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La Bible et Jésus sont un
Si vous avez ce livre, la Bible, vous
avez tout. C'est le livre de Dieu. En matière de connaissance, avec la
Bible, vous avez infiniment plus que la somme de toutes les
connaissances de l'Histoire de l'humanité. À condition que pour vous, ce
livre soit ouvert et non fermé. Il est ouvert lorsque votre coeur est
ouvert et que, par votre coeur, vous croyez tout ce qui y est écrit. Le
cerveau nous aide à comprendre, mais c'est par le coeur que l'on croit
et que l'on aime. Si l'Écriture s'explique par l'Écriture, le
Saint-Esprit est nécessaire pour y apporter l'éclairage, non pas des
hommes, mais de Dieu. L'éclairage des hommes est dans la tête, tandis
que l'éclairage de Dieu vient dans le coeur telle une révélation. Bien
sûr, vous pouvez recevoir l'éclairage des hommes et y croire au point de
le faire descendre dans votre coeur. Votre coeur sera alors rempli
d'une lumière, mais qui n'est pas celle de Dieu. Les lumières venues du
Siècle des Lumières, n'ont rien à voir avec la lumière venue d'en haut.
Cette lumière venue d'en haut nous est venue par le Fils de Dieu,
Jésus-Christ. Jean, l'évangéliste, témoigne particulièrement du sens et
de cette réalité contenus pleinement dans la personne du Christ, il
suffit de lire le Prologue de son évangile qui a une analogie avec le
début de l'Ancien Testament : "Au commencement…". Cela pour dire et
affirmer, mais aussi pour dévoiler qu'au commencement, il y a
Jésus-Christ. Cette révélation du Fils de Dieu incarné dans un corps de
chair semblable au nôtre, a besoin d'être développée petit à petit dans
l'Écriture, pour que cette révélation vienne petit à petit dans le
coeur, lorsqu'on la lit ou qu'on l'écoute, et qu'elle produise la foi.
"Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la
parole de Christ" (Ro 10.7). Ici, nous devrions lire tout le Prologue de
l'évangile de Jean, les versets 1 à 18.
https://www.biblegateway.com/passage/?search=Jean%201%3A1-18&version=LSG
Rien
que dans le Prologue, il y a toute la révélation divine. Nous y
apprenons que Jésus, dans sa personne, est à la fois, la Parole et la
lumière. Mais pas n'importe quelle parole, et pas n'importe quelle
lumière. Il s'agit de la Parole et de la lumière qui étaient au
commencement de la Création, avant que Dieu ait dit un seul mot ! Et
c'est par la Parole que Dieu a tout créé, le ciel, la terre et tout ce
qui s'y trouve ! Et nous apprenons que cette Parole a un nom : Jésus.
Jamais de notre propre intelligence humaine, nous n'aurions pu imaginer
cela ! C'est comme demander à un bébé son origine, seuls les parents
peuvent la lui révéler petit à petit, et même dans tous les détails. Ce à
quoi s'emploie le Père à notre égard, après nous avoir envoyé son Fils
dans le monde. Il le fait de toute évidence à ceux qui ont reçu la
lumière venue d'en haut dans leur coeur et qui croient en son nom, parce
que ceux-là sont des enfants de Dieu, ils sont nés de nouveau, non du
sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de
Dieu (Jean 1.12-14)
Cependant, la particularité du Fils de Dieu
venu dans le monde contraste avec ses origines. Car même si nous ne
connaissons pas Dieu, à moins de le renier, nous savons d'instinct qu'il
représente la toute-puissance sous toutes ses formes de richesses. Or,
Jésus n'avait pas l'apparence d'un fils de riche, loin de là ! Né dans
une étable, il est resté humble, et son milieu prédestiné était celui
des pauvres. La bonne nouvelle qu’il est venu annoncer s'adresse
précisément aux pauvres. "L'esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il
m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres" (Luc 4.18). Plus
tard, affrontant les pharisiens et les scribes, il dira : "Ce ne sont
pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les
malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais
des pécheurs" (Luc 31-32). Il fallait en effet que notre Sauveur se
fasse pauvre, de riche qu'il était, afin que par sa pauvreté, nous
fussions enrichis. L'apôtre Paul développe longuement la grâce de notre
Seigneur Jésus-Christ pour que, peu à peu, nous marchions sur ses pas :
"Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel,
existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher
d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une
forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru
comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant
jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix" (Phi 2.5-8). Nous
avons vu ensuite, par le triomphe de sa résurrection, comment Dieu l'a
souverainement élevé et lui a donné tout pouvoir dans le ciel et sur la
terre (Mat 28.18).
"Jésus allait de ville en ville et de village
en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu"
(Luc 8.1). Il développait sa vérité à travers des enseignements, mais
tous ne l’acceptaient pas. Parmi ceux qui l'acceptaient (sa vérité),
certains acceptaient de recevoir Jésus dans leur maison. C'était
l'occasion pour lui, autour du repas partagé, de se révéler encore plus,
lui la vérité incarnée. Puis, il avait l’habitude de confirmer sa
parole par des miracles et des guérisons. Tous ceux qui venaient à lui
étaient guéris et il délivrait tous ceux qui étaient sous l'empire du
diable, parce que Dieu était avec lui (Actes 10.28).
Toutefois,
il en a fallu du temps pour que ses disciples comprennent qui il était
vraiment. Ils n'avaient pas compris que Jésus devait souffrir et mourir
pour offrir son corps en sacrifice pour le péché des hommes, afin qu'ils
soient sauvés. Arrivé à la fin de son ministère terrestre et
s'apprêtant à subir la crucifixion, Jésus leur dit : "Vous savez où je
vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit : Seigneur, nous ne
savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui
dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que
par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès
maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. Philippe lui dit :
Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y
a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe
! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père
?" (Jean 14.4-9).
Encore une chose, puisque Jésus est la vérité,
il ne sort de sa bouche que des paroles de vérité. Si vous avez la
Bible, vous avez le livre de Dieu qui est aussi le livre de la vérité.
Il n'y a en Dieu, ni ténèbres ni mensonge, sinon Dieu ne serait pas Dieu
! De même que "le Père et le fils sont un" (Jean 10.30), sinon Dieu ne
serait pas Dieu. Il n'y a que les incrédules pour contester la vérité
avec haine, ceux qui n'ont pas Abraham pour père, mais qui ont pour père
le diable. Ceux-là aussi, Jésus a dut les affronter vigoureusement en
leur disant : "Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que
vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous
voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le
commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a
pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son
propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce
que je dis la vérité, vous ne me croyez pas" (Jean 8.43-45).
La
Bible et Jésus sont un. Heureux tous ceux qui ont reçu cette
révélation, car ils ont l'amour de la vérité pour être sauvés ! Ils ont
plus de connaissance que tous les érudits de la terre. "L'amour ne périt
jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la
connaissance disparaîtra. Car nous connaissons en partie, et nous
prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui
est partiel disparaîtra… Maintenant donc ces trois choses demeurent: la
foi, l'espérance, l'amour ; mais la plus grande de ces choses, c'est
l'amour" (1 Cor 13.8-13).
Marchant sur les traces du Seigneur
Jésus-Christ, petit à petit, nous prendrons conscience de la sagesse
infiniment élevée du plan de Dieu : "Car la folie de Dieu est plus sage
que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes.
Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni
beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup
de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre
les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les
fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on
méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont,
afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu" (1 Co 1.25-29).
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