Je sais ce n'est pas facile : un jour on aime, le lendemain on déteste.
Ici, lorsque je dis "j'aime Dieu", je parle de Jésus. C'est une personne, il a vécu sur terre comme nous, et maintenant il est dans le ciel.
Avez-vous dans votre coeur un être cher qui a compté pour vous, que vous avez aimé, et qui est mort ? Même si cet être cher n'est plus là, vous ne l'avez pas oublié et vous l'aimez encore. Peut-être n’en avez-vous pas encore fait totalement le deuil. Cet amour persiste en vous avec certainement son poids de regrets et d’insatisfaction. Mais il se peut aussi que vous nourissiez en vous un espoir : celui de le revoir.
Peut-être que comme moi, vous ressentez en vous de l'amour pour plusieurs êtres chers disparus.
Comment mettre des mots sur les amours pour ces personnes disparues ? Vous ne pouvez plus les toucher ou les enlacer de vos bras. Les larmes, souvent, restent la seule expression de cet amour disparu. Si vous souriez, il n'en demeure pas moins que sous les apparences, souffrance et solitude deviennent le lot de votre vie quotidienne.
Pour vous faire une confidence, deux amours demeurent en moi. L'un pour ma mère. L'autre pour une femme aux cheveux gris qui a été pour moi comme une mère lorsque dans ma jeunesse, le destin m'a conduit à quitter mon pays pour l'étranger. Je me réjouis de revoir un jour ces deux personnes dans le ciel… comme je me réjouis de voir Jésus ! Même si c’est le plus tard possible comme je l’espère !
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Maintenant si je me tournais vers toi (que j’ai envie de tutoyer), que je te demande : Comment arrives-tu à supporter la vie ? Ce serait vraiment une question bateau, un peu comme parler de la pluie et du beau temps... Tu t’es levé(e) ce matin. Tu as fais ceci cela... Ah qu’il y en aurait des choses à dire ! Mais je sais, ce n’est pas facile : un jour on aime, le lendemain on déteste. Et il y a plus de fois où l’on a carrément pas envie de se lever, pas vrai ?
De ce point de vue on comprend le succès des réseaux sociaux qui ouvrent comme des trappes à travers lesquelles les gens viennent s’engouffrer pour se lâcher et parler, parler, parler...
J’ai rien contre. C’est une aide qui fera son chemin et qui comme tout, saturera un jour. Ce jour là, sois certain(e) qu’il n’y aura plus beaucoup d’espoir humain. Je veux pas être trop pessimiste avec toi, alors je peux te dire que ce jour là, seul l’espoir à caractère divin sera recherché (l’espérance).
Normalement, c’est à Dieu que l’on parle et que l’on dialogue. Mais depuis que “Dieu est mort“, il a été remplacé. Et le monde entier est en prise avec son remplaçant. Non pas qu’en réalité Dieu soit mort – si Dieu était mort il ne serait pas Dieu –, mais c’est ce que le monde a décrété que “Dieu est mort". Le monde ne s’en rend pas compte. Il n’en a pas conscience tout simplement.
Mais toi, je voudrais que tu ne sois pas de ceux là, de ceux qui stagnent dans l’inconscience dont je parlais ! Sois inconscient(e) où tu veux mais pas dans l’ignorance de la réalité d’un Dieu qui t’enoure et que tu ne vois pas. Fais comme moi, prends exemple sur le roi David qui a exprimé avec humilité cette belle réalité : “Tu m'entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi.“
(Psaume 139.5-6) C’est ça la foi, croire que Dieu existe ! Si tu crois que Dieu existe, qu’il n’est pas loin au point de t’entourer (de t’enlacer comme quelqu’un qui t'aime, qui veut te protéger, te porter, t'aider...), alors il se fera connaître à toi. Il deviendra le fondement de ta vie ainsi qu'une base ferme sur laquelle tu pourras construire du solide. Aucune tempête ne t’emportera comme du chaume. Tu seras protégé(e), c’est-à-dire béni(e) ! Quand tu le constateras tu diras comme moi : "J’aime Dieu“. Ta vie sera renouvelée.
Mais tu fais comme tu veux.
“Si
quelqu'un aime Dieu, il est connu de lui.“ (1 Corinthiens 8.3)
