La venue du royaume des cieux sur la terre
Nous sommes arrivés maintenant dans un monde chaotique, divisé, qui ne sait plus où donner de la tête. Chacun y va de sa vérité dans des discussions sans fin, partout où les moyens de communication moderne le permettent. Mais c'est comme un verre d'eau dans l‘océan. Tout s'y perd. La mer brasse et rebrasse tout ce que vous y jetez. Et vous en arrivez à vous demander qui vous êtes dans ce monde de fous !
L'idée de l'infini vous est donnée lorsque vous regardez la mer. Vous voyez la ligne d'horizon, mais ce qu'il y a derrière, vous ne le voyez pas. Qu'est-ce qui fait donc que votre petitesse d'homme, ou de femme, n'ait pas pris référence dans votre conscience ? Selon que l'orgueil ou l'humilité vous habite ! Les marins savent qu'il ne faut pas se jouer des éléments en furie et c'est avec le respect de la mer qu'ils partent lancer leurs filets.
La mer, ce sont les peuples, les foules qui composent notre monde. Parfois calmes, mais parfois agités par des vents plus ou moins violents. Pouvons-nous dire qu'actuellement une tempête souffle sur notre monde, sur les peuples ? Oui. Et chacun a tendance à se courber d'un côté ou de l'autre, poussé par le vent des idées. Chacun s'en trouve malmené, et quand on est malmené, on finit par crier.
Instinctivement, le monde crie sa plainte sans trop savoir qui peut l'entendre, sinon les gouvernants. Un peuple souffrant s'en prend toujours à son chef. Savez-vous que dans un tel contexte, il n'y a pas de solution ? L'idée d'impuissance vous est donnée par l'Histoire. Si Dieu n'avait pas délivré son peuple, jamais il n'aurait été délivré ! Tu ne peux te délivrer toi-même !
Pour délivrer son peuple esclave des Égyptiens, Dieu a utilisé un homme, Moïse. Il l'a envoyé auprès de Pharaon, le chef, avec l'ordre de laisser aller son peuple. À dix reprises, Pharaon a refusé. À dix reprises, Dieu a envoyé des plaies contre Pharaon et sur son pays. Ce n'est qu'à la dixième plaie que Pharaon laissa aller le peuple de Dieu, les enfants d'Israël. Au cours de cette dixième plaie, Dieu a fait mourir tous les premiers-nés d'Egypte. Seul le sang d'un agneau sacrifié badigeonné sur les linteaux de porte a empêché l'ange exterminateur d'entrer dans les maisons des enfants d'Israël pour y détruire le premier-né. Le peuple de Dieu fut délivré et s'enfuit du côté de la Mer Rouge qui ne fut pas une barrière, car Moïse leva son bâton et la mer s'ouvrit pour laisser le passage. Quand tout le peuple fut passé, Moïse étendit sa main sur la mer, et la mer engloutit tous les poursuivants égyptiens (Ex 5-14).
Voilà comment Dieu sauve, en utilisant un homme dans son humble petitesse. Dieu lui confère alors sa toute-puissance.
Aujourd'hui, le monde s'apparente à l'Egypte. Il semble qu'un pharaon se lève pour imposer sa loi. Comprenez qu'un pharaon a besoin d'esclaves ! Que deviendraient le monde et tout son système sans esclaves ? L'économie mondiale s'écroulerait comme une tour ! Alors, avec une subtilité pharaonienne et sous couvert de grandes promesses de liberté, la politique mondiale consistera à former des esclaves.
L'Histoire va donc se répéter. Cette fois, pour l'ultime fois, Dieu s'est choisi un homme qui va délivrer son peuple une fois pour toutes : son Fils unique, Jésus. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3.16).
Ce qui est arrivé du temps de Moïse va arriver dans notre monde actuel. Dieu va délivrer son peuple de l'esclavage (tous ceux qui croient en lui, Israël compris) par Jésus-Christ, appelé depuis deux mille ans "le Sauveur du monde, "l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde". Oui, parce que sur la croix, Jésus s'est offert en sacrifice pour tous les péchés des hommes, et avant de mourir, après avoir remis son Esprit entre les mains de son Père, il s'est écrié : "Tout est accompli". En disant ces mots, il déclare la justification et la libération de tout homme, femme, enfant, qui place sa confiance en lui. Trois jours après, Jésus est ressuscité d'entre les morts et il s'est assis à la droite de Dieu d'où il règne sur tout l‘univers. Sa parole demeure actuelle pour le temps présent et pour l'éternité : "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3.36).
Tous ceux qui rejettent la parole du Christ, qu'ils soient petits, grands, esclaves ou chefs éminents, sont déjà sous le jugement de Dieu. Car Jésus est venu pour sauver et non pour juger. Si quelqu'un rejette sa parole, c'est cette parole qui le jugera. Lui-même l'a dit : "Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour" (Jean 12.47-48).
Il y a en effet un jour marqué où Dieu jugera le monde par l'envoi de plaies terribles qui seront l'expression de sa colère sur un monde impie. Ce jour est proche, d'autant que nous voyons grandir le complot des nations contre Israël. Le jour où l'homme du péché, l'impie, l'antichrist, réussira à confirmer un traité de paix pour une durée de sept ans, alors une ruine soudaine s'abattra sur le monde. "Quand les hommes diront: Paix et sûreté! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n'échapperont point" (1 Tim 5.3). Ce sera la colère de Dieu qui précédera le retour glorieux de Jésus-Christ avec ses saints, et la venue du royaume des cieux sur la terre.
En ces jours confus, pour toute priorité, il convient de se remettre en question face à tout ce qui est écrit dans la Bible et qui demeure éternellement, et la parole des hommes, des puissants de la terre, qui ignorent que leur puissance sera de courte durée. Ils n'auraient pas cette puissance si cela ne leur avait été donné. Dieu a son plan, et comme l'ont dit Pierre et les apôtres en de semblables circonstances : "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" (Actes 5.29).
Ecrit par
alberto, le Samedi 18 Septembre 2021, 14:39 dans la rubrique
Dire Dieu.
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