© Alberto
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Maryse
--> Chanson d'amour
Maryse
Toi qui chantes l’amour
De ton coeur à mon coeur
Tous les jours après jours
Toi qui cherches mes pas
Comme on cherche une fleur
Oubliée dans le froid
Toi que les illusions
Les éternelles nuits
De ta jeune saison
Font encore une enfant
Qui cache dans son nid
Des milliers de printemps
L’infini lendemain
Il est là aujourd'hui
Dans le creux de tes mains
Que m’importe le temps
Les merveilleux pays
Et ma folle raison
Demain de bon matin
J’irai à ton logis
Pour te prendre la main
Te prendre dans ma vie
Te dire les serments
Qui traînent dans ma tête
Même s’ils sont mourants
Comme les cigarettes
Comme le dernier bourgeon
De la dernière nuit déjà finie
Maryse
Maryse
Toi ma jeune passion
Entends-tu résonner
L’écho de mes vingts ans
Aux doigts de ma guitare
J’ébauche des baisers
Que je donne au hasard
Au hasard des chemins
Pour un oui pour un non
Ne sachant plus très bien
Si le souffle divin
Qui ranime mon sang
T’arrivera enfin
La pendule me cogne
Ses minutes perdues
L’immortelle charogne
D’insulter le cadran
je n’en finirai plus
Laissez-moi mes vingts ans
Demain de bon matin
J’irai à ton logis
Pour te prendre la main
Te prendre dans ma vie
Dans mon lit d’étranger
Qu’à peine j’ai défait
Qu’à peine j’ai sali
A l’ombre du désir
A l’ombre du plaisir
Comme une page blanche
Un peu noircie
Maryse
Maryse
Toi ma pauvre chanson
Ma musique mes mots
Tu deviens mon pardon
Tu embaumes mes jours
Me souffle dans le dos
Un parfum d’amour
Toi ma plaine infinie
Ma richesse ma chance
Je me sens tout petit
J’interroge la pluie
Fidèle accoutumance
A mes moindres ennuis
Demeurent mes tracas
De janvier à décembre
Quand tu es loin de moi
Je souris à ta voix
Je caresse ton ombre
Dans mes bras je te vois
Demain de bon matin
J’irai à ton logis
Pour te prendre la main
Te prendre dans ma vie
Comme un bout de chemin
Que l’on croyait fini
Comme un rien qui renaît
Au fil de la marée
Comme un jardin défait
Qui refleurit malgré le vent la pluie
Maryse
Maryse
Toi ma belle d’un jour
Mon coeur a décidé
D’inventer mon retour
Je n’écoute que lui
Me parler en secret
Comme de vieux amis
Déjà je ne suis plus
Cet oiseau qui là haut
S’éloignait de ta rue
D’un rivage perdu
S’en revient le bateau
De la déconvenue
L’hirondelle d’azur
Est venue ce matin
Recoudre ma blessure
Reviennent les beaux jour
Eternels arlequins
Renaissent nos amours
Demain de bon matin
J’irai à ton logis
Pour te prendre la main
Te prendre dans ma vie
Chez toi y’a du soleil
A l’ombre de ta joie
Je t’apporte le ciel
En guise d’apparat
Habille toi en lui
Habille toi en moi de bleu aussi
Maryse
Maryse
©Guy Marchal
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Rapido-rapide, j'aime bien aussi tes chansons d'amour.
Toi qui chantes l’amour
De ton coeur à mon coeur
Tous les jours après jours
Toi qui cherches mes pas
Comme on cherche une fleur
Oubliée dans le froid
Toi que les illusions
Les éternelles nuits
De ta jeune saison
Font encore une enfant
Qui cache dans son nid
Des milliers de printemps
L’infini lendemain
Il est là aujourd'hui
Dans le creux de tes mains
Ceci trouve en particulier un écho favorable dans mon coeur d'enfant!
L'infini présent est toujours là au creuix de mes mains, au coeur de mon coeur, où il palpite en 'Je t'aime!"