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La possibilité de l’espérance
Le soir, lorsque nous nous couchons, nous fermons les yeux sur notre journée passée pour nous laisser aller dans le sommeil réparateur de la nuit. Tandis que le matin, nous ouvrons les yeux et nous nous levons. Quelle que soit la qualité de notre sommeil, un cycle imperturbable compose notre existence : nous passons alternativement de la nuit au jour, puis du jour à la nuit, et cela continuellement. A peine si nous en sommes conscients... peut-être parce qu’il s’agit là d’un fait naturel de notre vie. Si nous vivons, c’est que la vie nous est dûe ! Et vivre, n’est-ce pas en effet avoir l’assurance de se réveiller le lendemain matin ? Mais, si pour une cause quelconque (maladie incurable, vieillesse) je ne suis plus sûr de me réveiller le lendemain matin, que va-t-il se passer en moi ? Rébellion ? Acceptation ? Tristesse ? Dépression ?... Faute d’espoir, que reste-il ?
Quand une porte se ferme, l’espoir réside en ce qu’une nouvelle porte pourrait s’ouvrir à nouveau ! Mais lorsqu’un être humain est atteint d’une maladie incurable, il n’y a plus d’espoir (à part un miracle). Et l’espoir disparaît complétement hélas quand les gens voient la dernière porte se refermer sur la mort. La plupart ignorent qu’une autre porte existe, invisible : celle de l’espérance. Jésus a pourtant dit : “Je suis la porte. Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt.” De son vivant, Jésus a toujours mis sa parole en pratique : il a ressuscité son ami Lazare qui était mort ainsi qu’une toute jeune fille, la fille de Jaïrus. Jésus est lui-même ressuscité trois jours après sa crucifixion (Jean 10.9 et 11.25, Luc 8.58-63). Aucune autre espérance n’est plus sûre, plus réelle, que l’espérance offerte par Jésus-Christ à celui ou à celle qui croit en lui.
Je veux remercier le Seigneur sans oublier un seul de ses bienfaits. C’est lui qui pardonne toutes mes fautes, guérit toutes mes maladies, m’arrache à la tombe, me comble de tendresse et de bonté. (Psaume 103.1-4)
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