Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

“Cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira”
Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

© Alberto
© Photos et textes. Tous droits réservés.
Recherche

Archive : tous les articles
L'espérance nécessaire pour vivre dans ce monde
"La chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez" (Ga 5.17). Quels sont vos désirs, vos envies ? Vous avez envie de quoi ? Pas besoin d'être Président pour se poser la question ? Cependant, la réponse ne dépend que d'un trait de caractère lié à votre personnalité. Si vous avez adopté comme modèle théorique de pensée, celui de mai 68, vous dites au fond de vous-même et dans votre âme : "Je fais ce que je veux". Vous vous êtes libérés de toutes contraintes religieuses et traditionnelles imposées par la société et vous vivez votre vie sans croyance, selon le principe de la laïcité française, et plus généralement (mais cela vous ne le savez pas si vous n'êtes pas vraiment chrétiens) : "selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion" (Ep 2.2).

Si les chrétiens authentiques sont confrontés à leurs propres envies face aux envies de l'Esprit de Dieu qui est en eux, les non-chrétiens, eux, sont livrés à eux-mêmes ! En esquivant la loi divine par la rébellion (nous étions de ceux-là), ils ont le ressenti d'avoir trouvé la liberté et ils revendiquent leur propre pensée en se moquant des chrétiens qui, selon eux, ne pensent pas par eux-mêmes. En réalité, derrière l'idée de penser par soi-même, se cache un mystère qui n'est dévoilé que lorsque l'on est en Christ et habité par le Saint-Esprit. C'est le Saint-Esprit qui nous enseigne et nous révèle les choses d'en haut, qui nous conduit dans toute la vérité, grâce à la parole de Dieu. "Ta parole est la vérité" a dit Jésus en s'adressant à son Père (Jean 17.17). Est-ce que Jésus pensait par lui-même ? Il a essuyé les mêmes moqueries des incrédules ! "Jésus donc leur a dit: Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné" (Jean 8.28). Dans son âme, Jésus incarné dans un corps sans péché, a renoncé à lui-même pour faire non sa volonté, mais celle de son Père, en marchant par la foi. Jésus n'avait pas de péché en lui, il n'avait donc pas dans sa chair ce que nous, pécheurs, avons tous : la loi du péché et de la mort. Il avait toutefois ce que nous avons tous : le libre arbitre. Le libre arbitre consiste à faire un choix entre l'obéissance ou non à la parole de Dieu. Or, Dieu a parlé depuis le commencement de la création. En observant cette création, nous nous apercevons que ce que Dieu dit arrive toujours. Ce même Dieu a parlé à Adam et Eve, et tous les deux ont exercé leur libre arbitre. Tous les deux ont choisi, non pas d'obéir, mais de désobéir, et la désobéissance à ce que Dieu dit entraîne la mort, la destruction de son plan, de ce qu'il avait prévu. Dieu avait prévu la vie en abondance pour toutes les créatures créées à son image. Malheureusement, par la désobéissance d'Adam et Eve, le péché est entré dans le monde. Et le péché qui habite dans tout être humain (dans sa chair), l'empêche maintenant d’atteindre le but fixé par Dieu de toute éternité. Au lieu de trouver la vie, l'homme pécheur, non repenti, trouve la mort.

Aujourd'hui, nous voyons le monde entier vivant sous le joug de la désobéissance originelle. C’est une vie basée sur un déni de la vérité biblique. L'homme moderne n'en a que faire, il continue de croquer à pleines dents le fruit de la connaissance du bien et du mal, ne voulant rien savoir de ce fruit que Dieu avait interdit de manger dans le jardin d'Eden – et pour cause, car ce fruit donne la mort ! Mais heureusement qu'à côté de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, Dieu avait planté l'arbre de la vie ! L'arbre de la vie, c'est Jésus-Christ ! Nous ne le dirons jamais assez au monde : "Le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur" (Ro 6.23). Dieu regarde tout le monde, hommes et femmes, et il les aime. Il voit bien qu'ils sont gravement corrompus jusque dans les plus hautes sphères de la société, cela n'enlève en rien l'amour qu'il a pour tous. Néanmoins, dans sa justice, il ne peut tenir le coupable pour innocent. "L'Éternel est lent à la colère et riche en bonté, il pardonne l'iniquité et la rébellion ; mais il ne tient point le coupable pour innocent, et il punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération" (Nombres 14.18). C'est pourquoi, à travers ses serviteurs qui rendent témoignage, il appelle le monde entier, hommes et femmes, à la repentance. Si les hommes se repentent et reviennent de leurs mauvaises voies, Dieu retire ses jugements et il se montre miséricordieux. Combien de fois, nous voyons dans la Bible les souffrants consolés et les pécheurs pardonnés parce qu'ils ont recherché la face du Seigneur de tout leur coeur ? Dieu les a récompensé de leur foi par des délivrances et des guérisons. Job, Jérémie, David… Jérémie s'exprimait ainsi : "Voici ce que je veux repasser en mon coeur, ce qui me donnera de l'espérance. Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande !" (Jé 3.21-23). David, lui, a éprouvé le pardon de Dieu et témoigne : "Il ne nous traite pas selon nos péchés, il ne nous punit pas selon nos iniquités. Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent ; autant l'orient est éloigné de l'occident, autant il éloigne de nous nos transgressions" (Ps 103.12).

