L'espérance dont nous avons tous besoin
Depuis que Dieu s'est révélé à moi, je crois en Lui. Je ne suis plus de ceux qui croient aux politiques, ni aux organisations politiques, comme par exemple l'Union européenne, parce que ma foi en Christ m'a fait connaître que leur dessein, aux uns et aux autres des élus, n'a plus rien de commun au bien recherché par le genre humain. On fait croire aux braves gens qu'on se préoccupe de leur santé, qu’on leur veut du bien, alors qu'en réalité, on leur fait du mal. Les valeurs humaines s'en trouvent inversées : le mal est appelé bien, et le bien mal. Une grande partie du peuple s'en est accommodée et est tombée dans le piège du mensonge. Mais ceux qui aiment la vérité ne peuvent pas tomber dans ce piège.
Je ne crois plus non plus en l'homme considéré comme maître de l'avenir, aussi bon soit-il, même lorsqu'il exerce sa bonne volonté, parce que l'humanité est coupée de Dieu. Le péché demeure actif dans le meilleur des hommes, du moins aussi longtemps qu'il demeure incrédule, et le maintient dans les ténèbres du diable, celui qui agit depuis le monde invisible et contrôle tous les êtres humains par son pouvoir qu'il a sur la chair. Sans la grâce de Dieu et par le moyen de la foi en Christ, aucun être humain ne peut s'en libérer. C'est pourquoi, allant au-devant de l'ignorance humaine, Dieu a envoyé son Fils bien-aimé dans le monde. Toute l'oeuvre de Dieu est contenue dans ce verset qui résume la Bible : "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3.16).
L'homme non régénéré par la foi en Christ n'a que le choix de croire en l'homme, en son semblable, ou en celui qui exerce une autorité politique ou autre. Il n'a pas d'espérance en son coeur, mais seulement l'espoir renouvelable, sans cesse répété, que les choses finiront bien par s'améliorer. Et depuis la nuit des temps, le monde ne s'est pas amélioré, au contraire, il est devenu pire !
Seul un chrétien converti, né de nouveau, a le privilège de jouir de la délivrance divine qui conduit le coeur à l'adoration, en harmonie avec ce qui est écrit dans la Bible : "Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour" (Col 1.12-13)
"Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour" ! Ce n'est pas par nos moyens humains que nous sommes passés des ténèbres à la lumière, mais c'est le Père (notre Père qui est dans les cieux), qui nous a transportés d'un monde à un autre, et plus précisément : il nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour ! Le Fils est l'amour du Père, et le Fils habite un royaume dans lequel il est Roi, et c'est dans ce royaume qu'il nous a transportés, exactement comme la parole de Dieu le dit. Cela ne se voit pas encore, mais cela se verra un jour. Car, en réalité ce que le Père a transporté dans le royaume de Dieu, ce n'est pas encore notre corps, ni notre âme, mais notre esprit, notre homme intérieur recréé, régénéré, ressuscité et parfaitement saint, qu'il a fait asseoir ensemble avec son Fils dans les lieux célestes (Ep 2.6). La louange du coeur vient naturellement lorsqu'un chrétien a compris sa véritable position en Christ.
Maintenant, si je suis né de nouveau, la nature nouvelle que j'ai reçue ne doit pas rester cachée, il faut que je la manifeste dans ma vie pratique. La chair va s'y opposer. Le vieil homme est mort, mais il a eu le temps d'imprégner mon âme et mon corps d'une personnalité qui n'est plus la mienne. Pour que ma nouvelle personnalité, qui est celle de Christ, se manifeste, je vais devoir faire mourir les membres charnels qui sont sur la terre et qui veulent s'adonner au péché, à l'impureté, aux passions, aux mauvais désirs. Je vais y arriver en mettant en pratique la parole de Dieu qui dit : "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait" (Ro 12.2). Ce renouvellement de l'intelligence s'applique au niveau de l'âme, avec un renouvellement des pensées, des sentiments et de ma volonté. Par l'esprit, je vais faire mourir tout ce qui est chair, toutes les actions charnelles du corps. C'est le renoncement à soi-même dont a parlé Jésus à ses disciples : "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive" (Luc 9.23). Dieu nous a rendus capables de le faire parce qu'il nous a donné son Esprit, lequel crie : Abba ! Père ! L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu (Ro 8.13-16). Dans ma vie quotidienne, je vais me dépouiller peu à peu du vieil homme et me revêtir de cet homme nouveau, qui permettra au fur et à mesure à l'âme et au corps de se purifier. C'est ainsi que l'Esprit de Dieu me montrera tout ce qui ne va pas en moi et qui doit être changé, afin que je sois au bénéfice de son processus de sanctification. Lorsque j'aurai découvert la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ et la loi du péché et de la mort qui habite dans ma chair, j'aurai découvert la pleine délivrance, la pleine liberté, comme la Bible le confirme : "Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l'Esprit. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a libéré de la loi du péché et de la mort" (Ro 8.1-2).
En apprenant à marcher selon l'Esprit, je vais maintenir la chair dans l'impuissance. C'est le seul moyen pour marcher dans la victoire sur le péché et sur toutes les actions du diable. Car, si je ne peux pas me débarrasser de la chair dans laquelle habite le péché et la mort, je peux la maintenir dans l'impuissance par l'action de l'Esprit qui habite dans mon esprit : "sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui (avec Christ), afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché" (Ro 6.6).
Notre espérance est en Jésus-Christ qui nous ressuscitera pour nous avoir à ses côtés dans son royaume. Le royaume de Dieu est réel, il vient, il sera visible. Quiconque veut le voir dès maintenant, a besoin de naître de nouveau. Comprenons qu'après notre naissance charnelle, nous avons besoin d'une naissance spirituelle. En naissant de la naissance naturelle, nous entrons dans le monde avec un cri. De la même manière, en naissant de nouveau, mais cette fois par l'Esprit de Dieu, nous entrons dans son royaume également par un cri, mais un cri de joie ! Pour naître de nouveau, Dieu met sa grâce à notre disposition et il nous demande simplement de croire en son Fils Jésus-Christ, en nous repentant de nos péchés et en prenant sa parole comme fondement : "À tous ceux qui l'ont reçue (la parole), à ceux qui croient en son nom (Jésus), elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu." (Jean 1.12-13).
Voilà l'espérance dont nous avons tous besoin. Lorsque je regarde le crépuscule après une belle journée d'automne, j'ai l'impression de voir le soleil se coucher sur un monde sans espérance. Un monde sans espérance est un monde qui se meurt. C'est triste ! Alors que Dieu, le Créateur a tout fait pour donner à tous un avenir et une espérance ! Il a donné son Fils unique, Jésus ! "Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu" (1 Jean 5.12-13).
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