Qui suis-je ?
Avez-vous remarqué que les choses vont rarement comme nous le souhaiterions ? Pour tel événement, nous imaginons tel dénouement, et puis c’est tout le contraire qui se produit. Comment réagissons-nous alors ? Certains bien, d’autres beaucoup moins bien. Les uns se débarrassent vite et facilement d’une déception (du jour au lendemain) ; d’autres au contraire, la portent plus longtemps (des mois, voire des années) comme un fardeau, parce qu’ils ont plus de difficultés à s’en défaire. Tout dépend de notre caractère. Se connaître un minimum permet de mieux gérer les situations décevantes, et une bonne prise de conscience de ce que nous sommes réellement permet d’améliorer notre qualité de vie.
Satisfaits ou insatisfaits ?
Comment évacuer les déceptions qui s’accumulent, qui nous font souffrir ? Comment évacuer le regret de s’apercevoir que nos attentes ne sont jamais vraiment comblées, que nous restons toujours sur notre faim, éternellement insatisfaits ?
C’est un réel bonheur que de sortir de table, au restaurant ou chez soi, l’estomac satisfait. Si ce n’est pas le cas, nous nous rattrapons sur le fromage, voire sur le Nutella ! Si nous ne vivons pas pour manger, nous aimons quand même bien manger pour vivre ! Ce bien-être naturel va normalement de pair avec le don de la vie. Pourtant tous ne mangent pas à leur faim... Le problème commence par là.
J’ai faim mais de quoi ?
S’il vous arrive de visiter des pays pauvres, vous serez étonné à la fois de la simplicité et de la gentillesse des gens, et vous serez ému devant leur sourire. Aurions-nous le même sourire si nous avions comme eux la même nourriture tous les jours ?
Alors, qu’est-ce qui nous arrive, à nous qui avons le privilège de manger à notre faim ? Pourquoi ne sommes-nous pas satisfaits ?
Parce que la nourriture de l’estomac ne rassasie pas le coeur, pas plus que l’âme. Pour rassasier l’âme et le coeur, il faut une autre nourriture.
Qui suis-je ?
Les gens recherchent toutes sortes de solutions pour rester beaux, jeunes et en bonne santé. Pour trouver l’apaisement, ils s’adonnent à toutes sortes de plaisirs que la morale n’approuve pas forcément. Les représentants traditionnels des vraies valeurs ne sont plus tendance à notre époque. D’ailleurs aujourd’hui, personne ne veut même plus savoir s’il a raison ou tort : c’est du passé, ça ! Quelle instance, au 21e siècle, aurait l’audace d’imposer son autorité ? Tout bien pensant occidental sait que la démocratie est ce qu’il y a de mieux. Et qu’y a-t-il en dehors ou au-dessus de la démocratie ?
Mais voilà, un jour ou l’autre, la petite question qui traverse les âges finit toujours par s’imposer à notre esprit : “Qui suis-je ?” Avant d’arriver à trouver une ébauche de réponse, peut-être convient-il d’abord d’essayer de déblayer le terrain (si ce n’est déjà fait). Suis-je un être qui voit les choses en rose ou un être qui voit les choses en noir ?
La vie en rose ou la vie en noir ?
Si vous avez tendance à voir les choses en rose, alors vous avez de la chance ! Vous ne souffrez pas trop ! Vous avez, comme tout le monde un tel ami dans votre entourage. Vous savez, c’est celui qui n’est pas rancunier, qui, du jour au lendemain a oublié les torts que vous lui avez causés, qui peut vous entraîner dans ses idées merveilleuses, que vous continueriez à aimer même si ses projets venaient à s’évaporer ou à éclater comme des ballons de baudruche. Sa faculté à voir les choses d’une manière toujours positive vous attire irrésistiblement et favorise la bonne humeur.
Par contre, si vous avez tendance à voir les choses en noir, autant dire que vous n’avez pas de chance ! Parce que vous en souffrez ! Certes vous analysez les choses en profondeur, mais est-ce que cela vous rend plus heureux ? Mais maintenant que vous prenez conscience que cet état est lié à votre tempérament, n’est-ce pas le signe annonciateur d’un changement ? En effet, rien n’est plus désagréable pour soi et pour les autres, que d’être perpétuellement négatif. Si c’est votre cas, il est grand temps de réagir !
Tout le monde a comme vous un tel ami. A vous de le reprendre gentiment grâce à votre côté positif. A vous de lui expliquer que les choses négatives sont insupportables à la longue. Et vous verrez : superficialité, profondeur, lunettes roses, lunettes noires... avec le temps et la patience, tout s’arrangera et chacun pourra y trouver son compte et trouver un juste milieu.
La foi en Dieu
Lorsque le terrain est déblayé, il est plus facile d’aborder les choses concrètement et de construire raisonnablement.
Vous vous êtes abreuvé à de nombreuses fontaines, vous avez mangé à la table de nombreux restaurants et vous avez toujours faim ! Qui que vous soyez, si vous ressentez au fond de vous comme une insatisfaction spirituelle, c’est que vous avez besoin d’aliments spirituels. Vous avez besoin de Dieu. Considérez alors qu’il vous invite. C’est le moment pour vous de répondre à son invitation. Mais comment ? D’abord en croyant que Dieu existe. Si vous croyez qu’il existe, vous pouvez lui parler par la prière, il vous écoute. De son côté, il vous parlera si vous acceptez de lire la Bible, parce que c’est dans la Bible qu’il a consigné les paroles qu’il a destinées à tous les hommes. En la lisant, vous apprendrez à connaître Dieu. Au début vous ne comprendrez pas grand chose. Vous serez comme un bébé qui a besoin de lait. Mais peu à peu, vous vous apercevrez que la Bible vous offre la véritable nourriture spirituelle dont vous avez besoin pour grandir le plus sainement possible. Vous serez étonné d’apprendre et de comprendre les choses extraordinaires que Dieu a en vue, et vous serez d’autant plus heureux de comprendre que vous en êtes vous-même participant !
Dieu est amour. Il nous a tant aimés qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Cependant, si Dieu est amour, il est aussi un Dieu parfaitement juste. Il est saint. Contrairement à nous, il n’y a pas en lui de péché ! C’est pourquoi il nous a envoyé son Fils Jésus, qui est exactement comme son Père : sans péché. En mourant sur une croix, Jésus s’est offert, s'est sacrifié pour notre désobéissance. C'est dire s'il nous aime ! Trois jours après il est revenu à la vie. En lui faisant confiance, en croyant en lui, nous bénéficions à la fois de son amour et de sa justice et nous sommes sauvés du jugement dernier. Il nous pardonne et nous avons alors la vie éternelle ! Dès maintenant.
Voilà ce que la lecture de la Bible nous apporte : la connaissance de Dieu, du salut par Jésus-Christ, et en même temps la connaissance de nous-mêmes (de ce que nous sommes réellement).
(Alberto)
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