Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

“Cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira”
Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

© Alberto
© Photos et textes. Tous droits réservés.
Recherche

Archive : tous les articles
"Ne crains pas, crois seulement"
D'après les évangiles, il y a donc deux grandes raisons qui poussent la foule à chercher Jésus : Il fait des miracles pour guérir les malades et il donne à manger jusqu'à rassasier ceux qui l'entourent.

Mais voilà, parfois, Jésus se retirait seul dans les déserts ou sur la montagne pour prier, ou pour passer la nuit selon sa coutume à la montagne des Oliviers. Le trouver devenait plus difficile. N’est-ce pas souvent notre situation ? Nous avons de bonnes intentions de chercher Jésus, nous sommes malades, peut-être au chômage, nous avons besoin de manger… mais nous ne le trouvons pas. La situation se transforme en crise. La solitude s'installe. La peur aussi. Vous vous sentez seul au milieu de votre famille, au milieu de la foule. Des sentiments de culpabilité vous passent par la tête. C'est le brouillard de l'épreuve avec une certaine souffrance qui s'ensuit. Où est Dieu ?

Le temps est peut-être venu de nous poser la question, à vous et à moi : Pourquoi cherchons-nous Jésus ? La réponse sincère se trouve dans le coeur de chacun. Dieu te connaît, il connaît ton coeur mieux que toi ! Ton épreuve est surtout une épreuve de la foi.

Lorsque Jaïrus alla trouver Jésus pour qu'il guérisse sa fille gravement malade, il a dû mettre sa foi en action. Quel père ne ferait pas tout son possible pour sauver son enfant malade ? Jésus était occupé, la foule l'entourait. Alors qu'il était en route, une femme vint le toucher pour être guérie. Elle fut guérie. Mais Jaïrus tremblait pour sa fille et le temps passait. Alors vint un serviteur de Jaïrus pour lui annoncer la fatale nouvelle : "Ta fille est morte ; n'importune pas le maître.  Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée" (Luc 8.49-50).

"Ne crains pas, crois seulement" ! Voilà la réponse de Jésus à la foi sincère. Jésus ressuscita la fille de Jaïrus ! Il est bon de lire le récit de cette résurrection : "Lorsqu'il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d'entrer avec lui, si ce n'est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l'enfant. Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit : Ne pleurez pas ; elle n'est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui, sachant qu'elle était morte. Mais il la saisit par la main, et dit d'une voix forte : Enfant, lève-toi. Et son esprit revint en elle, et à l'instant elle se leva ; et Jésus ordonna qu'on lui donnât à manger" (Luc 8.51-55).

Jésus a ressuscité Lazare dans un contexte semblable. Quand tout nous semble perdu parce qu'à nos yeux il est trop tard, Jésus nous attend et nous surprend en récompense de notre foi. Avant de faire rouler la pierre du tombeau de Lazare, Jésus dit à Marthe la soeur du mort : "Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?" (Jean 11.40). Il est bon aussi de lire le récit de la résurrection de Lazare : "Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé. Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours ; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. Ayant dit cela, il cria d'une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller" (Jean 11.41-44).

La maladie, la mort, sont soumises à l'autorité du Seigneur Jésus. Il dit deux mots et le malade est guéri, le mort ressuscité. Les miracles de Jésus sont la preuve d'une foi parfaite entre lui et le Père qui l’exauce toujours. Il nous demande la même foi : "Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi" (Jean 14.1). S'il nous demande la même foi, c'est que cela est possible. Alors, par la prière, demandons-lui la foi qui est la sienne.

Vous êtes dans l'épreuve, comme cela arrive inévitablement à tous les frères et soeurs dans la foi. Dieu vous semble absent. Vous le priez, et rien ne change dans votre vie. Vous êtes malade et vous voyez peut-être les symptômes de votre maladie s'aggraver. Vous suppliez Dieu de vous guérir, mais rien ne se passe, il ne vous répond pas, il est comme s'il n'existait pas. Votre foi est mise à rude épreuve. Les questions usuelles à cette situation vous viennent en pensée : Où est Dieu ? Pourquoi permet-il cela ? En réalité, Dieu n'est pas loin de nous, sa parole le confirme (Actes 17.27). Mais bien plus encore, les chrétiens savent que Christ habite en eux (Gal 2.20) !

Rien n'y fait ! Lorsque l'épreuve arrive, nous sommes bouleversés et malheureux. Nous ressentons surtout une grande solitude et une incompréhension dans l'entourage. Le coeur ne trouve plus à qui parler et c'est à ce moment-là que la foi réagit, soit positivement, soit négativement. Soit la foi persévère et s'accroche à la parole de Dieu, elle cherche la communion avec le Seigneur, soit la foi décroche, et la bouche se met à murmurer contre Dieu. La marche des israélites dans le désert sous la conduite de Moïse illustre la pédagogie à laquelle tous les enfants de Dieu sont soumis. Le but est la terre promise. Pour nous chrétiens d'aujourd'hui, le but est le royaume des cieux. Dieu nous forme lui-même pour nous rendre aptes à y entrer. Pour cela, il veut que notre foi résiste à toute épreuve. Il veut nous rendre forts. Si nous aimons Dieu, ne nous étonnons pas de traverser parfois des moments difficiles. Dans tous les cas, notre Seigneur est avec nous, même si nous ne le ressentons pas. La foi ne se base pas sur le ressenti, mais sur la parole seule. Et lorsque le Saint-Esprit nous fait comprendre que l'épreuve est une grâce, alors nous ne sommes pas loin d'en sortir. "Car c'est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu" (1 Pierre 2.19-20). Par ailleurs, Dieu ne permettra jamais que la souffrance éprouvée soit au-dessus de nos forces. "Aucune tentation (épreuve) ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter" (1 Co 10.13).

Pour vaincre, nous avons besoin d'être animés d'une espérance puissante et réelle, qui ne peut provenir que de la parole de Dieu. Plus nous en aurons en réserve dans le coeur, plus nous triompherons des épreuves. "Parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?" (1 Jean 5.4-5).

N'oublie donc pas la réponse de Jésus à la foi sincère : "Ne crains pas, crois seulement" !

Ecrit par alberto, le Dimanche 30 Janvier 2022, 10:56 dans la rubrique Dire Dieu.
Repondre a cet article


Version  XML  - Cette page est peut-être encore valide XHTML1.1 et CSS sans tableaux.


Ce site est référencé sur le
Top Chrétien Francophone