Ô combien d’été ô combien d’hiver
Combien de saisons combien de misère
Ont accompagné notre adolescence
De toi notre mère nous avons gardé
Non pas la colère non pas des jouets
Mais la plus sincère des reconnaissances
Quand il faisait froid rien ne t’arrêtait
Tu nous laissais là et tu t’en allais
Quelque part là-bas ramasser des branches
Nous on attendait en guettant tes pas
Qui nous réchauffaient dès qu’ils étaient là
Tu n’avais vraiment jamais de dimanche
Refrain
Mais tu n’es plus là
Et les mots
Que je pourrai dire
La chanson
Que je viens d’écrire
C’est parler
Pour du vent
Quand la nuit tombait on était heureux
De se retrouver devant le bon feu
Et de t’écouter en mangeant tranquille
Tu disais parfois que tu avais mal
En portant le bois ou les victuailles
Que la fin du mois serait difficile
Nous on n’savait pas te prendre la main
Te dire tout bas un mot un refrain
Et faire avec toi une vraie famille
Ô combien de larmes auras-tu versées
Sans Dieu et sans âme pour en arriver
À nous élever à aimer la vie
Refrain
Mais tu n’es plus là
Et les mots
Que je pourrai dire
La chanson
Que je viens d’écrire
C’est parler
Pour du vent
Aujourd’hui tu vois nous sommes venus
Encore une fois rechercher la rue
La maison perdue où rien ne subsiste
Plus besoin d’aller ramasser du bois
L’électricité remplace tout ça
Mais que nous avons froid et que nous sommes tristes
©Guy Marchal (archives)
j'aime tant ma petite maman que je peux encore serrer dans mes bras.
que Dieu nous protége tous dans nos sentiments.
QDTB Alberto !
sylvie