Comment regardes-tu l'avenir ?
L'obéissance à la parole de Dieu est toujours fonction de la foi. Les incrédules ne peuvent pas obéir. Lorsqu’ils sont confrontés aux Commandements qui représentent la loi de Dieu, ils échouent complètement. En échouant, ils sont comme un bateau qui fait naufrage. Faire naufrage est un désastre. Le naufrage du Titanic est resté dans toutes les mémoires tant il représente l'horreur. On y perd la vie.
La loi de Dieu est donc intransigeante, puisque la transgression d'un seul de ses commandements suffit pour nous condamner totalement : "Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi" (1 Jean 3.4).
Un peuple sans loi, comme une personne sans loi, a besoin de tout apprendre, parce que sans loi, un individu ignore ce qu’est le péché. Paul dit : "Je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : Tu ne convoiteras point" (Ro 7.7).
Lorsque Dieu a donné sa loi à son peuple, c'était pour l'éduquer. La loi produit la mort en ce sens qu'elle prouve à chacun l'incapacité à l'observer dans son ensemble. Si quelqu'un pouvait observer la loi divine dans son ensemble (elle contient 613 commandements), il serait justifié devant Dieu, il serait juste. Mais ce n'est pas le cas. La violation de la loi devant Dieu est punissable de mort : "Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins" (He 10.28).
Dieu qui est amour, mais qui est aussi justice, ne veut pas la mort de ses créatures. Après avoir envoyé Moïse, il a en vue d'envoyer Jésus, parce que c'est lui, le Fils de Dieu qui va s'offrir en sacrifice parfait, une fois pour toutes, pour le péché des hommes. En attendant la venue de Jésus, Dieu a institué les sacrifices d'animaux. Le sacrifice d'animaux pour le pardon des péchés du peuple préfigurait le sacrifice parfait de Jésus-Christ. L'animal servait de substitut, il mourait à la place du pécheur et Dieu pardonnait parce qu'il avait en vue le sacrifice parfait de son Fils. La notion de pardonner est toujours liée au sang : "Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon" (He 9.22). Le livre du Lévitique décrit tous les rituels compliqués du temps de l'Ancienne Alliance. Aujourd'hui, notre grand avantage est de vivre sous la Nouvelle Alliance qui est fondée sur la venue du Seigneur Jésus-Christ. Il est l'agneau de Dieu, parfait et sans défaut, qui ôte le péché du monde. Lui seul a accompli la loi divine. Son sang versé à la croix permet de nous accorder un pardon définitif sur nos péchés et ainsi de nous rendre justes devant Dieu. "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3.36).
Nous comprenons que nous sommes tous pécheurs, tous transgresseurs de la loi divine et que dans cette condition, Dieu, qui est juste, ne peut nous accepter. Mais, si par la foi, nous nous approprions le sacrifice de Jésus sur la croix, Dieu est satisfait et il nous accepte. D'injustes que nous étions, nous sommes justifiés, grâce au sang de Jésus-Christ qui nous purifie de tous nos péchés. Nous comprenons et nous croyons que la foi au Fils nous rend justes. La justice de Dieu est satisfaite lorsqu'un pécheur se repent de ses péchés et accepte Jésus comme son Sauveur.
Il y a donc plusieurs façons de regarder l'avenir, selon les filtres que nous aurons devant les yeux. Les filtres religieux, politiques, écologiques, etc., sont tous issus du monde et de son système. Ils sont fondés sur la pensée humaine qui est celle de l'homme pécheur. En revanche, regarder l'avenir avec les yeux de Dieu, offre le contraste qui existe entre les ténèbres et la lumière. L'homme régénéré par la foi en Christ voit ce qu'il n'aurait jamais pu imaginer : l'avenir réel et éternel que Dieu lui a préparé – ce que l'homme sans Dieu ne peut voir. Cela nous renvoie à la parole de Jésus à Nicodème qui était venu le voir de nuit, pour le questionner sur ses miracles et sur son royaume : "En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu" (Jean 3.3). Jésus nous parle ici de la chose essentielle concernant la vie de l'homme : S'il veut voir l'avenir réel et éternel conçu par Dieu pour ses enfants, il faut qu'il naisse de nouveau – qu'il naisse de l'Esprit, parce que Dieu est Esprit (Jean 4.24). Rien de ce qui est chair n'entrera dans le royaume de Dieu. Il faut donc s'en préoccuper avant ! Et avant, c'est maintenant ! Aujourd'hui ! Ton statut ici-bas, ta carrière, ta notoriété, même ta religiosité, n'entreront en compte dans l'éternité. Seule ta foi en Christ sera déterminante. "Car ce n'est rien que d'être circoncis ou incirconcis ; ce qui est quelque chose, c'est d'être une nouvelle créature" (Ga 6.15).
Ecrit par
alberto, le Mercredi 2 Février 2022, 11:53 dans la rubrique
Dire Dieu.
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