© Alberto
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Sauf toi
SAUF TOI
Tristesse !
Ils ont rencontré
Tous les hommes,
Je veux dire
Les plus grands
Dont les noms sont tissés
En franges quotidiennes
Dans les journaux,
Les postes de radio,
Les livres et les mots ;
Les plus grands
Dont les bases
De sable
Semblent glisser peu à peu
Sous la houle fiévreuse
D’un océan d’hommes, de femmes,
Mais personne n’y voit,
Sauf toi.
La colonne brisée est belle,
Restaurée, gainée d’or.
Regardez !
C’est elle.
Athènes ! Athènes !
Tout le monde la voit la belle,
Tout le monde l’écoute,
Tout le monde y croit,
Sauf toi.
Tristesse,
D’abord d’entendre
Les mêmes choses nouvelles
Qui ne le sont pas,
Et de voir, hélas !
L’écart,
Entre le blanc et le noir,
Entre la vie et la mort,
Mais, grâce pour grâce,
Les deux ne se mélangent pas.
Il est venu,
Lui, d’en haut,
Ici-bas
Raconter l’histoire
La plus nouvelle qui soit
Il s’est habillé d’elle ;
Il a fait corps avec elle
Et sur la croix,
Don parfait, Lui la vie,
Il a donné la sienne pour la mort.
La sainteté l’a emporté sur le péché :
Jésus est ressuscité !
Joie !
Mais personne n’y croit,
Sauf toi.
©Guy Marchal
Ecrit par
alberto, le Mercredi 20 Juillet 2005, 15:05 dans la rubrique
Poèmes.
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