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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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De la mort à la vie

dédié aujourd'hui spécialement à Teddy Bear (surtout les phrases en italiques)

De la mort a la vie

Exactement. Il suffirait de se coucher là, au pied de la table, au pied du lit, n’importe où, de fermer les yeux, de laisser aller. Je m’endormirais pour toujours.
Mes pensées sont folles, incommunicables. J’ai l’impression d’avoir marché, marché... D’une seconde à l’autre, je vais m’écrouler ; la terre sous mes pieds vacille. C’est terrible la terre qui s’en va de sous ses pieds. Un vertige continuel. Mes trente ans me pèsent autant que cent.
La feuille sur laquelle j’ai dressé une liste d’éditeurs ne me servira à rien. La vie n’a pas de sens ! C’est un cercle et on n’en sort pas. Rester à l’intérieur m’apparaît alors l’absurdité même. Pour quoi y faire ? Qu’est-ce que l’homme gagne à fabriquer tout ce qu’il fabrique ? L’argent ? Misère des misères ! Un jour, devant Johanna, j’ai mis le feu volontairement à un billet de banque, il en est resté un rien de cendre. La terre est un cendrier ; les hommes s’y consument, s’y éteignent. Et qu’en reste-t-il ?
La vie n’a pas de sens ! De découverte en découverte, celle-ci me précipite dans le désespoir le plus total.
Si auparavant j’avais été seul dans une chambre, une ville, un pays, maintenant me voilà seul dans l’univers. Sous mes pieds il me semble que la terre est vraiment partie.
C’est à ce stade qu’il se passe quelque chose en moi, autour de moi, mais je ne comprends pas. Aujourd’hui je sais que jamais, de toute éternité, jamais plus je n’aurai à souffrir ce moment là. Je me revois couché dans le lit, tel un mort, la couverture jusqu’au menton, et de soupirer : « Mon Dieu ! »

Et je me revois debout, les yeux écarquillés.
Quand est-ce que je me suis aperçu qu’il faisait jour ?
J’écarquille les yeux : DIEU ! C’est comme si je le voyais. Une clarté de ciel. A n’en point douter.
Je tombe littéralement des nues. Il y a un Dieu ! Si je m’attendais à une pareille révélation ! Tout se bouscule dans mon être ; tout s’illumine. En blocs, les pensées déferlent. Puisqu’il y a un Dieu, l’histoire de la croix, l’histoire de Jésus, tout cela est vrai !
Pendant des jours j’écarquille ainsi les yeux, muet d’étonnement.
Je me croyais arrivé et en fait voilà que tout commence. La fin marque le début. A la place du mur c’est maintenant une immense montagne qu’il importe bien sûr de gravir. Sur le moment, le découragement se fait ressentir. Dans mon état, comment vais-je parvenir au sommet ?
Mais cette montagne m’attire irrésistiblement, elle me remplit. Je sais qu’elle représente l’absolu, ce qu’il y a de plus vrai, de plus parfait, l’objet de mes recherches. Qu’il s’agisse du Dieu de la croix me sidère. Pourtant il s’agit bien du Dieu de la croix. Ma certitude me dépasse. Je n’y comprends rien, moi qui ai assez craché sur les choses sacrées, qui ai même assez clamé l’argument d’un certain Thomas : « Je ne crois que ce que je vois ! », me voila devant Dieu ! Je ne le vois pas avec mes yeux, mais Dieu est devant moi, et lui me voit. Quelle nouvelle !
Aucun choix ne s’impose plus, ce Dieu sera désormais mon Dieu.
Un bien-être nouveau m’anime. J’imagine le monde, la planète ronde, qui semble ignorer tout cela. Comment faire pour le dire ? Comment proclamer la grande nouvelle que Dieu existe ?
Dans ce même temps une information à la radio me comble d’enthousiasme : l’élection du pape Jean-Paul 2. Non que je m’intéresse à son habit, ni à sa maison, voici que cet homme annonce le Dieu que je viens précisément de rencontrer. L’oreille collée contre le transistor, je bous de joie. Il me semble n’avoir jamais entendu pareil témoignage. Cet homme parle de Jésus-Christ ! Tout mon corps en frémit.
Quoique l’histoire de la croix, l’histoire de Jésus me soit encore floue, je sais dans mon coeur qu’elle est vraie. Maintenant, personne ne pourra jamais plus me faire croire le contraire.

("Rue des Filles du Calvaire", Guy Marchal, extrait)

Ecrit par alberto, le Dimanche 30 Septembre 2007, 12:03 dans la rubrique Dire Dieu.


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