Le luxueux navire de croisière Costa Concordia se couche, le flanc déchiré par un rocher. Il fait nuit, des passagers cherchent désespérément une place dans les canots de sauvetage. On dénombre les premiers morts, nombreux sont les disparus. Nul n'aurait pensé qu'un tel navire pouvait faire naufrage ! La plupart des survivants sont encore en état de choc et font la même déclaration : "Nous avons tout de suite pensé au Titanic !" L'histoire d'une tragédie Le 14 avril 1912 restera à jamais une date mémorable dans les annales de la navigation maritime et dans l’histoire de l’humanité. Ce jour-là, après avoir heurté un iceberg, le Titanic sombrait en 2 heures et 40 minutes au large des côtes de Terre-Neuve. Des scènes inouïes se déroulèrent alors à bord du luxueux navire.
Les dernières heures du Titanic Pas moins de six alertes à l’iceberg étaient parvenues à l’officier John Philips au cours de la journée du 13 avril. Mais ce dernier, trop occupé à répondre à des télégrammes de félicitations, n’y avait guère prêté attention. Excédé par la fréquence de ces avertissements, il avait même renvoyé au "California" tout proche ce message agacé : "Shut up" (Taisez-vous !).
De ce fait, l’officier de service sur le "California"avait quitté sa station radio, et n’avait donc pu entendre les appels au secours qui lui parvenaient un peu plus tard. A une vitesse inchangée, le Titanic se dirigeait tout droit vers son destin. Plusieurs heures plus tard, alors qu’il voyait la mort en face, John Philips regrettait sa négligence et s’écriait : "O Dieu, pardonne-moi ! Pardonne-moi !" A 23h40, le flanc avant du navire entra en collision avec un iceberg. La paroi du navire fut éventrée à plusieurs endroits et l’eau commença à s‘engouffrer à l’intérieur. Après inspection, on jugea que le Titanic se maintiendrait à la surface environ 2 heures. A 0h10 le capitaine Smith donna l’ordre de mettre à l’eau les canots de sauvetage, mais, leur nombre était largement insuffisant. Beaucoup de passagers refusèrent d’y prendre place, bien trop sûrs sur le paquebot. Le capitaine fit alors évacuer une partie des membres de l’équipage. A défaut de fusées de détresse, on tira un feu d’artifice qui fut admiré par les passagers d’un navire qui passait non loin de là.
A 1h25 la panique s’installa. A 1h45 le Titanic émit son dernier message. Vers 2h20 il se rompit en trois parties. L’avant et la partie centrale coulèrent aussitôt. Le pont arrière retomba sur l’eau avant de sombrer à son tour lentement. Et c’est ainsi que "l’insubmersible" Titanic entraîna dans la mort les 1500 passagers restés à bord.
Des scènes de panique D’incroyables scènes de panique se jouèrent dans les flots glacés. L’un des survivants, le Commandant Archibald Gracie dira plus tard : "Les appels au secours désespérés des mourants résonnent encore aujourd’hui à mes oreilles et tant que je vivrai, je ne les oublierai pas." Quand le Titanic sombra, John Harper, un chrétien convaincu, luttait lui aussi avec la mort. Il ne la craignait pas pour lui-même, mais quand il aperçut une silhouette cramponnée à une planche et se débattant dans les flots, il lui cria de toutes ses forces : "Es-tu sauvé ?" "Non !" répondit l’homme. Et Harper lui lança : "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé !" Mais avant que l’homme ne pût répondre, il fut emporté par le courant. Comme par miracle, le même courant le ramena aux côtés d’Harper quelques instants plus tard. A nouveau, Harper, agonisant, l’interpella : "Es-tu sauvé ?" Encore la même réponse: "Non !" Rassemblant ses dernières forces, Harper répéta une ultime fois : "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé". Le naufragé put être secouru et survécut. Il déclara plus tard être "le dernier converti" d’Harper. Dans les flots glacés, il avait pris au sérieux son exhortation, se consacrant à Jésus-Christ corps et âme pour la vie et la mort. Au cours de cette terrible nuit, il avait trouvé le salut pour son corps et son âme.
Quand la panique s’installa, l’orchestre joua quelques morceaux de musique pour tenter de calmer les passagers. L’effet fut de courte durée, et quand toute lueur d’espoir se fut évanouie, le chef d’orchestre fit jouer cet ancien cantique : "Mon Dieu, plus près de toi, plus près de toi".
Arriverons-nous à bon port ? La tragédie du Titanic nous incite à réfléchir à notre propre sort et à ce qui compte le plus à la fin d’une vie. Ce navire considéré comme insubmersible faisait la fierté de toute une nation. Sa fin tragique nous rappelle la fragilité de ce qui est terrestre et la mort inéluctable qui s’en suit. Nous nous trouvons tous d’une certaine manière embarqués sur un Titanic. Au siège de la White Star Compagny à Liverpool, les passagers embarqués avaient été répartis en trois catégories : celle de la haute société, celle de la classe moyenne et la 3ème classe constituée de gens du peuple. Après le naufrage, deux grands tableaux révélaient des noms répartis sous deux catégories seulement : celle des survivants et celle des perdus en mer.
Dieu considère chacun de nous, quels que soient nos forces et nos faiblesses, sous ces deux seuls angles : sauvé ou perdu. Son salut nous est proposé, le saisirons-nous ? John Harper avait choisi et saisi la main que Dieu nous tend.
Jésus-Christ est venu dans ce monde pour nous sauver. Le Fils de Dieu a tout accompli en mourant sur la croix pour nous et en ressuscitant d’entre les morts. A nous d’accepter ce salut.
Dans la Bible il est écrit : "Quiconque invoquera le nom du Seigneur Jésus-Christ sera sauvé (réconcilié avec Dieu)". (Romains 10.13)
A l’exemple de John Harper nous aimerions vous demander : Etes-vous sauvé(e) ? Savez-vous où vous mènera votre dernier voyage ? N’attendez pas qu’un malheur vous frappe pour y songer. N’attendez pas d’être très âgé. Et si vous l’êtes déjà, rien n’est plus urgent que de vous réconcilier avec Dieu.
Vous pourrez vivre une nouvelle relation avec Dieu. Jésus vous offre le pardon de vos péchés, la paix avec Dieu et la vie éternelle.
Si la lecture de ce récit a suscité en vous des questions, vous pouvez nous écrire. Avant tout, lisez la Bible pour mieux connaître Jésus-Christ et grandir dans la foi en lui. Que Dieu vous bénisse !
Werner Schlittenhardt, Alexander Seibel
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