"Celui qui vaincra…"
Quand Jésus dit, à sept reprises, aux sept églises de l'Apocalypse : "Celui qui vaincra…" (Ap 2 et 3), il veut nous faire comprendre que le combat du chrétien dans le monde doit être mené jusqu'au bout. C'est à ce prix que le Seigneur honorera celui, celle, qui restera fidèle jusqu'à la fin.
La nouvelle naissance nous permet de devenir enfant de Dieu et d'entrer dans son repos. Mais c'est à la fin de notre vie, si nous sommes trouvés fidèles, que nous entrerons véritablement dans le vrai repos divin, lorsque nous verrons Jésus, à la résurrection des justes. Car la Bible dit qu'il y aura une résurrection des justes (des croyants) et des injustes (des non-croyants) (Actes 24.15). Si tu te laisses aller, tu ne perdras pas ton salut, mais tu perdras ta couronne (ta récoampense). Dieu nous laisse la liberté de choisir, mais il nous prévient.
Merci Père, ta volonté est de faire du bien à tous ceux qui t'appartiennent !
À nous de bien réfléchir à la manière dont nous bâtissons notre vie sur le fondement de Jésus-Christ. La Bible insiste sur toutes ces choses : "Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus Christ. Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'oeuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'oeuvre de chacun. Si l'oeuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu" (1 Co 3.10-15).
Si tu prends au sérieux la parole de Dieu et que tu veuilles t'y appliquer afin d'aller jusqu'au bout fidèlement, il y en a un (le malin) qui va tout faire pour t'en empêcher. S'il n'y avait pas de combat, Jésus n'aurait pas parlé de "vaincre". Pour vaincre, il faut qu'il y ait un combat. Dieu l'a voulu ainsi pour éprouver chacun, sinon il nous aurait retiré du monde dès notre conversion. Il veut que nous apprenions à vivre comme lui : par la foi. C'est par la foi qu'il a créé le monde. Il dit et la chose arrive, parce que la foi de Dieu est parfaite. Jésus a démontré sa foi parfaite. Nous sommes donc appelés dès notre conversion à vivre en nouveauté de vie, non par la vue, mais par la foi. Cela nécessite un apprentissage. Les chrétiens fraîchement convertis n'y pensent pas. En réalité, après notre conversion, nous sommes tous encore charnels. Il nous faudra un certain temps pour réaliser que Dieu nous appelle à marcher selon l'esprit et non selon la chair. Cette prise de conscience dépend de l'enseignement dispensé dans l'église ou de l'assemblée fréquentée, mais aussi de notre soif de Dieu. Si quelqu'un a vraiment soif de Dieu, le Saint-Esprit le conduira vers des sources spéciales qui lui donneront pleine satisfaction. En général, la parole de Dieu est décisive, parce que Dieu s'est engagé souverainement dans sa parole. Tout ce qui est écrit doit s'accomplir. C'est la raison pour laquelle Dieu, avec les apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs, docteurs, qu'il a appelés pour le perfectionnement des saints, nous a donné le Saint-Esprit qui, à lui seul, devient comme un pédagogue pour conduire les chrétiens dans toute la vérité. Néanmoins, la volonté de Dieu confère à toute église, toute assemblée, la capacité d'enseigner la marche par l'esprit. Voyez l'église de Corinthe, la plus charnelle parmi les églises du temps de l'apôtre Paul, cette église ne manquait d'aucun don (1 Co 1.7). L'apôtre savait, par une révélation spéciale de Jésus, qu'il n'y a qu'une solution pour arriver au but : marcher par l'esprit. Il disait donc : "Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair" (Ga 5.16).
C'est encore lui, l'apôtre, qui exhorte tout chrétien à ne pas se lancer à la légère dans le combat, mais de s’équiper d'abord de toutes les armes que Dieu met à notre disposition, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. "Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu" (Eph 6.12-17). Voilà donc les armes spirituelles qui nous permettent de vaincre le diable lorsqu'il nous met des bâtons dans les roues ou qu'il nous attaque. Sans ces armes spirituelles, il est impossible de lui résister. La parole dit expressément : "Soumettez-vous à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous" (Jacques 4.7). Le métier de soldat ne s’improvise pas, il s'apprend. Pour nous chrétiens engagés, la joie du Seigneur sera notre force dès que nous nous abandonnerons à l’exercice de sa volonté. C'est dans l'esprit que nous goûterons la pleine liberté. La chair a des désirs qui nous emprisonnent, tandis que l'esprit à des désirs qui nous libèrent. Avons-nous reçu la révélation de la vraie liberté ? "Or, le Seigneur c'est l'Esprit ; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté" (2 Co 3.17). Dans la vie, il est dit qu'il y a un temps pour tout. Il y a donc un temps pour passer des choses de la chair aux choses de l'Esprit. Personnellement, je ne voudrais courir dans aucune autre carrière que celle de l'Esprit !
De loin, le Seigneur te l'a dit qu'il t'aime d'un amour éternel. Maintenant, il s'est approché jusqu'à ta rencontre. Il te dit son amour dans la tendresse, lui qui est doux et humble de coeur. Il te prend dans sa sainte intimité, si tu le désires. Chaque jour, toujours plus près de son coeur. Imagine le disciple que Jésus aimait, il n'hésitait pas à laisser reposer sa tête sur sa poitrine. Quelle belle image ! L'amour de Dieu, qui est répandu dans notre coeur par le Saint-Esprit, nous guide et nous anime dans l'adoration de celui qui habite en nous, comme dans le ciel, et qui est adoré perpétuellement par les êtres célestes. Comment ne nous donnerait-il pas la victoire dans tous nos combats ? "Puisqu'il m'aime, je le délivrerai ; je le protégerai, puisqu'il connaît mon nom. Il m'invoquera, et je lui répondrai ; je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon salut" (Psaumes 91.14.16).
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