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Une autre patrie


L'histoire va peut-être nous montrer une fatalité autre que celle de perdre sa vie : celle de perdre son pays (ou sa patrie) !

Personnellement, je ne reconnais plus la France où j'ai grandi, où j'ai appris à lire, à écrire, dans une école communale, dans un village semblable aux autres, c'est-à-dire : avec une église, un monument aux morts, une mairie, une salle des fêtes et une place centrale avec une fontaine où coulait de l'eau potable.
Non, je ne reconnais plus la France qui a trop changé ! Il n'y a plus que la langue qui me rattache à elle, et même si je parle une autre langue dans un autre pays, ma langue maternelle me serre les tripes. C'est ce qui m'a fait dire qu'une langue, c'est tout un pays.

Il se fait que le hasard de l'existence – ou plus exactement la providence – m'a conduit à quitter tôt ma patrie, bien avant la suppression des fontaines publiques (ou si elles ne sont pas supprimées, elles ne coulent plus, ou si elles coulent, leur eau n'est pas buvable). Mais je vous le dis, quitter sa patrie, c'est déjà mourir ! Posez la question aux étrangers, ils vous le diront. Le mal du pays m'a torturé l'âme durant des années et des années ! Maintes fois, j'ai dû refaire le long voyage pour revoir cette école dont je parlais plus haut, l'église, la place, la fontaine... Je crois qu'aujourd'hui, je suis enfin arrivé à lâcher prise ! Mais l'âme s'en retrouve déchirée, comme pour une personne dont la patrie lui a été enlevée. Comprenez que j'en suis venu à faire la comparaison, lorsque une personne meurt de sa mort naturelle, sa patrie lui est enlevée : cette personne va alors vers une autre patrie, qui sera alors sa patrie éternelle !

J'ai compris alors doucement que ce qui m'est arrivé est une vraie bénédiction !

Je m'explique. En me détachant du pays qui m'a vu naître, je me suis libéré de ma patrie. Même si l'épreuve est douloureuse d'être déraciné pour être replanté ailleurs, je me suis aperçu avec étonnement que mon nouveau pays d'intégration, comme mon pays d'origine, n'avaient plus une si grande importance. Parce que de toute façon, quelle que soit sa patrie, il faut la quitter un jour.

Je vous parle des choses de la vie

Vous vous rendez compte de la souffrance pour celui qui meurt brusquement et se trouve plongé dans l'au-delà ? S'il ne s'est pas préparé à sa patrie éternelle, quelle ne va pas être la douleur de son âme ! Car si son corps de chair retourne à la poussière, son esprit et son âme demeurent ! Où passera-t-il son éternité ? En revanche quelle bénédiction pour celui qui a pris le temps de se mettre en règle afin d'aborder l'éternité en toute sérénité !

La Bible qui s'adresse à tous les habitants du monde, apporte un message on ne peut plus clair :

"Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, o Israël !" (Amos 4.12).

Pour nous, Jésus adresse un merveilleux message : "Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi." (Jean 14.1-3)

Et puis il faut se souvenir de cette phrase extraordinaire adressée au brigand repenti cloué sur la croix à côté de Jésus et en qui celui-ci a reconnu le Fils de Dieu, Jésus a attesté :

"Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis." (Luc 23.43)

 
Nous sommes étrangers et voyageurs sur la terre !

"Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. S'ils avaient eu en vue celle d'où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité." (Hébreux 11.13-16)


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Bien sûr nous n'avons pas l'habitude de nous projeter aussi loin dans l'avenir. Nous avons des projets pour les vacances, pour l'année prochaine, peut-être pour les années à venir, puis ça s'arrête là. A peine si nous arrivons à nous projeter au temps de la retraite ! Alors après... après la mort... Non ! C'est trop difficile. Le plus souvent on s'en tire avec une formule toute faite : "On verra bien !" Ou encore avec une formule d'athée : "Après y'a rien !"

Bah si, y'a quelque chose justement !

Je ne sais pas si, par un beau jour, vous avez déjà contemplé la mer depuis une plage. L'immensité de la mer ou de l'océan. Vous êtes debout, vous entendez le clapotis des vagues et vous regardez au loin jusqu'à l'horizon. Votre regard ne peut aller plus loin que la ligne d'horizon. Vous pouvez prendre une photo et garder précieusement cette image. Tout ce que vous ne voyez pas derrière l'horizon, ne signifie pas que cela n'existe pas, simplement vous ne le voyez pas. Tout ce que vous ne voyez pas derrière l'horizon est une image de l'au-delà, de la vie éternelle. Vous pouvez réfléchir, méditer sur cette image. Notre vie consiste à traverser la mer dans notre petite barque. Lorsque nous accostons sur l'autre rive, nous quittons notre patrie et nous entrons dans notre nouvelle patrie, celle qui est éternelle.

Ecrit par alberto, le Vendredi 13 Février 2015, 14:31 dans la rubrique Dire Dieu.
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