"Vivre comme Dieu en France"
La France est un pays idéaliste. Vu de l'extérieur par nos voisins, c'est le pays de la bonne nourriture, du savoir-vivre, où il fait bon vivre parce qu'on profite de la vie. Quand l'Allemagne veut exprimer l'idée d'un bonheur parfait, elle y associe la France pour dire dans un slogan : "Vivre comme Dieu en France" (Leben wie Gott in Frankreich).
Mais l'idéal que les Français nourrissent dans leur coeur, n'est-il pas sans cesse remis en cause ? Il est vrai que, si la France a subi des défaites au cours de l'Histoire, elle a su vaincre souvent et retrouver sa place d'honneur et d'influence dans le monde. Seulement, depuis quelques années, les temps ont changé pour révéler un monde qui n'a que faire de l'idéal. Cela plonge la France dans une tourmente. Si ce pays a brillé au cours de l'Histoire, voilà que des nuées très sombres viennent l'assombrir comme jamais auparavant. L'habitude du peuple à ne regarder que sa terre patriotique l'empêche de voir ce qui se passe dans le monde. Le grand remplacement qu'il voit arriver sur son territoire, arrive aussi dans d'autres pays et peut-être dans des continents. Élargir sa vision à l'échelle planétaire conduit à un autre constat : Qu'est-ce que la France dans le monde ? Sauver la France, c'est bien, mais sauver le monde, n'est-il pas mieux ?
C'est du moins la vision de Dieu, qui a pour dessein de sauver le monde, c'est-à-dire chaque être humain dans tous les pays, puisqu'il est écrit que : "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3.16). Est-ce la faute de Dieu si les peuples manquent de cette connaissance ? Non ! Or la Bible dit : "Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance" (Osée 4.6). Si les hommes se sont mis dans l’idée qu'ils descendent du singe, ce n'est pas non plus la faute de Dieu ? La parole du Dieu Créateur est toujours claire, mais le libre arbitre est donné à chacun, afin de croire ou de ne pas croire. Pourtant, la divinité se voit à l'oeil nu dans la nature, pour peu qu'on l’observe d'un peu plus près. C'est pourquoi Dieu tient tous les hommes pour responsables et inexcusables. Sa parole qui est contenue dans la Bible, nous explique alors les raisons d'un jugement divin : "La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables" (Ro 118-20). Les conséquences sont dramatiques en ce sens que le monde incrédule a développé sa propre déchéance. "C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement" (Ro 1.26-27). Le réquisitoire contre les incrédules est très long, parce que le Dieu d'amour est aussi un Dieu de justice, qui ne tient pas le coupable pour innocent : "Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes... (la liste est longue, à lire dans la lettre de Paul aux Romains, ch 1 et 2).
En un mot, ce que le Dieu miséricordieux veut annoncer en ces temps qui nous rapprochent de la fin, est plus qu'une invitation à revenir à lui, mais une imploration à la repentance, afin d'éviter sa colère : "Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts…" (Actes 17.30-31).
L’idéalisme à la française est irréalisable dans un monde où règne le péché. Or, le péché règne lorsque Dieu est absent, et si Dieu est absent, qui le remplace ? Son adversaire le diable, avec son chef, Satan. Tout le système que les hommes ont instauré depuis la nuit des temps est sous l'influence de cet adversaire, dont la spécialité est le mensonge. N’en déplaise aux incrédules, ce système n’est pas réparable, il ne peut être remplacé que par un autre système basé que sur la vérité pure. Si quelqu'un cherche la vérité de tout son coeur, il ne la trouvera qu'en Jésus-Christ. Et lorsque Jésus-Christ vient, la vérité en personne vient avec lui. Il a dit : ”Je suis la vérité" (Jean 14.6).
Lorsque la vérité régnera sur la terre, le mensonge aura disparu, le péché aussi, et le diable aussi. Pour que cela se réalise, il faut attendre le retour de Jésus-Christ. Personne n'imagine pareil événement, pourtant la Bible a prophétisé son retour. Les chrétiens l’attendent avec impatience dans la veille et la prière. Ils savent que son retour est proche et s'en réfèrent à la Parole : "Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance" (2 Pi 3.9). La repentance est la condition requise, avec la foi, pour entrer dans le royaume de Dieu – qu'on ne voit pas encore, mais qui sera visible quand Jésus sera là et régnera. On y entre et on y est participant dès maintenant par la foi en Christ.
Il y a deux mille ans, Jésus a dit : "Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche" (Mat 4.17). Aujourd'hui, ce royaume est d’autant plus proche ! À cette heure, le Dieu de grâce qui est prêt à pardonner quiconque vient à lui, n'a d'autres messages que celui de son Fils bien-aimé, lequel a expié, dans d’extrêmes souffrances, les péchés de nous tous : "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3.36).
L’idéal le plus élevé qu'un être humain puisse avoir, sera pleinement réalisé dans le royaume de Dieu qui vient.
Repondre a cet article
Version
XML
- Cette page est peut-être encore
valide XHTML1.1 et CSS sans tableaux.