. Il est écrit : "Or, ceci arriva afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: Dites à la fille de Sion: Voici, ton roi vient à toi, Plein de douceur, et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d'une ânesse" (Mat 21.4-5). Ici, monté sur un âne, voici le Fils de Dieu, Jésus-Christ, celui dont il est encore dit, par rapport à nous, humains chrétiens : "Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix" (Phi 2.5-8). Jésus fait son entrée dans Jérusalem monté sur un âne pour montrer la petitesse de l'homme, lié en quelque sorte à l'animal. L'animal représente toute l'humanité dans sa nature primaire et pécheresse, mais avec Jésus, c'est l'image de l'homme spirituel en Christ, qui rentre lui aussi dans la ville éternelle de Dieu. Il n'y entre pas sans Jésus, et Jésus n'y entre pas sans lui.

Aujourd'hui, tout est motorisé et la tentation pour les chrétiens est certainement d'entrer dans la ville de Dieu à bord d'une belle décapotable, et pourquoi pas pour certains, d'un jet-set privé ! On est loin des pensées de Dieu qui ne sont pas nos pensées. Non, il est impossible d'entrer dans la salle des noces de l'Epoux sans être passé par la croix. Et si cela arrive, qu'un soi disant chrétien, se retrouve dans la salle des noces, celui-ci sera particulièrement visible, puisqu'il n'aura pas revêtu un habit de noces. Qu'arrivera-t'il au chrétien qui n'a pas revêtu un habit de noces ? La réponse est dans une parabole de Jésus dans laquelle il montre que Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils : "Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces. Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus" (Mat 22.1-14). Quelle solennité dans ces paroles !

Dieu ne veut pas nous faire peur. Il agit dans la clarté de sa lumière qui est toujours là partout et en toutes circonstances. Il n'y a pas de ténèbres en lui. La crainte, oui, la crainte est devant nos yeux lorsque Dieu se révèle par sa Parole. Et cela est bon pour nous ! Marcher dans le flou et l'incertitude n'est pas ce que Dieu veut. En revanche, marcher d'un pas assuré en ayant la lumière de la vie en nous et autour de nous, voilà sa volonté. Sans Christ, nous ne pouvons rien faire. Et plus encore, notre véritable identité est en Christ ! Sommes-nous arrivés au point de comprendre que sans Christ nous ne sommes rien ? C'est de lui et par lui que nous recevons l'amour, l'amour qui nous permet d'aimer même nos ennemis ! Nous en sommes tous capables grâce à Christ ! "Parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné" (Ro 5.5).

Sûrement qu'il nous reste encore un bon bout de chemin à faire, et devant nos manquements, nous vient le sentiment que nous avons encore beaucoup de choses à apprendre. Mais soyons assurés que Dieu se réjouit de cette attitude qui l'honore, lui qui marche à notre pas, lui que nous aimons parce qu'il nous a aimés le premier. C'est une histoire d'amour entre Dieu et nous, et qui nous conduit jusqu'à la salle des noces. L'apôtre Paul s'en porte garant, lui qui nous instruit aujourd'hui comme il a instruit les Corinthiens en son temps : "Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais vous, me supportez ! Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure" (2 Co 11.1-2). Les vierges folles ne suivent pas si assidument cet enseignement. C'est pourquoi elles ne reçoivent pas comme nous les recevons les recommandations de l'apôtre : "Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. 2 Co 11.3-4).

Voilà les dangers encourus si nous dormons lorsque Dieu parle à travers les enseignements des apôtres. Nous sommes prévenus. Allons-nous courir le danger d'être exclus de la salle des noces ? Sommes-nous devenus fous ou suicidaires ? Non ! Ecoutons la Parole de Dieu tranquillement et mettons-la en pratique pas à pas, selon notre propre marche. Et tant pis si ce sont des petits pas ! Qui va lentement va sûrement ! L'important est de rester dans l'Esprit et de ne pas laisser le champ libre à la chair. Si tout va bien, plus tard, l'idée de courir nous fera avancer certainement à la manière de Paul, mais chaque chose en son temps : "Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus Christ. Frères, je ne pense pas l'avoir saisi ; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ" (Phi 3.12-14).

J'espère que nous voyons tous la vanité d'une existence vécue sans Dieu. La richesse du monde passera, et après il ne restera rien. Est-ce que je vais m'attacher à des richesses qui vont passer et dont il ne restera rien ? Vais-je faire de ma vie un bâtisseur de châteaux de sables ? Pauvre de moi si c'est le cas ! Dieu nous en garde tous ! Que notre vie soit simplement consacrée au Seigneur Jésus pour le noble but qu'il a lui-même préparé pour nous et qui lui a coûté : nous avoir auprès de lui durant toute l'éternité !

Ecrit par alberto, le Mercredi 11 Août 2021, 23:25 dans la rubrique Dire Dieu.
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