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Il a fallu qu’un jour Dieu fasse l’homme !

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La vraie vie commence par là


C'est comme ça avec la foi, on croit ou on ne croit pas ! Pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Et après tout, personne n'ignore l'échéance dont chaque vie fait l'objet. Personne n'ignore la brièveté de nos jours (surtout les beaux jours). Tout le monde sait qu’on ne vit pas éternellement! Si quelqu'un attend la fin de sa vie pour préparer sa mort, on peut parler de stupidité, mais moi je trouve qu’au contraire ce n'est pas si bête ! Parce qu'il y a encore plus bête ! Le pire étant de ne pas s'en soucier du tout et de se fiche carrément de ce qu'il y a de l'autre côté.
 
Outre ce casse-tête existentiel, savez-vous ce que j'aime par-dessus tout ? La liberté ! La liberté offerte à chacun de disposer de sa vie comme il l’entend. De ce point de vue, nous sommes tous d’accord pour dire qu’il y a les enflamés, les passionnés, et toutes sortes d'idélologies, trimballées, colportées, par des énergumènes de toutes espèces, même sous couvert de politique ou de religion, mais personne ne peut s'arroger le droit de détenir une vérité et mettre la pression sur un cerveau, sur un coeur – sur un ventre aussi – en faveur de tel ou tel choix. On peut choisir la vie ; on peut choisir la mort. Voila tout. Il est vrai qu'un bon conseil n'est pas négligeable, mais parfois une mauvaise expérience vaut mieux qu'un bon conseil...

Une liberté chère

Nous avons la chance de vivre dans un pays de liberté, chacun devrait en user au maximum. N'ai-je pas moi-même utilisé la mienne d'une manière inconditionnelle ? Mais oui, pour un jour tout quitter et sortir du carcan de cette société dont certains la qualifie "de merde" (pas de quoi s'étonner) ! Maintenant, après des années, je comprends pourquoi la pression constante se situait au niveau du ventre, comme si celui-ci, noué, y avait maintenu une pierre. Je vous accorde que cette pratique de la liberté n'est pas donnée à tout le monde mais d'abord à ceux et celles qui ne sont pas liés à un mari ou à une femme et par surcroit à des enfants ! J'aime le peintre Gaugin mais de penser qu'il a quitté sa famille pour aller au bout du monde rien que pour réaliser sa carrière artistique, ça me déplaît. D'un autre côté, le chanteur aux cheveux longs, Antoine, célibataire, a tout quitté, mais pour trouver quoi ? une prolongation des "beaux jours" ? Personnellement, cela ne me suffirait pas.

Partir oui, mais dans quel but ?

Alors, qui me foutait la pression a ce moment là quand j’ai décidé de partir ? Le diable ? Dieu ? Non, ni l'un ni l'autre. D'ailleurs mes pensées étaient à des années lumières de ce genre d'instances. Ce qui me foutait la pression n'était que la société - société constituée encore aujourd'hui d'hommes et de femmes (faut-il le rappeler ?).
 
L'expérience est à faire. A un moment donné il faut arrêter les critiques et agir. Un jour j’ai décidé de sortir de la société. Personne ne m'y a forcé. Mais aujourd'hui beaucoup font la même expérience parce qu'ils sont licenciés. Et pour d’autres raisons encore, beaucoup se retrouvent pareillement mis en dehors de la société. Ils galèrent. Tous ces gens devraient mettre à profit cette situation de malchance pour trouver une vraie chance afin de repartir sur une autre base. Qui a fait cette expérience sait que dans la malchance il y a toujours une chance qu’il nous appartient de découvrir. Il ne faut pas la laisser passer comme on laisserait passer un train. Qui sait s’il y aura un prochain train ?
 
Je ne connais pas de phase plus sensible, plus douloureuse, que cette situation de désespoir à laquelle sont soumis les déshérités de la vie. Pour les aider, je crois qu’il faudrait d’abord les serrer une fois dans ses bras. Ensuite seulement, on pourrait leur parler... Comme c’est du domaine de l’impossible, j’ai l’impression que si quelqu’un s’en sort cela tient du miracle. Avoir le manger, le boire, un toit, ne suffit pas. Pour s’en sortir, il faut davantage.

Nous y sommes (place au miracle !)

Qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que tu veux ? Je te le dis tout de suite : on ne peut pas accoucher d’une pierre. Qu’est-ce qu’il y a dans ton ventre, dans ta tête, dans ton coeur ?
Des bons sentiments ? des mauvais ? A toi de le dire.
Changer un coeur de pierre en un coeur de chair : voila le miracle !
 
Alors au boulot. Le moment est arrivé pour toi. Travaille sans rien faire d’autre que de réfléchir. Fais l’inventaire de ta maison, pas celle que tu habites mais celle qui t’habite. Va dans chaque pièce, chaque recoin. Ouvre les armoires, les tiroirs. Range. Jette ce qui ne sert à rien. Tous les vieux trucs rouillés, empoussiérés, les papiers jaunis, les histoires passées, allez du vent ! Sors tes clichés et tes idées toutes faites, jette les puisqu’ils t’ont menés à rien. Aére, respire et ouvre les fenêtres. Tu as besoin d’un nouveau souffle. Le souffle ne se fabrique pas, il ne s’achète pas, il est gratuit.
 
Mets de la musique là-dessus, la tienne, celle que tu aimes. Chantes, chantes à tue-tête si tu veux. Si des larmes viennent, ne les retiens pas, pleure. Pleure encore. Et puis sors, fais une promenade. Sors encore, fais une promenade, encore et encore. Tout cela peut prendre des jours et des jours, le temps qu’il faudra.
 
Puis fais silence. Regarde les arbres, les fleurs, un chat, un animal, les petites choses de la nature, une feuille qui virevolte, un flocon de neige, ce que ton oeil peut voir quoi... une cheminée qui fume, un reflet sur l’eau, un paysage. Tu apprécies le beau j’imagine. Alors regarde. Croiseras-tu peut-être les yeux d’un enfant, des yeux noirs, ronds, clairs, profonds, qui te fixent... tu les fixes aussi... Tu vois c’est ça la vie ! La vraie vie commence par là.
 
Les choses que tu vois avec tes yeux t’invitent à voir les choses que l’on ne peut voir qu’avec le coeur. Tu n’as jamais vu l’amour, et pourtant l’amour existe. Je t’invite à croire à l’amour.
 
L’amour te prend par la main, l’amour te parle, te guide, l’amour te relève. Tu comprends que je parle d’un amour autre que celui dont nous sommes habitués... Mais qui est donc cet “amour“ ? Sûrement pas moi ! Celui qui est amour est là. Que tu le voies ou non, il est là. Il n’est là que pour toi. Tu peux lui parler. Il connaît ton nom. Il t’appelle par ton nom. Toi de ton côté, tu peux le chercher, chercher son nom. La vraie vie commence par là. C’est ta chance !
 
Guy Marchal
 
Ecrit par alberto, le Lundi 25 Novembre 2013, 15:44 dans la rubrique Dire Dieu.
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