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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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Pour qui voter en 2007 ?
--> Bizarrement la question ne se pose (presque) pas
©alberto Les Noces de Cana (Véronèse)

L’enjeu est pourtant de taille : l’Europe et la laïcité

Quelle est la femme en France qui a actuellement le plus de chance ? Celle pour qui les français vont voter, évidemment ! La pensée collective va pouvoir enfin se rassurer : “Enfin une femme au pouvoir !”

Quel autre destin ne pouvait avoir une France aussi laïcisée ? Même si le passage de Ségolène Royal à l’Elysée est bref (qui sait ?), avant qu’il n’ait lieu, il laisse s’échapper dans l’air comme des ballons multicolores, les rêves les plus profonds des français. Est-ce étonnant que ces rêves mis à jour ont une teneur religieuse ? Ils révèlent au grand jour le besoin inavoué de l’âme imprégnée -il est vrai- par notre histoire ! Force est alors de constater que le stratagème de l’esprit le plus laïcisé n’arrive pas à faire oublier “Marie” !

A moins d’avoir de graves problèmes, qui arrive à oublier sa mère ?

Politiquement parlant, d’un côté, Angela Merkel a déclaré vouloir “servir” son pays. De l’autre côté et parrallèlement, Ségolène Royal a d’ores et déjà déclaré publiquement qu’elle acceptait “la Mission” qu’on lui confiait.
N’en déplaise (sûrement) aux politiques comme aux intellectuels qui se gargarisent d’explications savantes à travers des discours à haute dignité humaine, (ils n’arriveront jamais à expliquer le mystère de “Marie”), Ségolène Royal est là simplement au bon moment, au bon lieu, et pour la bonne cause !

Dans le contexte religieux (celui de l’Evangile), Marie après un temps, se doit de laisser la place à l’homme, mais en ne perdant rien de sa haute dignité humaine et féminine, au contraire ! A souligner que dans ce contexte, il est question de l’intervention de Jésus lorsqu’il commença officiellement son ministère terrestre lors des “Noces de Cana” lorsqu’il changea de l’eau en vin (à la demande de sa mère, Marie). (Voyez ce tableau au Louvre)

Dans notre monde imparfait et en France, la laïcité ne souhaite pas l’intervention de ce Jésus (1). Mais comme une graine sous l’asphalte, on sent une poussée mystérieuse.

Monsieur Sarkosy peut attendre tranquillement. Il sera là au bon moment, au bon lieu, et pour la bonne cause ! Croyez-vous que le mâle laisse longtemps la femelle dominer ? Il faudrait demander aux spécialistes.Ce n’est certes pas une raison pour avoir peur... à condition de rester dans le bon contexte !

Les rêves enfouis ne meurent pas pour autant. Celui qui boit trop longtemps de l’eau aimerait bien boire enfin un peu de vin (2) !
Mais seul Dieu peut faire des miracles !

(1) La logique nous interpelle : Une laïcité poussée à l’extrême qui renvoie la religion dans le domaine du privé n’a plus lieu de garder dans le calendrier les fêtes chrétiennes de Noël et de Pâques. Avis aux marchands !
(2) Ici je ne parle pas de ceux qui boivent du vin pour s’ennivrer, je parle des pauvre
s.

Ecrit par alberto, le Dimanche 10 Décembre 2006, 10:20 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Klairedelune
13-12-06 à 20:46

Et bien... J'avoue que je ne vois pas le rapport entre Ségo et Marie. C'est vrai quoi est-ce qu'on pense à Jésus pour Sarko juste parce qu'il est un homme?
Y a des trucs qui m'échappent dans ton article, comme "Croyez-vous que le mâle laisse longtemps la femelle dominer?"

 
alberto
14-12-06 à 09:38

Re:

Klaire, rappelle-moi ton âge si tu veux bien avant que je te réponde.

 
alberto
14-12-06 à 12:24

Re:


Chère Klaire,

Il ne vient à personne l’idée d’associer Jésus à Sarko parce qu’il est un homme ! Ce serait absurde !
Par contre l’idée d’associer Marie, la mère de Jésus, à Ségo parce qu’elle est une femme n’est pas si absurde que cela !
Pour comprendre il faut un certain savoir et de l’expérience. Même si je n’ai ni l’un ni l’autre, j’ai la liberté de m’exprimer simplement sur ce point.

Marie est la mère de Jésus. Si les catholiques la vénèrent encore aujourd’hui, en 2007, c’est dire combien elle a compté et combien elle compte encore pour des masses et des masses de populations qui ont traversé des siècles.
Une vénération de telle ampleur laisse des traces dans notre société.

Lorsque tu as eu une histoire d’amour, qu’elle est malheureusement terminée, tu arrives au bout d’un certain temps à l’oublier dans ta tête. Mais pour l’oublier dans ton coeur c’est une tout autre histoire. D’ailleurs, je ne sais pas si on arrive vraiment à l’oublier, surtout sa première histoire d’amour. Elle laisse alors des impressions dans le coeur qui ont tendance à conditionner plus ou moins certains choix futurs. Je parle de choix inconscients.
Plus on sonde les choses, plus on arrive à comprendre. Surtout lorsqu’on arrive à faire remonter des choses enfouies dans l’inconscient, on en prend alors conscience. On devient plus libre !

Tu comprends Klaire que je m’adresse moins à des très jeunes qu’à des gens ayant déjà non pas des siècles mais un peu d'années.

Exactement comme un être humain peut se demander qui il est, une société peut se demander qui elle est. Comment est notre société ? Quelle racine a-t-elle ? Quelle culture ? Quelles sont nos valeurs ?
Comme beaucoup j’ai grandi dans une société qui m’a enseigné le catéchisme, mais je n’ai pas cru en Dieu. C’est à l’âge de trente ans que je me suis souvenu de cela (du catéchisme) et je me suis converti, j’ai découvert la Bible et je suis devenu une personne croyant en Dieu.

Une société post-chrétienne comme la nôtre n’est pas défaite d’un coup de “son catéchisme”, elle peut encore saisir la chance que moi j’ai saisi. Inconsciemment, nous ressentons un manque, surtout si le monde est menaçant. De la même manière que moi je ne savais pas finalement que le profond désir de vérité qui me torturait n’était rien d’autre que le désir de Dieu, de la même manière, notre société qui est en manque ne sait pas qu’elle a besoin de Dieu. Cela ne peut se passer qu’individuellement. Qu’est-ce qui peut combler véritablement un coeur ?

Pour en revenir à notre contexte, les gens savent et sont conscients que tout a été essayé, la droite, la gauche, le centre... personne n’a de solution. Si les gens rechignent à voter Le Pen, ou même Sarko, ils se rabattent ailleurs, c’est là que je pense que leur inconscient les pousse. (Cela n’engage que moi bien sûr). Comme un bébé qui a besoin d’une maman -l’être a besoin d’être materné avant tout- et comme un seul homme, la société associe son désir profond à une femme, au point qu’ils voteront même pour elle.

Ce siècle prend un tournant parce que l’on voit entrer en scène maintenant un autre acteur qui ne correspond pas à notre identité collective : l’islam.

Mais ce n’est vraiment pas une raison pour avoir peur. Simplement, ici, la foi est invitée aussi à entrer en jeu ! Mais c’est un autre chapitre !

 
LENARRATEUR
16-12-06 à 10:03

Plein de choses a retirer de cet article....passionnant....

 


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