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La perte d'un être cher

La vie est tellement précieuse ! Mais elle ne se limite pas au corps physique.
Nous avons un immense chagrin lorsque nous perdons un être cher, surtout lorsqu'il disparaît en pleine jeunesse ! Qu'il est difficile de s'en remettre ! Faire le deuil d'un être cher prend beaucoup de temps. Il est possible de s'en remettre malgré tout, et de retrouver la joie de vivre - même si certains parfois, demeurent longtemps éprouvés et restent comme liés par la souffrance sans pouvoir en sortir. Pour pouvoir sortir de l’épreuve, il est parfois nécessaire de se faire aider.
Après la mort d'un être cher, on n'est plus le même. Je me souviens qu'après le décès de ma mère, une page s'est tournée dans ma vie. Mais une page blanche, parce que la vie continue. Que deviendra cette nouvelle page blanche ? Que vont m'apporter les prochaines années de ma vie ? Quel sera mon destin ?  S'il y a une épreuve difficile qui nous pousse à nous remettre en question, c'est sans nul doute la disparition d'un proche.
Dans cette épreuve, il est possible de se laisser aller, un peu comme si le sort de notre destin était tout tracé, suivre les penchants de nos ressentis et appliquer dans notre vie ce que les désirs dictent en nous. Mais ne serait-ce pas une erreur ? Après une terrible épreuve qui nous oblige à tourner une page de notre vie, ne portons-nous pas en nous le désir de bien remplir cette nouvelle page ? Se remettre en question, oui, mais favorablement ! Sans doute faut-il apprendre simplement à bien réagir face aux pensées qui maintenant nous agitent : l'être que nous aimions n'est plus là ! Mille questions se posent. On se sent perdu. On cherche une consolation. On est rempli de "pourquoi ?". Puis finalement, au fond de soi, l'on se rend compte d'une quête de sens, d'un besoin d'orientation.

La vie du corps physique est limitée. Nous sommes mortels. Un jour, moi aussi je vais mourir. Lorsque nous prenons conscience de cette réalité (qui n'est pas aussi évidente), nous avons fait un grand pas en avant, nous avons appris une chose essentielle : la mort est inscrite dans notre destin d’une encre indélébile. En revanche, ma remise en question ne doit pas s'arrêter là. Je suis appelé maintenant à réfléchir sur mon sort. Suis-je prêt à prendre mon destin en main ? Car, si je ne prends pas mon destin en main, n'est-ce pas lui qui va me prendre en main ? Ai-je envie de réfléchir, de prendre vraiment le temps de penser, de chercher, d'écouter ? Est-ce que mon coeur est disposé à recevoir de nouvelles choses ? Et plus précisément, de bonnes choses ou de mauvaises choses ? C'est à moi de décider ! Ai-je une prise de conscience sur ma responsabilité personnelle ? Si je décide de recevoir de bonnes choses, j'en suis moi seul responsable. Si je décide de recevoir de mauvaises choses, j'en suis moi seul responsable. Personne ne m'oblige à penser dans un sens ou dans l'autre, c'est moi qui décide. Cependant, si j'ai besoin d'être conseillé, suis-je capable de faire le bon choix ? Si l'être que j'aimais n'est plus là, où est-il ?

Pour le genre humain, le fruit de la réflexion n'est pas du tout le même que pour le genre animal. Jamais un chien, par ex., ne se posera la question de savoir où est son maître lorsqu'il est mort. L'animal n'aura que son instinct pour lui permettre de rester à l'endroit où son maître a disparu. L'humain, lui, a plus que l'instinct, pour trouver réponse à sa question : "L'être humain que j'aimais n'est plus là, où est-il ?" Nous gardons le souvenir et le respect d’un proche disparu. En revanche, à quoi servirait-il à une personne de vénérer toute sa vie la tombe d'un être cher comme si cet être était là sous la pierre tombale ! Alors que sous la pierre tombale, dans la terre, il n'y a que poussière, celle du corps physique décomposé ; alors que le corps spirituel du défunt est ailleurs. Voilà, nous avons besoin d'apprendre quantités de choses sur nous-mêmes, ce que nous sommes, sur notre devenir, sur la vie, la mort... Et les épreuves que nous traversons (Dieu les connaît), même si nous ne les comprenons pas, contribuent à notre édification, si du moins nous bannissons la rébellion et choisissons de réfléchir dans une attitude humble.

