Dieu a voulu que
chaque être humain soit responsable. Responsable... Eh oui ! C'est qu'en
sortant de la tutelle parentale, une autre responsabilité reste à apprendre !
Et ça c'est pas gagné d'avance !
Il y a quand
même une exception : l'inaptitude à la responsabilité. Par exemple, si nous ne
sommes pas aptes à veiller sur nos propres intérêts, un tuteur pourra nous être
relégué afin de nous représenter dans les actes de la vie civile. C'est une
mesure judiciaire importante procédée par un juge. Dans tous les autres cas,
nous sommes responsables de nos actes, et en fin de compte de ce que nous
sommes aujourd'hui et de ce que nous serons demain. Alors autant le savoir tout
de suite : ce que nous semons aujourd'hui, nous le récolterons demain ! Pour
une lapalissade, y'a pas mieux ! Si tu sèmes de la salade, tu ne récoltes pas
des tomates, mais de la salade. Si tu sèmes des roses, tu ne récoltes pas des
chardons. Et inversement, si tu sèmes des chardons tu ne récoltes pas des roses
! En voila une pensée raisonnable !
Pourtant
certains pensent que cela n'a aucune importance, parce que, disent-ils, après
la mort il n'y a rien ! Alors ils en profitent et s'en donnent à coeur joie.
Ils se lâchent ! Sont-ils intelligents ceux là ? J'entends le "ouiiiiiii"
à l'unisson !
Mais moi, avec
Pascal, je dis non ! Je résiste, persiste, je signe : "Je suis
Pascal" !
J'ai été Charlie
comme tout le monde, ou presque (parce qu'il y a aussi la liberté de ne pas
être Charlie), enfin comme tous ceux qui ont défilé ce fameux jour de la marche
républicaine. Car la "liberté d'expression", j'aime ! Mais j'aime
encore plus "la liberté" tout court ! J'aime écrire mon amour pour la
liberté autant que je le peux, mais j'aimerais encore plus le graver
!
D'ailleurs
"Je donnerais tout pour la liberté !" est le cri du coeur qui m'a
toujours habité ! C'est ce sentiment qui a finalement décidé de ma vie. Il m'en
a fallu du temps pour que je comprenne la signification de ce cri ! En
effet, parce que de deux choses l'une, si ce n'est pas le cri d'un homme libre,
c'est le cri d'un homme esclave ! Quel était donc mon esclavage ? Quelles
étaient donc les chaînes qui me rendaient esclaves ?
Autrefois dans
l'antiquité, l'esclave était acheté par une famille riche et il obéissait alors
à son maître. Il était alors esclave de son maître. Mais bonne nouvelle : sous
la loi de Moïse, l'esclave devait être renvoyé la 7e année. Toutefois d'un
commun accord, et s'il se comportait bien, l'esclave pouvait rester dans la
famille.
Extrait de la
loi de Moïse :
"Si tu
achètes un esclave hébreu, il servira six années; mais la septième, il sortira
libre, sans rien payer. Si l'esclave dit: J'aime mon maître,je ne veux pas
sortir libre, - alors son maître le conduira devant Dieu, et le fera approcher
de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l'oreille avec un poinçon,
et l'esclave sera pour toujours à son service." (Exode 21,1-5)
Pour nous, gens
du 21e siècle qui bénéficions heureusement de l'abolition de l'esclavage, que
pouvons-nous retenir de cette image ?
Nous sommes
libres mais que dire lorsque des chaînes invisibles semblent nous emprisonner
en nous rendant la vie difficile, parfois même impossible ?
Je n'ai pas de
réponse sûre sinon que la réponse biblique. La réponse de l'Evangile est
fulgurante, elle interpelle tous ceux dont la simplicité de coeur est encore
intacte : "En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus,
quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne demeure pas
toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous
affranchit, vous serez réellement libres." (Jean 8,31-37)
Voila, comme
dans le jeu de l'oie, nous en revenons à la case départ. Ou si vous voulez sur
le lieu de la croix qui est le lieu du salut, le lieu ou chacun, chacune, peut
déposer son fardeau du péché afin de devenir libre, c'est à dire aux yeux de
Dieu : passer de l'état d'esclavage à l'état d'homme ou de femme libre. C'est
quand même une sacrée nouvelle ! Bien sûr je sais que c'est vite dit !
L'expérience montre que si la théorie s'applique en une seconde, la réalité,
elle, s'effectue au cours de jours, peut-être de nombreux jours, et qui
deviennent très précieux pour ceux qui font ce pas de foi !
