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Comme l’air que je respire
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Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage... (Esaïe 53, 1-12)
Comme l’air que je respire, j’ai besoin de Dieu. Tout le temps j’ai besoin d’être connecté avec lui. Chaque jour, j’éprouve le besoin vital de lui parler et j’ai surtout besoin qu’il me parle. Quand ça ne va pas et qu’un mauvais jour s’annonce, je l’implore : “Parle moi !”
La Parole de Dieu (la Bible) est pour moi comme une boulangerie. D’ailleurs quand Dieu parle, c’est comme une boulangère distribuant gratuitement des petits pains. Il y en a pour tout le monde mais certains n’en veulent pas, certains sont difficiles comme moi je l’étais auparavant ! Mais maintenant mon bonheur est que Dieu ME parle, sans cela je ne pourrais pas vivre. Les hommes -quels qu’ils soient- ne peuvent rien faire pour me donner une raison de me lever le matin... seul Jésus peut le faire ! Je comprends qu’il ait dit : “Je suis la vie”.
J’aime Jésus. Il me connaît et j’apprends à le connaître.
C’est lui que le prophète Esaïe a annoncé des siècles avant sa naissance (1)....
C’est lui qui, au jardin de Gethsémané (2), seul, a lutté en prière, jusqu’au sang, contre l’adversaire qui voulait l’empêcher d’accepter la croix. Mais là, il n’y avait pas d’autre solution : il a fallu que son Père l’abandonne et se déconnecte de lui pendant 3 jours et 3 nuits pour qu’il meure à cause de moi, à cause de mes fautes, et tout cela pour que je vive, que j’aie envie de me lever chaque matin et que j’aie un avenir assuré.
Et tout cela pour toi aussi, toi qui lis ces lignes... qui que tu sois !
(1) Esaïe 53, 1-12...
(2) Matthieu 26,36-46...
Marc 14,32-42...
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