"Voici, je fais toutes choses nouvelles" (Ap 22.5)
Dieu nous a fait le cadeau de son Fils. Chaque fois qu'un bébé vient au monde, ce cadeau du ciel lui est attribué. Quelle joie pour la maman lorsqu'elle reçoit son propre bébé sur son sein et qu'elle lui donne ses premiers baisers ! Quelle joie pour le papa qui se penche pour embrasser la mère et le bébé ! Voilà la cellule familiale parfaitement unie par l'amour naturel qui compose normalement notre société. Mais la cellule familiale ne serait pas parfaite sans l'attribution du cadeau venu d'en haut et qui vient la sceller de l'amour divin.
Ma famille est-elle scellée de l'amour divin ? La question ne se pose pas pour les parents chrétiens qui connaissent Jésus et qui l'ont accepté comme Sauveur et Seigneur. Avant même la naissance de leur bébé, ils ont prié que le fruit des entrailles de la future maman soit béni. Ils n'auront plus qu'à éduquer l'enfant dans l'amour et la connaissance de Dieu. Voilà le cadre que Dieu a voulu pour que la vie se développe sainement, de cellule en cellule, et forme une société vivable.
Une société devient invivable lorsque ses cellules éclatent, lorsqu'elles perdent l'amour naturel et l'amour divin.
Vous pouvez bricoler autour, essayer de recoller les morceaux brisés, les rafistoler. Malheureusement, ce qui est brisé est brisé. Un vase tombé par terre, brisé en mille morceaux et recollé, ne sera plus comme avant. Quand un vase vient à se briser dans les mains du potier, il en refait un autre. Si l'amour naturel vient à se briser, heureusement, l'amour divin, lui, demeure ! Nous sommes dans les mains du potier ! Quelles sortes de vase voulons-nous devenir ? Des vases d'honneur ou des vases d'usage vil ? Des vases de miséricorde que Dieu a d'avance préparés pour la gloire, ou des vases de colère formés pour la perdition ? "Dans une grande maison, il n'y a pas seulement des vases d'or et d'argent, mais il y en a aussi de bois et de terre ; les uns sont des vases d'honneur, et les autres sont d'un usage vil" (2 Tim 2.20).
Cela ne tient qu'à notre volonté de choisir ce qui est bien ou mal pour notre vie. On choisit un chemin, une direction. Et selon nos choix, un fil se déroule pour nous conduire au but. Sera-ce vers la lumière ?… Ce qui est recommandable ! Sera-ce ailleurs ? Que notre conscience ne nous trompe pas ! Les choix qui divergent de la lumière conduisent tous vers les ténèbres, et les ténèbres conduisent toujours à la perdition, à la colère de Dieu. C'est le vase qui se brise.
Nos choix de vie sont donc très importants. La conscience a l'habitude de nous embrouiller, de nous faire croire que le bien est partout, mais c'est un mensonge. Avec le péché, le mal s'est glissé partout et la confusion règne. Le chemin est souvent assez long avant qu'une personne admette la vérité biblique et se laisse convaincre de péché : "Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion" (Ep 2.1-2).
Nous ressentons le malaise d'une société dont les cellules sont brisées, irréparables. L'homme coupé de Dieu cherche par tous les moyens comment recoller tous les morceaux. Il ne le pourra jamais, car l'homme ne peut pas se racheter lui-même. Il ne peut pas se libérer du péché qui le mène à la mort. Il n'a qu'une solution, cesser la rébellion et accepter le cadeau du ciel. "Le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur" (Ro 6.23).
Quand celui qui est assis sur le trône dans le ciel dit : "Voici, je fais toutes choses nouvelles" (Ap 22.5), il annonce que les morceaux brisés par sa colère ne seront pas recollés. Après les vases de colères, voici les vases d'honneur. Il annonce le renouvellement de toutes choses. "Si donc quelqu'un se conserve pur, en s'abstenant de ces choses, il sera un vase d'honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne oeuvre" (2 Tim 2.21).
Quand Jésus reviendra sur la terre, la Bible dit qu'il régnera avec une verge de fer et ses saints régneront avec lui. La société que nous connaissons aujourd'hui, brisée par des cellules mauvaises, sera remplacée par une nouvelle société dont chaque cellule sera remplie, à la fois de l'amour naturel et de l'amour divin. Sur toute la surface de la terre régnera le bonheur du paradis retrouvé. Le système de notre monde actuel, irréparable, aura disparu, il sera remplacé par le royaume de Dieu. "Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris ; car ces paroles sont certaines et véritables" (Ap 21.5).
Se nourrir de cette espérance permet de mieux affronter le quotidien actuel, en attendant le renouveau promis, cette terre promise offerte à tous ceux qui la désirent ardemment par la foi en Christ ! Et c'est bientôt ! "À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes oeuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père" (Ap 2.26-27).
Ecrit par
alberto, le Mercredi 26 Janvier 2022, 11:48 dans la rubrique
Dire Dieu.
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