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Après le temps des vaches grasses
©Guy Marchal
Pour la plupart des commentateurs journalistes, la crise actuelle est pire que celle de 1929 et les conséquences encore imprévisibles. "Mais graves, certainement très graves" soulignent-ils... Je suis de leur avis.
Le plan de sauvetage est en cours. Afin de stabiliser le système, la France investit 360 milliards, l'Allemagne va jusqu'à 500 milliards (ce qui signifie que chaque contribuable de ce pays, dont moi, devra donner 6000 euros aux banques... Pour cette fois, l'Europe semble s'en sortir, quoique personne ne sait ce qui arrivera dans les prochaines années...
Les chrétiens examinent les signes des temps. Même s'ils savent que les temps sont comptés et que nous en sommes plus vers la fin que vers le début, ils n'osent en parler (sauf en privé ou sur les sites chrétiens), ils se concentrent sur le nécessaire, c'est-à-dire parer au pire. Si un navire doit couler, il a besoin de beaucoup de canots de sauvetage. Le chrétien de ce siècle, pris pour un petit naïf se retrouve à sec, comme un petit Noé en train de faire son petit canot. Il observe le ciel, la mer, la foule... Ne voit-il pas comme prédit dans le Livre une intensification de certains phénomènes annonciateurs ?
- cataclysmes climatiques, sismiques
- famines, crises économiques
- guerres (bruits de guerres)
Il prend conscience de la parole de Jésus déjà en cours d'accomplissement : "Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme." Cette fois ce n'est plus l'eau qui arrive, c'est l'Esprit ! A la différence du temps passé face au phénomène visible de la pluie du déluge, les gens des derniers temps se trouvent confrontés à un phénomène invisible : l'Esprit.
Si du temps des apôtres, le retour imminent de Jésus était déjà annoncé ("Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive", a dit Jésus), à plus forte raison 2000 ans après ! Et si pour Dieu un jour est comme mille ans, alors rien n'est surréaliste ! Seule la foi est mise à rude épreuve. Mais qui a bâtit sa maison sur la roche n'a rien à craindre !
A craindre les années à venir ? avec des vaches plus maigres...
PS. J'aimerais bien être optimiste ! Or l'optimisme réaliste, je ne le vois que dans la Bonne Nouvelle ! Et bonheur quand même ! car tant que la Bonne Nouvelle existe, il est possible de respirer !
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