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"Jugement" - Notes personnelles pour la compréhension du tableau
--> Notes personnelles pour la compréhension du tableau “Jugement”
©Guy Marchal
A noter que Dieu ne parle jamais de jugement sans l’associer au salut !
A noter aussi que mon tableau s’insère dans une série de six tableaux !
Voir "Ma conversion illustrée en six tableaux" (1977-1979)
La chaussure représente l’instrument du jugement de Dieu. Sa dimension exagérée indique la puissance extrême d’un jugement provoquant la destruction ; quant à sa position dans l’espace, elle est assurée par les lacets tendus à la verticale pour montrer que ce n’est pas le pied de l’homme qui commande véritablement l’action (il n’est même pas représenté) mais Dieu qui, en quelque sorte, tire les ficelles. Ainsi des hommes entre les mains de Dieu vont être l’instrument de sa colère (1)...
Parmi les châtiments que Dieu inflige à cause du péché quand les hommes refusent de se repentir, il y a les plaies naturelles (épidémies, maladies) ou surnaturelles (les 10 plaies infligées aux Egyptiens du temps de Moïse, le murmure des Israëlites dans le désert) (2), mais la sanction peut être d’un autre ordre.
Si le peuple qu’il a choisi, qu’il a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude désobéit, Dieu suscite alors un instrument pour le juger (3). Exemples d’instruments :
La verge
Malheur à l’Assyrien verge de ma colère ! La verge dans sa main, c’est l’instrument de ma fureur. Je l’ai lâché contre une nation impie, je l’ai fait marcher contre le peuple de mon courroux... (4).
Le destructeur
Voici, j’ai créé l’ouvrier qui souffle le charbon au feu, et qui fabrique une arme par son travail ; mais j’ai créé aussi le destructeur pour la briser... (5)
Le destructeur des nations est en marche... (6)
Le destructeur vient du septentrion, il arrive... (7)
C’est du septentrion que la calamité se répandra sur tous les habitants du pays... (8)
Voici des eaux s’élèvent du septentrion, elles sont comme un torrent qui déborde ; elles inondent le pays et ce qu’il contient, les villes et leurs habitants... (9)
Si le peuple que Dieu châtie ouvre son coeur à l’humiliation et se repent sincèrement, Dieu qui est compatissant et miséricordieux se repent du châtiment qu’il avait résolu d’infliger, il arrête alors sa colère (10).
Lorsque l’instrument de colère a fini d’accomplir le dessein de Dieu, Dieu qui est juste le châtie à son tour (11).
... La chaussure représente l’instrument du jugement de Dieu sur le monde, d’abord sur Israël, ensuite sur les nations. C’est à dire d’abord sur le pan de mur à gauche, ensuite sur le pan de mur à droite. Quand arriveront ces choses ? Ce n’est pas à nous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité (12). Il nous appartient de veiller, de chercher aussi à comprendre ce que Dieu nous dit, ce que Dieu dit à chacun en particulier. Quel est l’homme qui ne s’est jamais trouvé devant un mur, un mur qui tôt ou tard finit par s’écrouler, un mur de lamentation ? Un mur de lamentation peut-être parce qu’il n’est pas écroulé, tel ce prisonnier dans sa prison, ou encore cette jeune fille, ce jeune homme, ce vieillard dans leur demeure grise, fermée.
Le Juif, ce n’est pas celui qui l’est en dehors, c’est celui qui l’est en dedans (13). Néanmoins, le Juif reste celui qui a reçu la loi de Dieu, celle qui conduit à Christ, le Sauveur du monde, et nous en bénéficions tous. Maintenant, si ce Juif possédant la Bible reste planté devant son mur et tourne le dos au salut -car le salut est derrière lui- c’est pour que l’enfant, à côté, soit sauvé ! (ou encore le peuple païen, ceux qui ne sont pas nés Juifs)... O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu, s’émerveillera l’apôtre Paul. Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles (14) !
Ce Juif est seul. Où sont passés les autres ? Est-il le dernier survivant (15) ? En tout cas, le jugement est à deux pas. Il ne semble pas le percevoir. Par ailleurs, il ne voit (16) ni l’enfant mourir à côté, ni la femme, de l’autre côté, marcher vers une échelle (cette femme représente l’Eglise du Christ, l’Epouse).
A qui s’adressera-t-il quand devant lui le pan de mur s’écroulera ? Verra-t-il clair ?
Oui.
Mais quelle épreuve ! Le salut derrière lui est représenté par ce panneau de bois à l’extrémité du mur et qui suggère une porte.
Ce qui sépare de ce lieu, toutefois, c’est ce fleuve rouge, rouge de sang, du sang de la destruction, du sang du jugement divin.
Il devra passer par là, par une grande épreuve, une grande tribulation (17).
Références bibliques
(1) Joël 1-2)
(2) Exode 7-12 ; Nombres 11.33-34
(3) Joël 2.11 ; Esaïe 5.26-30 ; Esaïe 10.5 ; Deutéronome 28.49 ; Habakuk 1.6
(4) (Esaïe 10.5)
(5) Esaïe 54.6
(6) Jérémie 4.7
(7) Jérémie 46.20
(8) Jérémie 1.14
(9) Jérémie 47.2
(10) Joël 2.12,13
(11) Esaïe 10.12 ; Esaie 50.31 ; Esaïe 14.5
(12) Actes 1.7
(13) Romains 2.28
(14) Romains 11.33
(15) Romains 11.5
(16) Romains 11.8
(17) Apocalypse 7.14
Ecrit par
alberto, le Dimanche 23 Juillet 2006, 14:03 dans la rubrique
Dire Dieu.
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Dis je peux pas avoir une enorme photo de ton tableau (en couleur ahem...)
j'aimerai trop me la mettre en fond d'écran...!!
Mici ^^
TROP BEAU
Artur