Qui peut nous donner un avenir, sinon le Dieu qui a créé le ciel et la terre ?
Parfois, quand je parle de l'espérance que nous avons en Jésus-Christ et de notre présence avec lui quand il sera dans son règne, certains ne le supportent pas et ils me disent avec véhémence : "Tais-toi !" Cette résistance vient du malin. Certains chrétiens qui ne sont pas encore assez éclairés à cause d'un manque de connaissance de la Parole, offrent une résistance provenant du malin qui les contrôle encore.
Quel contraste avec David, l'homme selon le coeur de Dieu, qui écrit dans un Psaume : "Je suis plus instruit que tous mes maîtres, car tes préceptes sont l'objet de ma méditation" (Ps 119.99). Les préceptes de Dieu, l'enseignement que l'on en tire par la réflexion et la méditation, sont incontournables pour un enfant de Dieu. Plus il en a part, plus il en redemande, parce qu'il s'aperçoit qu'ils produisent un grand bien dans sa vie, tant sur le plan intellectuel, spirituel, que sur le plan physique. La joie, la paix, lui procurent de l'assurance en toute situation et l'apaisent dans ses souffrances. Suivre le Christ en portant sa croix n'a rien à voir avec une randonnée avec un sac à dos. La souffrance guette tout chrétien engagé, et dans ce domaine, il faut reconnaître que de nombreux chrétiens sont dans une souffrance qui ne nous laisse pas insensibles.
Si tu souffres, dis-toi que Jésus a souffert et qu'il est le seul Dieu des délivrances. N'oublions pas que notre Dieu est aussi un Dieu dévorant qui châtie celui qu'il aime. Il nous parle dans la Bible et il nous demande de l'écouter pour un recadrage. Nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce. Nous ne nous sommes pas approchés de la montagne du Sinaï, mais de la montagne de Sion : "Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête... Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit : Je suis épouvanté et tout tremblant !... Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges... Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle" (He 12.18-25).
Les héros de la foi, d'Abraham à Jésus, en passant par Abel, Énoch, Noé, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse, Rahab et tant d'autres comme Gédéon, Barak, Samson, Jephthé, David, Samuel, et les prophètes, tous nous ont devancés dans la foi. Ils nous servent d'exemples de persévérance dans la souffrance. "Eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection" (He 11.38-40).
Ils ne connaissaient pas Jésus, mais nous, aujourd'hui, nous le connaissons ! Avons-nous pris conscience de notre privilège ? "Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l'âme découragée. Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l'exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils" (He 12.3-6).
Si tu souffres comme fils (ou fille) de Dieu, tu es heureux (heureuse). Ta souffrance passera. "Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté" (He 12.10).
Afin que nous participions à sa sainteté... "Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice" (He 12.11). Lorsqu'un enfant de Dieu découvre les bienfaits de l'éducation de son Père qui est dans les cieux, il ne désire plus s'y soustraire. "En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort" (2 Co 7.10).
Quel genre de tristesse peut offrir un monde qui a perdu toute éducation, sinon une tristesse qui produit la mort ? Il ne faut pas s'y résigner. Il faut résister et se lever. Faute d'éducation, l'âme des hommes et des femmes est lâchée dans sa nature la plus destructrice qui est celle du péché. Seule la repentance à salut peut changer les choses. Mais cela reste une question individuelle. Voilà pourquoi Dieu ne se lasse pas de parler. Le jour où Dieu ne parlera plus, l'heure sera grave, car ce sera le silence avant l'explosion de sa colère. Mais avant, comme un bon Père, il mettra ses enfants en sécurité dans son sein. Lui qui a créé le ciel et la terre, il tient le monde dans ses mains. Pour Dieu, la terre est en sécurité, il l'a fondée sur un fondement sûr. "Il a établi la terre sur ses fondements, elle ne sera jamais ébranlée" (Ps 104.5). Dieu n'est pas en souci de la terre, il est en souci de l'homme qui l'habite, de celui (celle) qui ne veut pas se repentir et qui périra. C'est pourquoi, Dieu parle encore. Il a parlé autrefois de diverses manières, par diverses bouches, aujourd'hui, il nous parle par le Fils. Avec quel amour il nous aime ! Il nous a aimés le premier pour que l'on puisse l'aimer en retour. Il a fait le premier pas. L'infinie puissance de son amour veut atteindre notre coeur jusqu'à l'illuminer. Il veut nous faire comprendre quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, et quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints, à tous ses enfants qu'il chérit (Ep 1.18). Qui peut nous donner un avenir, sinon le Dieu qui a créé le ciel et la terre ?
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