La Bible dit : "Rachetez le temps" ! La vie est tellement précieuse ! Si nous voulons comprendre les choses qui nous concernent, celles de la vie, de la mort, et savoir où vont ceux qui meurent, alors nous avons besoin de connaître le Dieu vivant. Pour cette entreprise qui peut s'étaler sur une bonne période de temps, nous avons besoin de chaque jour ! “Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître“ (Jean 1.18). Jésus est venu d'en-Haut, de son lieu éternel, du ciel où habite son Père, et il nous a visité ici-bas sur la terre. Il a vécu dans un corps de chair semblable au nôtre. Jamais personne n'a parlé comme lui. Il a enseigné à ses disciples tout ce que nous avons besoin de savoir sur la vie, la mort, et le séjour des morts (le lieu où vont ceux qui meurent). Il est le seul à venir d'en-Haut (du ciel), c'est pourquoi il est aussi le seul à pouvoir nous dire avec certitude ce qui se passe là-haut, dans le ciel. Il nous aide à comprendre ce qui se passe sur terre et ce qui se passe dans le ciel. Il met en face de nous deux sortes de valeurs :
– les valeurs éphémères : celles qui passent avec le temps, notre corps de chair qui retournera en poussière lorsque nous mourrons.
– les valeurs éternelles : celles qui demeurent éternellement, la vie éternelle qu'il démontre par sa résurrection des morts. Jésus a dit de lui-même : "Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort" (Jean 11.25).

La mort physique n'est pas la fin. Il y a une vie dans le ciel, et pour y entrer, seule la foi sincère en Christ est suffisante. C'est pourquoi le message de base du Seigneur Jésus ne change pas : "Repentez-vous car le royaume des cieux est proche." (Matthieu 3.2). Il nous demande de changer de comportement et de croire en lui, d'avoir une foi sincère, afin d'être purifié de tout péché et de pouvoir entrer pleinement dans la présence du Dieu Saint.

Jésus nous aime et ne veut pas nous laisser dans la perdition éternelle. Sur la croix, il a donné son sang pur pour nous sauver et pour nous donner la vraie vie, une vie en abondance dès que nous sommes en communion avec lui. C’est pourquoi il nous appelle. Sans doute qu’il pleure en nous appelant et en nous mettant en garde si nous ne voulons pas changer de comportement.

Chaque fois que se produit un drame entraînant des pertes humaines, voilà ce que Jésus voudrait nous faire comprendre : aussi dramatique que soit la mort physique d'un être humain, plus grave encore est la mort spirituelle de quelqu’un qui a négligé de mettre sa vie en règle avec Dieu. Car, s’il ne change pas de comportement en mettant sa foi dans le Christ, il  ne peut venir dans la présence de Dieu dans le ciel au jour de sa mort ! Au lieu d'avoir la vie éternelle dans le paradis, il subira la mort éternelle dans un lieu que la Bible appelle "la Géhenne" (l'enfer), (Matthieu 10.28) :

"En ce temps-là, quelques personnes vinrent raconter à Jésus comment Pilate avait fait tuer des Galiléens au moment où ils offraient des sacrifices à Dieu. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que si ces Galiléens ont été ainsi massacrés, cela signifie qu'ils étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne changez pas de comportement, vous mourrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes que la tour de Siloé a écrasées en s'écroulant, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne changez pas de comportement, vous mourrez tous comme eux. » (Luc 13.1-5)

Ecrit par alberto, le Dimanche 15 Novembre 2015, 01:01 dans la rubrique Dire Dieu.
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