Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

Pour toi j’ai choisi les mots

Qui dormaient au fond de moi

Mais ne me demande pas

Pourquoi ce joli cadeau

Quand tu passes devant moi

Comme un bouquet de printemps

Tu effaces simplement

Le temps où j’avais si froid

De toi je n’ai que ton nom

Que je murmure parfois

Il est comme un feu de bois

Qui réchauffe ma passion

Mes pas m’entraînent vers toi

Laisse-moi boire à la source

Tant pis si tu me repousses

Je ne m’en retourne pas

(pause)

Je ne vois plus le chemin

Qui mène vers ta maison

Le jour tombe brusquement

Pour refaire un lendemain

En regardant les étoiles

Je me suis laissé aller

La nuit s’est mise à pleurer

M’enveloppant dans sa toile

O fais que l’aube se lève

Fais que la nuit se faufile

Sauve mon âme en péril

Fais que mon rêve s’achève

©Guy Marchal (archives)

Rajout:

Cette petite chansonnette de rien du tout n'aurait guère de sens si elle ne contenait vers la fin ces quelques mots : "Sauve mon âme en péril". Cela ressemble bien à une prière ! Eh bien quatre années après, mon âme a été sauvée !