Les sauvés et les perdus
Quand le diable se sent démasqué, il part en offensive. Mais il ne peut pas faire ce qu'il veut. Depuis qu'il a été vaincu à la croix, il est tenu en laisse. Il a la liberté que sa laisse lui permet d'avoir et qui est dans les mains fermes du Seigneur Jésus, assis à la droite de Dieu. Si celui qui l'a vaincu (le Fils de Dieu) ne le jette pas tout de suite dans l'étang de feu et de soufre préparé pour lui et ses serviteurs, c'est que Dieu, qui a tant aimé le monde, veut encore sauver beaucoup de gens. Le monde entier est donc sous la puissance de ce malin, qui est le destructeur, le séducteur, la cause du péché et de la mort, et qui vient comme un voleur, uniquement "pour dérober, égorger, et détruire". Tandis que Jésus vient comme le bon berger qui donne sa vie pour ses brebis ! Il dit – et sa parole est véritable : "Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance" (Jean 10.10).
Alors, quand le diable se sent démasqué, il part en offensive. À ce moment-là, l'ennemi juré de Christ et des chrétiens est un adversaire redoutable – redoutable, oui, mais pas pour tous ! La Bible dit, non pas à tout le monde, mais à ceux qui lui appartiennent : "Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde" (1 Pi 5.8-9). Il se cassera les dents s'il s'en prend à des chrétiens remplis du Saint-Esprit, qui veillent jour et nuit et qui chassent les démons au nom du Seigneur Jésus-Christ. Il est écrit : "Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j'ai été avec Moïse ; je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point" (Josué 1.5). Ainsi, Satan n'a aucun pouvoir devant un chrétien rempli du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit que nous avons reçu à notre baptême est le même Esprit qui est en Jésus-Christ, celui par lequel il a vaincu le monde. Écoutez sa parole : "Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde" (Jean 16.33). Tous les chrétiens, non pas de nom, mais qui appartiennent à Jésus-Christ, vaincront le monde de la même manière.
C'est la raison pour laquelle, à chaque fois que le Seigneur Jésus se présente à nous, il dit : "Ne craignez pas", "N'ayez pas peur" ! Ce qui n'est pas le cas pour le monde des païens, des incrédules, des athées, de tous ceux qui s’opposent à Christ. En refusant d’entendre le message de la croix qui libère tout homme de son péché, ils revendiquent leur perdition et manifestent du coup leur préférence pour les ténèbres. Ce qui a fait dire à Jésus : "Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises" (Jean 3.18-19).
En venant dans le monde, Jésus a manifesté la véritable lumière, celle qui normalement éclaire tout homme, toute femme. Il a dit : "Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie" (Jean 8.12). Malheureusement, la plupart ont refusé et continuent de refuser cette lumière unique venue d'en haut, qui n'a rien à voir avec les lumières humaines issue du fameux "Siècle des Lumières", qui ne sont qu'un mouvement culturel, philosophique, littéraire et intellectuel, issu du 18e siècle.
Personne ne conteste la lumière du soleil qui éclaire le monde entier. Pourtant, le monde entier conteste la personne de Jésus venue d’en haut et qui est, sur le plan spirituel, la lumière du monde. Jésus n'est pas bien vu par tous ceux qui préfèrent les ténèbres à la lumière. Et nous en avons appris la cause : ils ne veulent pas venir à la lumière parce que leurs oeuvres sont mauvaises. Par là, ils se jettent eux-mêmes dans un jugement. Jésus a dit : "Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu" (Jean 3. 17-18).
Dans notre société humaine, il y a donc ceux qui périssent et ceux qui sont sauvés, ceux qui sont sous le coup du jugement et ceux qui ont été libérés du jugement par la foi en Jésus-Christ. En conséquence, les perdus ne peuvent comprendre la parole de Dieu et ils en rient, tandis que les sauvés la comprennent, l'aiment, et s'en nourrissent : "Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu" (1 Co 1.18).
Pourtant, l'on aimerait dire encore à l'oreille des perdus tout l'amour de Dieu qu'il a en réserve pour eux, et toute la miséricorde qu'il est prêt à leur accorder au moindre signe de repentance. "Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l'espérance. Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande ! L'Éternel est mon partage, dit mon âme ; C'est pourquoi je veux espérer en lui. L'Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour l'âme qui le cherche" (Lamentations 3.21-25).
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