C'est pourquoi
ne tarde pas, viens sur le terrain de la croix, viens sur ce lieu de souffrance y
déposer ton péché. L'homme cloué sur la croix t'a déjà délivré ! C'est fait. Il
a payé le prix de son sang précieux de Fils de Dieu. Il t'a racheté. Tu es
libre. Viens seulement à lui, dans la prière. Parle-lui et dis-lui tout, depuis
le début de ta vie jusqu'à maintenant. Il te connaît, alors dis-lui tout dans
le secret de la prière. Il va te relever, il va comme poser ta main sur toi, sa
main et son regard. Tu vas sentir et comprendre son amour. Le sang qui va
couler dans tes veines va te purifier dans tout ton corps. Si tu écoutes sa
parole, ce qu'il te dit dans l'Evangile, ou dans le Nouveau Testament, ou dans
la Bible, ce qu'il te dit personnellement, ce que tu pourras même souligner –
pas tout, simplement des paroles qui ne seront rien que pour toi, alors tu
pourras faire l'expérience d'être changé(e), transformé(e), au point de devenir même
une toute nouvelle créature, comme né(e) de Dieu et d'appartenir à la famille de
Dieu, c'est-à-dire d'avoir le même Père que Jésus-Christ !
Né(e) de
nouveau, vous n'êtes plus sous la loi de l'Ancien Testament, mais sous la grâce
du Nouveau Testament :
"Celui qui
écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne
vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie." (Jean
5.24)
"Mais à
tous ceux qui l'ont reçue (la parole de Dieu, la lumière du Christ), à ceux qui
croient en son nom (Jésus), elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté
de l'homme, mais de Dieu." (Jean 1.5-12)
Je suis Pascal
Malgré tout,
certains pensent que cela n'a aucune importance, parce que, disent-ils, après
la mort il n'y a rien ! Alors ils en profitent et s'en donnent à coeur joie.
Autant qu’ils le peuvent. Ils se lâchent ! Sont-ils intelligents ceux là
?
Je ne dis rien !
"Je suis Pascal" !
Blaise Pascal
est plus intelligent que moi ! C'est une grande personnalité française qui a
marqué son siècle. Mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste,
théologien... Il est l'inventeur de la première machine à calculer ! Pourquoi
n'écouterais-je pas ses pensées ? "Les Pensées" de Pascal sont une
œuvre posthume, issue de plusieurs papiers retrouvés et rassemblés après sa
mort. Le thème principal de cette œuvre est une apologétique c'est-à-dire la
défense de la religion chrétienne contre les sceptiques et les libres-penseurs.
(wikipedia)
Un vide en forme de Dieu (vacuum)
La pensée de
Pascal qui est largement diffusée est la suivante : Il y a dans le coeur de
tout homme un vide qui a la forme de Dieu. Dans le coeur de chaque homme Dieu a
une place qui ne peut être remplacée par quoi que ce soit, car il est
impossible de substituer Dieu.
Le texte de
Pascal se superpose merveilleusement avec un texte de la Bible
: "Dieu fait toute chose bonne en son temps ; même il a mis dans leur
coeur la pensée de l'éternité..." (Ecclésiaste 3.11) Message à
écouter : Blaise Pascal - Dieu comble le coeur vide.
Le pari de Pascal
Une autre
pensée largement répandue est le Pari de Pascal (Wikipedia)
Pour résumer le
pari de Pascal, nous avons tout à gagner si nous parions sur l'existence de
Dieu : S'il existe nous sommes gagnants, et notre gain est indéfini ; s'il
n'existe pas nous perdons notre mise.
En
revanche, nous avons tout à perdre si nous parions sur l'inexistence de
Dieu : S'il existe nous brûlons en enfer, et notre perte est indéfinie ; s'il
n'existe pas nous gagnons notre mise.
Il en découle
que croire en Dieu serait une solution statistiquement plus avantageuse.
Le Mémorial de Pascal
Je ne pourrais
enfin clore cet article sans évoquer le témoignage poignant de sa rencontre
avec Jésus Christ.
Le 23 novembre
1654, Pascal eut alors une nuit d'illumination et d'extase. Il écrivit à la
hâte ce qu'il voyait et ressentait, puis il cousit ce qu'on appelle depuis lors
le Mémorial de Pascal, dans la doublure de son vêtement où on le trouva
après sa mort. Ce texte fort court, où de nombreuses phrases très brèves sont
écrites sans verbes, témoigne d’une expérience bouleversante tout entière
commandée par ces mots :
"Joie,
joie, joie, pleurs de joie... Certitude, joie, paix…".
Pascal se trouve
en communion avec le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob, et non
plus avec le Dieu des philosophes et des savants. Ce Mémorial consacre ce que
l’on peut appeler la conversion de Pascal dont la vie se trouve désormais
transfigurée :
"Je m’en
suis séparé ; je l’ai fui, renoncé, crucifié.
Que je n’en sois
jamais séparé...
Il ne se
conserve que par les voies enseignées dans l’Evangile : Renonciation totale et
douce."
Lisez dans
"Croire publications" l'article en entier intitulé : "23 novembre
1654. Nuit de la conversion de Blaise Pascal"
Guy Marchal