© Alberto
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La petite fille et le chemin glissant
--> histoire pour enfants de 5 à 9 ans ou plu
Il était une fois un homme qui se promenait avec sa petite fille sur un chemin de campagne. La petite fille, d’un tempérament assez vif, s’échappait le plus souvent de la main de son papa. Il la rappelait chaque fois qu’il voyait un danger pour ses petites jambes. Ce fut le cas alors que le chemin, longeant un sous-bois, se trouva recouvert de feuilles humides.
- Attention ma petite fille ! Donne-moi la main car le chemin peut être glissant !
- Papa, nous ne sommes pas en hiver pour que le chemin soit glissant !
Avant que le papa ait pu expliquer qu’il ne s’agissait pas de verglas mais de feuilles mouillées, la petite fille était tombée sur son derrière et pleurait.
- Ce n’est rien ! Tu as seulement les fesses rouges !
Un peu plus loin, le chemin passait non loin d’une ferme. On sentait une odeur de fumier. Le papa rappela sa petite fille.
- Donne-moi la main ! Tu risques de glisser...
- Glisser !
Avant que le papa ait pu expliquer qu’il y avait des bouses de vache sur le chemin, la petite fille avait glissé sur son derrière et pleurait.
Cette fois son derrière avait pris la couleur des épinards ! Son papa ne pouvait rien y faire, il valait mieux rentrer le plus vite possible. Ils quittèrent le chemin et coupèrent à travers champs. Mais le papa s'aperçut que le champ qu’ils traversaient, aux abords d’une cité, était couvert de crottes de chien.
- Attention petite fille !
Trop tard ! Avant que son papa ait pu lui expliquer, elle avait marché dans plusieurs crottes avec les deux chaussures.
La petite fille riait. Le papa, de la main gauche , pinçait son nez et de la main droite... Elle n’était vraiment pas facile à tenir. A nouveau elle s’échappait pour gambader. Il y avait maintenant un fossé à traverser. Avec la grande herbe, on ne voyait pas l’eau au fond du fossé.
- Attention ! cria le papa.
Trop tard ! La fille glissa au fond du fossé gorgé d’eau. Le papa la repêcha rapidement. Elle était mouillée et pleurait. Mais le papa qui souriait n’avait plus besoin de se pincer les narines du nez.
- Au moins te voilà lavée !
Ils rentrèrent vite à la maison. On ne sait pas ce qui se passa ensuite avec la maman.
©Guy Marchal
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Un petit moment de fatigue m’avait fait m’éclipser il s’est envolé quand le soleil est arrivé....me voilà revenue.J'ai un sacré retard dans mes lectures !! Merci et très bon week-end.