Qu'a dit Jésus à ses disciples avant de les envoyer dans le monde comme ses témoins ? Il leur a dit deux choses particulièrement importantes à retenir. D'abord, il leur a donné l'assurance de sa présence : "Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" (Mat 28.20). Puis, à travers la parabole du cep et du vigneron, il les a prévenu d'un fait essentiel : "Sans moi vous ne pouvez rien faire" (Jean 15.5). Si les chrétiens ne peuvent rien faire sans Jésus, que peuvent donc faire les non-chrétiens qui peuplent la terre entière ?

Qu'a dit l'Ecclésiaste de la Bible (le sage) ? Vous trouverez cette expression citée neuf fois dans ce livre : "Tout est vanité et poursuite du vent". Neuf fois, comme les neuf fruits de l'Esprit. Cela veut dire que les oeuvres des hommes sur la terre passeront, et que seules les oeuvres produites par le Saint-Esprit subsisteront. Toutes les oeuvres des hommes seront éprouvées par le feu. Il sera facile alors de voir ce qui a brûlé et ce qui n'a pas brûlé. Vous voyez l'importance de nos choix par rapport à une échéance fixée dans un avenir que Dieu seul connaît. Que nous le voulions ou non, nous sommes tous placés à la même enseigne : "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement" (Hé 9.27).

À nous de réfléchir afin de faire les bons choix par rapport à ce que Dieu a dit. À cet égard, nous sommes tous dans la même position qu'Adam et Eve. Nous sommes dans la désobéissance si nous refusons d'écouter ce que Dieu a dit, et nous sommes dans l'obéissance si nous l'écoutons. Les pensées selon telle ou telle position seront alors très différentes. De même que les désirs, les envies. Selon le libre arbitre d'écouter Dieu ou pas, la pensée de tout individu est influencée en conséquence, exactement comme au temps d'Adam et Eve. Rien n'a changé ! Pourquoi ont-ils refusé d'écouter Dieu, parce qu’ils se sont trouvés sous la séduction du serpent ancien, ils l'ont écouté, ils ont pris le fruit défendu qui était agréable à la vue, et ils en mangèrent. Ils sont tous les deux tombés dans le piège du diable (le père du mensonge), qui leur avait dit : "Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal" (Ge 3.4-5). Or, Dieu avait donné cet ordre à Adam : "Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras" (Ge 2.16-17).

Voilà l’influence de notre société qui est tombée dans le piège du serpent ancien. Le diable qui continue de susurrer à l'oreille de tous : "Vous ne mourrez pas et vous serez comme des dieux". Toute une société maintenue sous le joug du mensonge et qui a développé une haine pour la vérité. Certains, pourtant, ont les yeux grands ouverts sur ce monde dont le déclin est inévitable puisque la mort règne. Dieu ouvre les yeux à ceux qui choisissent de l'écouter, à ceux qui ont l'amour de la vérité, afin qu'ils voient réellement que "le monde entier est sous la puissance du malin" (1 Jean 5.19). Il n'y a rien à faire que témoigner et proclamer celui qui est la vérité, celui qui a vaincu le diable et qui vient bientôt sur les nuées : Jésus-Christ ! Tout homme, femme, qui se repent de ses péchés (de sa désobéissance) trouvera la vie en Jésus-Christ, ainsi que l'espérance nécessaire pour vivre dans ce monde !

Ecrit par alberto, le Jeudi 6 Janvier 2022, 11:01 dans la rubrique Dire Dieu.
Repondre a cet article


Version  XML  - Cette page est peut-être encore valide XHTML1.1 et CSS sans tableaux.


Ce site est référencé sur le
Top Chrétien Francophone