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Petit, petit, va se lever pour apprendre à marcher (3)
--> La notion spirituelle. Gagner ou perdre.
“Aide-toi et le ciel t’aidera”
“Aide-toi et le ciel t’aidera”, il y a du vrai dans cette maxime que tous les français connaissent. Lorsque Dieu nous promet d’être avec nous, de nous accompagner, de nous ouvrir les portes, de nous ouvrir un chemin, de nous conduire, de nous guider... il nous respecte. Il respecte notre volonté. Si nous ne bougeons pas, rien ne se passe. Par contre, si nous avons le courage de nous lever et de faire le premier pas, Dieu nous accompagne : et tout commence !
Si nous n’arrivons pas à nous bouger pour faire ce premier pas, alors nous avons tout à gagner si quelqu’un nous y pousse et nous donne un bon coup de pied dans le derrière !
Une personne de confiance
Sur le plan médical, en plus du médecin traitant, un nombre croissant de personnes ont besoin de consulter un psychologue, un thérapeute... Pour ce genre de soins, on comprend que la confiance en cette personne choisie est primordiale.
Avoir Jésus comme personne de confiance
Se laisser aider par Dieu implique la foi. Il faut croire qu’il existe. Dieu est Esprit. Il veut se révéler. Jésus est venu pour nous faire connaître son Père. Ainsi, connaître Jésus le Fils, c’est en même temps connaître Dieu le Père. “Moi et le Père nous sommes un” affirme Jésus (Jean 10.30).
Jésus est une personne, comme le Père est une personne, et comme l’Esprit Saint est une personne. Avoir Jésus comme personne de confiance est le plus grand des privilèges, parce que cela signifie avoir la vie divine. C’est gratuit et à la portée de tout le monde.
Il suffit de croire. Mais nous avons tous des difficultés à croire en Dieu. En réalité, ces difficultés proviennent du fait que Dieu est Saint tandis que nous, nous ne le sommes pas : nous sommes pécheurs. Le pire c’est que de nous-mêmes, nous ne pouvons pas prendre conscience de cet état. Pour que nous puissions en prendre conscience, il faut de notre part une certaine volonté de vouloir s’ouvrir à Dieu, de vouloir communiquer avec lui, alors seulement il fera le nécessaire : c’est par son Esprit que la communication s’établira, et qu’il sera possible de faire un premier pas avec lui, puis un deuxième, puis un troisième....
La foi en Dieu
Croire en Dieu est sûrement la chose la plus difficile en soi à réussir sur la terre et en même temps la plus facile. C’est la chose la plus difficile parce qu’elle est du ressort du coeur, or si nous butons, si nous résistons si farouchement contre les paroles des Evangiles – ces paroles précisément qui sont sensées produire la foi en nous –, c’est que notre coeur est dur comme une terre aride. Par contre, c’est la chose la plus facile lorsque notre coeur est comme une terre tendre, qui accueille favorablement les graines que sont les paroles bibliques ou encore toutes les paroles de Jésus.
Au commencement, le petit enfant ne sait rien, il ne sait même pas marcher. Lorsqu’un être humain décide d’ouvrir son coeur à Dieu, il est comme un petit enfant. A ce point, il est facile d’imaginer ce qui peut barrer une telle route : l’orgueil !
Croire en Dieu est le plus grand des privilèges qu’un homme ou une femme peut avoir sur la terre. Il n’y a pas de plus grande victoire personnelle que celle-là. Parce que cette victoire nous apporte la vie divine, une vie qui ne s’arrête jamais, qui continue au-delà de la mort de notre corps physique et qui, pour l’être humain, n’est rien d’autre que l’unique but décidé par le Créateur depuis le commencement du monde, et bien avant même !
Je ne m’adresse pas à ceux qui n’ont pas de problèmes. Je m’adresse à ceux qui souffrent, à ceux qui ont parfois secrètement des idées noires, très sombres, pour ne pas dire suicidaires, et qui se sentent parfois défavorisés par la providence. Qu’ils relèvent la tête, qu’ils saisissent la chance quand elle vient se présenter, qu’ils ne la repoussent pas (qui sait si elle reviendra ?)
Lisez à nouveau cette parole du Christ :
“Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Le joug que je vous invite à prendre est facile à porter et le fardeau que je vous propose est léger.” (Matthieu 11.28-30)
La parole que vous avez lue fera son chemin. Elle mettra le temps qu’il faudra, même si elle prend dix ans (comme ce fut le cas pour moi) ! Une chose est sûre : elle ne restera pas sans effet.
Pour terminer, je me permets de vous donner un seul conseil, celui que j’ai moi-même suivi : Regardez les enfants ! Regardez les yeux des enfants ! Enfin, si un jour vous fondez en larmes, ce sera bon signe. Ce sera peut-être le moment (si ce n’est déjà fait) de mettre cette parole en pratique afin de répondre à l’invitation de Jésus-Christ. Alors vous aurez gagné !
Pour ceux qui veulent continuer : Le premier pas...
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