Qu'est-ce que "la selle" ?
Wikipedia nous informe qu'autrefois, la selle était une
sorte de chaise. La sellette était un petit siège qui servait, au XIIIe siècle,
à faire asseoir les accusés pour les interroger longuement. Elle était
volontairement basse pour que les juges du tribunal puissent dominer ceux
qu’ils allaient tenter de faire parler. Son usage fut aboli après la Révolution
mais l’expression "être sur la sellette" signifie toujours "être
exposé à la critique, au jugement".
Un peuple est en train de se chercher. De manifestations en
manifestations, la France a toujours appris à résister contre toute oppression
excessive, contre les injustices les plus profondes qu'elles ressent toujours, d'ailleurs,
avant de pouvoir les expliquer. Elle a ainsi appris a sauver sa peau au dernier
moment. S'il ne restait qu'un peuple à résister c'est bien la France ! La
révolution dans l'âme, elle a ce mérite, de ne pas se laisse faire. À mon avis,
c'est ici que "l'exception française" trouve sa meilleure place, mais pour
de courte durée, car maintenant de nombreux peuples confrontés à de nouvelles
donnes sur l'échiquier politique n'ont d'autres recours que la révolution comme
dernier remède contre tout pouvoir excessif.
Le pouvoir et la politique
Les élus politiques sortent de l'ENA, comment voulez-vous
qu'ils puissent communiquer normalement avec le peuple. Le peuple, pourtant,
continue de jouer le jeu. Les journalistes, les communicants, s'évertuent à se
mettre à leur niveau. Lisez les revues de presse : comprend qui comprend !
Inévitablement, toute cette communication passe par des lunettes politiciennes,
comme si le peuple parlait ce langage ! Il en ressort des discours entendus et
ré-entendus et surtout incompris. Du moins le peuple a besoin de beaucoup de temps pour décrypter. Il est toujours amusant de voir, après un discours politique d'un Chef d'Etat par exemple, comment les radios, les télévisions et
les journalistes se mettent en quatre pour expliquer. Mais c'est absurde ! Pour
qui se prennent-ils ces élus s'ils ne savent pas parler aux gens dans un
langage compréhensible par tous !
Voyez ce Monsieur Hollande : Qu'a-t-il imaginé comme
stratégie trompeuse en s'imposant comme "homme normal" dans une
position de Chef d'Etat ? Les actions qu'il a menées à travers une politique
douteuse, à vouloir supprimer des valeurs ancestrales, ont montré qu'il s'est
fait prendre à son propre jeu. Maintenant, le "Dégage" d'un peuple en colère pèse au-dessus de sa tête
comme une épée de Damoclès.
La France sur la sellette, mais aussi le Français, la Française sur la sellette
La France sur la sellette, c'est l'impression que l'on a
sans les lunettes politiciennes, d'une France exposée à la critique et au
jugement des pays qui l'entourent, de l'Europe, du monde, et bien plus encore :
de Celui qui a créé toutes choses.
En effet, au-delà de la liberté qu'ont les hommes – tous
sans exception, Chefs d'Etats compris – de choisir ce qui est bien pour eux et
pour leurs semblables, rien, ni aucune idéologie, ni aucun système, ni même la
laïcité, ne sauraient supprimer ce qui a été écrit au cours des siècles et
recueilli dans le précieux livre qui s'appelle la Bible. De même que rien, rien
et rien, ne peut changer ou supprimer la biographie de tout être. C'est ainsi
que l'histoire, l'histoire du monde ainsi que l'histoire de chaque être humain,
est comme écrite, et surtout écrite à jamais. Elle est comme un disque dur,
secret, mais pas éternellement secret. Il n'est pas impossible en effet
d'ouvrir un disque dur. La preuve en est faite justement à travers la
biographie du premier homme mort et revenu à la vie : Jésus-Christ. La Bible
n'est rien d'autres – en résumé – que la biographie de Jésus-Christ. Lire (ou écouter) la
biographie de Jésus-Christ devrait suffire pour informer tout homme quel qu'il
soit, à réfléchir et à comprendre ce que nous sommes et ce que nous faisons sur terre. Jésus-Christ, par sa résurrection, est le premier homme qui nous
informe que la vie après la mort existe. Nous pouvons accepter ou refuser cette
information. Nous devons aussi être parfaitement conscients qu'en acceptant ou
refusant cette information, nous en porterons les conséquences. Pour les uns ce
seront les conséquences favorables d’une vie en abondance au bénéfice d'une
grâce divine, pour les autres des conséquences chargées de la mort et du
jugement divin.
Guy Marchal