Lettre d'Alberto pour Noël
Noël : une histoire d’amour qui dure toujours
“La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point reçue...” (La Bible, Jean 1.5)
Pour nous terriens, la lumière qui nous éclaire vient du ciel. Le jour, le soleil nous éclaire. La nuit, la lune et les étoiles prennent le relais pour nous guider, nous orienter... nous faire rêver peut-être.
Dans la nuit de Noël, une étoile a guidé les bergers et les mages jusqu’à l’endroit où un bébé venait de naître : Jésus. Si on en parle encore aujourd’hui, cela signifie que ce bébé n’était sûrement pas comme les autres, et que cette histoire, finalement, recouvre plus de la réalité que du rêve - sans en altérer en rien son caractère merveilleux.
La lumière est bonne et même vitale. La quasi totalité des peuples aspirent à la lumière. Et la plupart des gens se réjouissent lorsque la météo annonce du soleil. Cependant il y a des exceptions. Certaines personnes soufffrant d’une grave maladie sont contraintes à fuir la lumière du jour et sont condamnées à vivre toute une vie dans l’obscurité. Imaginons ce calvaire. La femme de l'ancien chancelier Kohl atteinte de cette grave maladie a choisi le suicide. Les non-voyants, eux, jouissent pleinement des bienfaits de la lumière du soleil, mais ils ne la voient pas.
Un être normalement constitué aime la lumière et a besoin de la lumière. Il ne nous viendrait pas à l’idée de nous calfeutrer chez soi pour éviter toute clarté du jour, ou encore de fermer les yeux en marchant ou en conduisant ! Que veulent dire alors ces paroles de la Bible : "La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point reçue" ?
D’abord une histoire d’amour
L’histoire de Dieu commence par un bébé. Mais l’histoire d’un bébé commence bien avant sa naissance, au moins neuf mois avant ! Et même encore avant il y a une histoire d’amour ! Si pour nous, une histoire d’amour peut être brève, avec Dieu, une histoire d’amour dure toujours. Dieu nous aime et il nous aimera toujours. Le fruit de l’amour se manifeste naturellement par la venue d’un bébé. Qui aurait imaginé que Dieu lui-même utilise ce processus et manifeste son amour pour nous à travers la conception d’un bébé en chair et en os ? C’est pourtant ce qui est arrivé ! Toutefois à une différence près : Marie, la femme choisie par Dieu, n’avait de relations avec aucun homme avant d’accoucher du bébé nommé "Jésus". Seuls des prophètes, comme Esaïe, avaient annoncé des siècles auparavant cet événement extraordinaire : "Le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, une vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel, qui signifie Dieu avec nous". (Esaïe 7.14)
Considérons notre coeur
Un signe ! Un bébé ! Est-ce un message pour nous terriens du 21ème siècle, inventeurs de la pilule, partisans en puissance de l’avortement, témoins de la mort d’un enfant toutes les 2 minutes pour cause de malnutrition, pollueurs, insouciants des générations à venir ?... Mais qui voit ce signe ? Qui voit cet enfant né il y a maintenant plus de 2000 ans ? Les évangiles, dans la Bible, rendent compte point par point de l’événement. Luc relate que lorsque Marie, enceinte, et Joseph, son fiancé, se rendirent à Béthléhem pour se faire recenser, elle fut surprise par les douleurs. Ils ne trouvèrent pas de place dans l’hôtellerie, alors Marie accoucha dans une étable. Comment reconnaître le Fils de Dieu dans ce bébé né dans une étable ? Pourquoi Dieu, s’il voulait nous visiter, n’a-t-il pas choisi un palais ? C’est que Dieu est déroutant face à nos préjugés. On ne reconnaît jamais Dieu tout de suite, il faut un certain temps avant que nos idées reçues fléchissent. Si du moins nous permettons que celles-ci fléchissent ! Car c’est ici, précisément, dans cette étable de Béthléem que "la lumière", "la véritable lumière" vient dans le monde ! Une trentaine d’années à peine après cet accouchement, Jésus, en pleine maturité dira : "Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie." (Jean 8.12) Ce n’est pas un coup de baguette magique qui nous transforme. Mais à partir de la confiance accordée à Jésus pour le suivre, se déclenche un processus divin qui va nous transformer petit à petit, nous faire grandir, mûrir, et en tout cas nous ouvrir les yeux pour que nous puissions le reconnaître.
Considérons notre coeur qui est loin d’être un palais et, sans honte, faisons une place à Jésus pour qu’il puisse y naître. Je ne connais pas d’autre Noël plus véritable. Si nous ne le faisons pas, sommes-nous alors conscients de faire partie de cette multitude de gens pour lesquels "La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point reçue" ?
Alberto
La naissance de Jésus.
Extrait de l’évangile de Luc, chapitre 2, 1-20
En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.
Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant: Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée!
Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur. Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.
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