Les chrétiens sujets à la correction
Les chrétiens ne doivent pas ignorer la correction du Seigneur lorsque ceux-ci tombent dans le péché et s'y complaisent. Dieu relève tout de suite un chrétien qui se repent d'avoir péché. "Car sept fois le juste tombe, et il se relève" (Pr 24.16). Il peut y avoir une lutte intense pour sortir d'une mauvaise habitude charnelle et pour faire mourir les membres qui sont sujets à pécher. Dans cette lutte, notre Père céleste nous accompagne, parce que sa volonté est de conduire ses enfants vers la pleine victoire sur le péché. Au cours de ce cheminement, chaque fois que nous confessons notre péché, il nous pardonne. "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1.9). Mais il voudrait nous donner la victoire définitive sur le péché en nous apprenant à marcher fermement selon l'Esprit. C'est pourquoi nous avons un besoin urgent des enseignements des apôtres qui vont nous permettre de faire mourir tout ce qui est chair en nous. Puisque la puissance de péché et de mort habite dans la chair et nous pousse à pécher (Ro 7), nous avons besoin de saisir par la foi l'Esprit que Dieu nous a donné à notre conversion (Ro 8), pour faire mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. "Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût maintenu dans l'impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché" (Ro 6.6-7). En effet, celui qui est mort (dans la chair), est libre du péché. Il est libre ! Voilà la victoire que Dieu veut donner à ses disciples !
Mais qu'arrive-t-il lorsqu'un chrétien reste attaché volontairement à un péché ? Il risque gros ! Le jour de l'enlèvement, le Seigneur ne pourra enlever un chrétien pratiquant le péché. De plus, s'il tarde à se repentir, son coeur risque de s'endurcir au point de mettre en danger son salut. Il y a un plaisir à pratiquer le péché, mais qui engendre des lendemains amers. C’est donc une affaire à ne pas prendre à la légère. Considérons les avertissements sévères que le Seigneur Jésus a donnés à plusieurs personnes qu'il a guéries. À la femme adultère : "Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus" (Jean 8.11). Au paralytique de Bethesda : "Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire" (Jean 5.14).
Les démons sont attirés par toute pratique du péché (impudicité, impureté, dissolution). Si quelqu'un pratique le péché, il attire donc les démons, et les démons risquent de le toucher dans son âme ou dans son corps par une malédiction (maladie, accident...).
Que notre vie soit plus ou moins réussie ou frappée par la maladie, il reste toujours la possibilité de se tourner vers le Seigneur Jésus qui a dit : "Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi" (Jean 6.37). Se tourner vers Jésus, c'est retrouver la pleine bénédiction pour notre vie, car lui-même a été fait malédiction pour nous sur le bois de la croix (Gal 3.13), afin que nous entrions dans la bénédiction. La bénédiction avec laquelle Dieu nous couvre sous ses ailes, repose sur plusieurs socles. Si nous avons la foi pour être guéris miraculeusement, Jésus a ce pouvoir et c'est aussi sa volonté de guérir. Considère avec foi ce que la parole de Dieu dit : "Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies. Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Es 53). La bénédiction du Seigneur se traduit aussi par la guérison obtenue par une médecine traditionnelle sous son contrôle. Dans ce cas, il nous donnera les meilleurs médecins, pour lesquels nous serons infiniment reconnaissants.
Dans la détresse, la maladie, les accidents, faisons toujours confiance à Dieu. D'un côté, il y a peut-être le diagnostic sans appel d'un médecin, mais de l'autre, il y a toujours la parole du Seigneur Jésus qui te dit : "J'ai pris en mon corps tous tes péchés, toutes tes maladies et toutes tes infirmités. Je t'ai guéri il y a deux mille ans" (Mat 8.17). Laissons entrer dans notre coeur la parole de vérité venue d'en haut qui est la parole de vie. Ne nous laissons pas séduire par des pensées accusatrices venant de la chair ou du malin. Dieu ne fait pas de fautes ! Du côté de Dieu, tout est est accompli et parfait ! C'est de notre côté que, le plus souvent, la foi faillit et a besoin d'être renouvelée, remise en question, et fortifiée par la parole Dieu qui est la vérité. "Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres" (Jean 8.31-32).
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