Grandir et guérir en Christ
Ce n'est pas par la chair que nous allons nous en sortir, c'est par l'Esprit. Ainsi, si tu n’es pas encore chrétien (ou chrétienne), repens-toi de tes péchés, viens à Jésus, accueille-le dans ton coeur, et tu seras une nouvelle créature. La conversion en Jésus-Christ te fait passer de la mort à la vie. Si c'est le cas pour toi, l'Esprit de Dieu est déjà en toi. Assure-toi d'être baptisé du baptême d'eau. Si tu veux être rempli du Saint-Esprit, il suffit de demander au Père et il le fera. Il le fait au moment où tu le lui demandes. Crois cela sans te soucier d’un ressenti ou non. Crois simplement, selon ce qui est écrit : "Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent" (Luc 11.13).
Lorsque Jésus a quitté ses disciples pour aller au ciel, il leur a dit qu'il ne les laisserait pas orphelins, mais qu'il leur enverrait un autre consolateur : le Saint-Esprit. Attendons-nous à ce que le Saint-Esprit, qui procède à la fois du Père et du Fils, nous console dans toutes nos afflictions, d'une consolation parfaite et pleine de miséricorde.
Le Saint-Esprit va d'abord te délivrer de la peur. Tu ne craindras plus une mauvaise nouvelle. Tu sauras, par la foi, que le Seigneur Jésus a tout accompli sur la croix et que depuis ce jour, la rédemption de ton corps est pleinement assurée. Il a pris sur lui, tes péchés, tes maladies et tes infirmités. Sa parole nous le dit comme une parole gravée éternellement : "Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris". Il te le dit, il me le dit : "Je t'ai guéri !" Comme moi, crois ce que Dieu te dit. Dès maintenant, il nous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière. La guérison de nos maladies est une part de notre héritage que nous pouvons saisir dès maintenant par la foi. Par la foi seulement, sans douter. C'est ici que nous butons le plus souvent à cause d'une foi défaillante, une foi qui comporte un doute ou un manque d'éclairage. La peur sous-entend le doute. La peur ne vient jamais de Dieu, mais du diable. Il faut absolument se débarrasser de la peur en croyant fermement à la parole de Jésus et en gagnant de plus en plus sa confiance. Lorsqu'il se présente à ses disciples, il leur dit toujours avec amour : "Ne craignez point ! N'ayez pas peur !" Nous avons besoin de cette familiarité dans notre relation personnelle avec lui. Chaque jour, entretenons notre communion avec lui, en recherchant la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. "Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu'il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée" (1 Jean 5.14-15). Persévérons dans nos demandes. Il ne s'agit pas de prier inlassablement : "Seigneur, guéris-moi", puisque Jésus nous a déjà guéris depuis deux mille ans ! La guérison est acquise spirituellement. Il faut maintenant qu'elle passe de notre esprit à notre corps, en passant par l'âme. Plus nous marcherons selon l'Esprit, et non selon la chair, plus notre sanctification grandira, et plus la vie de résurrection qui est dans notre esprit, passera dans notre corps. "Si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts vivifiera vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous" (Ro 8.11). Mettons-nous devant Dieu pour l'entendre nous dire à chacun personnellement : "Tu es guéri". Il s'agit de croire ce que Dieu dit, indépendamment du diagnostic d'un médecin, ni des symptômes que tu peux ressentir. Le médecin guérit (dans la mesure de son possible) selon la chair, Dieu guérit selon l'Esprit, et à nos yeux, c'est un miracle. Si le Seigneur Jésus a porté nos maladies en son corps, sur la croix, durant six heures de souffrance, pourquoi devrions-nous les porter ?
Vue sous un autre angle, nous devons reconnaître la brièveté de notre vie. Comme l'estime l'apôtre Paul, ce que nous aurons à souffrir ici-bas ne saurait être comparé à la gloire à venir qui sera révélée pour nous, la gloire de la vie éternelle qui nous attend dans la présence du Seigneur Jésus, où nous jouirons alors pleinement de l'héritage promis (Ro 8.18). En attendant, Jésus chemine avec nous. Il veut toujours nous faire du bien. Il a à coeur de nous amener au but. Depuis notre naissance, il a un plan qu'il déroule à notre gré, selon la mesure d'espace intérieur que nous lui laissons. Sa volonté est de nous rendre semblables à lui. Nous le sommes déjà en esprit, dans notre homme intérieur, purs et saints comme lui, mais pas encore dans notre homme extérieur. Il faut que toute la perfection et la sainteté qui se trouve dans notre homme intérieur, c.-à-d. dans notre esprit renouvelé depuis notre conversion, passe et se manifeste dans notre corps physique qui, lui, est sous l'emprise du péché et de la mort. C'est la raison pour laquelle nous avons besoin d'être instruits à marcher selon l'Esprit. Il est à remarquer que, parmi les apôtres, seul Paul a reçu la révélation de la marche par l'Esprit. Pierre s'est exprimé à son sujet par une pleine acceptation de ses enseignements : "Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l'a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C'est ce qu'il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre" (2 Pi 3.15-16). Mais Dieu ne nous laisse pas orphelins. D'une part, il nous donne le Saint-Esprit pour nous éclairer en toutes choses et nous conduire dans toute la vérité. D'autre part, il veille sur ses enfants, afin que chacun puisse recevoir une aide parfaite, adaptée à ses aspirations. "Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ" (Ep 4.11-13).
Si tu aspires à grandir dans la foi et à guérir de tes maladies, Dieu s'en réjouit ! Il ne désire que cela ! Ouvre les yeux, les oreilles pour discerner l'aide spéciale de Dieu qui arrive toujours au bon moment. Et alors, saisis-là comme une aide précieuse marquée du sceau de l'Amour et de la Justice divine ! N'oublions pas qu'au regard de Dieu, en Christ, nous ne sommes plus des pécheurs, mais des saints ! En toutes situations, regardons à Jésus : "Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" (2 Co 5.21). Comprenons que dans notre esprit, il nous a donné sa justice, mais plus encore : en Christ, nous sommes devenus "justice même de Dieu". Lorsque cette "justice de Dieu" passe de l'âme au corps, elle apporte la guérison. Assurément, nous avons encore du travail, mais nous persévérons dans la marche par l'Esprit vers cette espérance !
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