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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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"Passons à l'autre bord"
En acceptant Jésus dans ton coeur, tu entres dans le repos du Seigneur. Tu es tranquille. Le monde s'ébat. Laisse-le s'ébattre. Tu es dans ta barque, les tiens sont avec toi. Comme au temps de Jésus au milieu de ses disciples, le Maître est là. C'est lui qui parle, qui dirige, qui protège. C'est lui qui a donné l'ordre : "Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit : Passons à l'autre bord" (Marc 4.35). Avec lui, tu atteindras l'autre rive sans dommage et sans naufrage. Mais tous, au cours de la traversée, celle de notre vie, nous allons apprendre une leçon essentielle, dès que la tempête fera rage. Il s'agit d'une grande leçon de foi.

Tout allait bien, la mer était calme, le ciel serein. Un moment opportun pour Jésus qui s'endormit à la poupe sur un coussin. Mais la mer est imprévisible. Tout à coup, un vent violent se mit à souffler, les vagues se jetaient dans la barque, à tel point que, déjà, elle se remplissait d'eau. Jésus, à l'arrière du bateau, dormait, la tête appuyée sur un coussin. Ses disciples le réveillèrent alors en criant : Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? S’étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! Tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous ainsi peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Ils furent saisis d’une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer ? (Marc 4.37-41).

Avec Jésus, l'amour passe toujours en premier, la réprimande vient après. Il a d'abord calmé la tempête avant de sermonner ses disciples qui n'avaient pas montré une foi ferme. Ceux-ci n'avaient pas cru en sa parole. Jésus leur avait pourtant dit : Passons à l'autre bord. Il n'avait pas dit : Allons jusqu'au milieu du lac pour mourir dans la tempête !

Sans doute que cette épreuve n'est épargnée à aucun chrétien. Un jour ou l'autre, une tempête terrible nous surprendra au cours de notre traversée. Quelle que soit la caractéristique de cette tempête (maladie, accident, faillite…), la peur de mourir nous poussera à réveiller le Seigneur au fond de notre coeur. Cette épreuve deviendra une leçon de foi capitale pour nous tous. Nous avons besoin de réaliser que Dieu nous aime et qu'il a la puissance de calmer toute tempête sévissant au-dessus de notre vie. Nous savons que Jésus ne donne pas comme le monde donne, il nous donne d'abord "sa paix" ! Ensuite, comme il est lui-même "la résurrection et la vie", il a le pouvoir de restaurer notre existence battue par toutes sortes de désordres et de tourmentes. Il restaure notre âme. Sa volonté est de guérir ce qui est brisé en nous. Il est le Dieu des miracles. Il a le pouvoir de redonner vie à nos membres malades ou condamnés par les médecins. De son lieu céleste où il est entré avec son sang précieux (le sanctuaire qui n'est pas fait de main d'homme), Jésus intercède pour nous. "Et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure" (Hé 10.21-22).

Les disciples dans la barque, apeurés par la tempête qui faisait rage, ne connaissaient pas encore celui qui dormait en leur présence. Ils l'avaient vu faire des miracles, mais ils étaient loin d'imaginer le pouvoir qu'il avait de calmer les éléments de la nature, fussent-ils en pleine furie. Leur foi n'avait pas encore été éprouvée jusqu'à ce degré. Pourtant, le reproche du Seigneur porte sur leur manque de confiance. Puisqu'il avait dit : "Passons à l'autre bord", leur foi aurait dû suffire pour qu'ils aient la pleine assurance d'arriver à l'autre bord, quoiqu'il arrive au cours de la traversée. C'était en tout cas la foi du Seigneur lui-même qui dormait tranquillement sur un coussin  et privé de tout souci.

Il y a donc un chemin à parcourir jusqu'à ce que notre foi vienne s'aligner sur celle du Seigneur Jésus, sachant que "la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ" (Ro 10.17).

Jésus, qui était toujours en parfaite communion avec le Père, qui faisait toujours les oeuvres que le Père lui demandait de faire, avait une parfaite connaissance des Écritures. Sa foi en était nourrie. Il ne pouvait pas ignorer les paroles du psalmiste, comme le Psaume 121 : "Je lève mes yeux vers les montagnes… D'où me viendra le secours ? Le secours me vient de l'Éternel, qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied chancelle ; celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël. L'Éternel est celui qui te garde, l'Éternel est ton ombre à ta main droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, ni la lune pendant la nuit. L'Éternel te gardera de tout mal, il gardera ton âme ; l'Éternel gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et à jamais" (Ps 121).

Si le Fils incarné dort sur un coussin, le Père, dans le ciel, lui ne dort jamais ! Nous qui sommes ses disciples, nous sommes appelés à marcher en communion avec le Seigneur Jésus. Si nous dormons, lui dans le ciel, ne dort jamais ! D'ailleurs, ce qu'il avait dit en son temps aux Juifs qui avaient cru en lui, vaut pour nous tous aujourd'hui : "Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples" (Jean 8.31). Nous voyons que la caractéristique principale d'un disciple est de demeurer dans la parole du maître, afin qu'arrivé à l'autre bord, sa parole puisse être réellement accomplie : "Le disciple n'est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître" (Luc 6.40).

L'humanité qui est en route fait penser au fameux tableau de Géricault : Le radeau de la Méduse ! Sur un tel rafiot, notre humanité arrivera-t-elle à l'autre bord ? Ou bien fera-t-elle naufrage avant ? C'est une humanité qui refuse d'écouter la Parole de Jésus : "Passons à l'autre bord". Elle refuse de monter dans la barque des disciples en compagnie de Jésus. Qu'en dis-tu ? Ta réflexion est-elle celle de la foule, celle de la soumission, celle d'une société à qui l'on apprend à se soumettre à des choses qui n'ont pas de sens ? Si tu veux sortir de la foule, il te faudra bien du courage ! Mais cela en vaut la peine, si tu rallies celui qui t'appelle par ton prénom, qui t'aime et qui te dit : "Viens à moi, car je suis le chemin, la vérité, et la vie. Personne ne peut venir au Père que par moi" (Jean 14.6). Ta foi sera mise à l'épreuve. Mais sache que Jésus a le pouvoir de marcher sur les eaux, de sorte que, si tu le veux, il peut te rejoindre dans ta barque là où tu es. Maintenant, tu peux comprendre cette image. Si Jésus est dans ta barque, tu es sauvé(e) ! Quoi qu'il arrive, il te conduira à l'autre bord. Or, arriver à l'autre bord, c'est cela être sauvé ! Débarquer sur l'autre rive, voir Jésus, voir le Père, et tous les sauvés, et compter parmi les habitants du merveilleux pays préparé éternellement pour tous ceux qui aiment Dieu, voilà notre véritable espérance !

Ecrit par alberto, le Vendredi 4 Février 2022, 08:03 dans la rubrique Dire Dieu.
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