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Espérer quoi ?
--> Sur les traces de l’espérance
Jamais de loi sans possibilité de grâce
Dieu a un plan avec chacun de nous. Pour le réaliser, il fit Adam. Plus tard il choisit un homme, Abraham. Abraham engendra Isaac et Ismaël. Isaac engendra Ésaü et Jacob. Jacob eut douze fils qui se marièrent et qui eurent beaucoup d’enfants et qui devinrent un peuple : Israël.
Dès lors que le choix de Dieu s’est porté depuis le début sur ce peuple (Abraham portait cette postérité en son sein), quoi de plus naturel que de lui prodiguer une éducation afin de lui préparer un avenir ! Pour bien se faire comprendre et faire voir à tous les peuples de la terre sa souveraineté et sa puissance, à un moment précis de l’histoire, Dieu appelle alors les Israélites (avec Moïse à leur tête) à sortir de la servitude du pays d’Egypte, à grands coups de prodiges et de miracles en les menant sur un chemin précis pendant quarante ans et vers un lieu précis : un pays “où coule le lait et le miel”.
Quand Dieu a décidé de donner les dix commandements à son peuple il ne lui a pas demandé s’il aimait la morale ! Mais les tables de la loi portaient en elles mêmes toute la pédagogie nécessaire dont ce peuple encore non éduqué avait besoin. Un strict minimum de droits et devoirs donnant pleinement à chaque individu le statut le plus noble qui soit pour un être humain. A l’époque de Moïse, aucun autre peuple n’a eu ce privilège. Aujourd’hui toutes les nations en sont héritières si elles le veulent.
Et puis à un autre moment très précis de l’histoire, Dieu envoya son Fils Jésus, parce que sur la terre, si les choses ont évolué, dans le fond rien n’a changé, l’individu souffre comme sous l’emprise d’un mal incurable.
A notre époque aucune autre religion n’a, comme le christianisme, le privilège de bénéficier de la seule grâce du Christ ressuscité pour être sauvé d’un jugement inévitable et d’hériter en plus de la vie éternelle. Aujourd’hui toutes les nations en sont héritières, si elles le veulent !
La raison de cet acte gratuit est l’amour irrévocable de Dieu pour son peuple et pour tous les êtres humains.
La clef de la délivrance
Une éducation est donnée à quelqu’un parce qu’on l’aime. Le laisser-faire ou l’absence d’éducation correspond au non-amour. Nul n’est sensé ignorer la loi. Chaque être humain est responsable de ses actes. Il n’y a pas de justice si le coupable n’est pas déclaré coupable.(1) Mais on peut très bien regretter un acte commis et se repentir, et ainsi avoir recours à la grâce. Si la grâce d’un tribunal humain fait faillitte, celle de Dieu, elle, ne faillit jamais ! Elle est toujours là ! Elle est la clef de la délivrance profonde et du bonheur.
C’est quand le bonheur ?
À titre individuel, c’est déjà maintenant si tu te mets au bénéfice de cette grâce.
Un jour, Dieu fera grâce à Israël, lorsqu’Israël se tournera vers Dieu, et alors ce qui est promis depuis le début de l’histoire arrivera : le bonheur. Jésus posera à nouveau ses pieds sur la terre, et toutes les nations le verront et le connaîtront.(2)
(1) “Celui qui absout le coupable et celui qui condamne le juste sont tous deux en abomination a l'Eternel.” (Proverbes 17.15)
“L'Éternel est lent à la colère et riche en bonté, il pardonne l'iniquité et la rébellion ; mais il ne tient point le coupable pour innocent, et il punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération.” (Nombres 14.18)
(2) “Après avoir dit cela, il (Jésus) fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel.” (Actes des Apôtres 1.9-11)
P.S. Si la vie n’avait pas pour but, non pas une idée de bonheur, mais un bonheur réel, la vie ne servirait à rien.
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